Hydro n’aurait pas opté pour l’éolien

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Une commande politique Libérale





MONTRÉAL – Hydro-Québec ne se serait jamais aventurée dans l'achat d'énergie éolienne, à prix élevés, si la décision ne lui avait pas été imposée par le gouvernement du Québec.


Le patron de la société d'État l'a affirmé lors d'un point de presse, organisé en marge de la publication des résultats financiers 2014, jeudi à Montréal.


«S’il n’en tenait qu’à Hydro-Québec, dans la planification de nos besoins, à l’évidence Hydro n’aurait pas planifié des achats au-delà de ses besoins prévisibles. On ne se retrouverait pas avec les mêmes surplus s’il n’en tenait qu’à la planification d’Hydro-Québec», a déclaré Thierry Vandal, précisant que les achats d’énergie éolienne provoquent des surplus qui auront un impact pour une dizaine d’années.





L’an dernier, Hydro-Québec a payé en moyenne 10 cents pour chaque kWh d’énergie éolienne acheté auprès des producteurs privés. Pour des raisons commerciales, Hydro ne divulgue pas le détail de ses achats d’énergie éolienne.


Toutefois, dans un document soumis à la Régie de l’énergie, la société prévoyait acquérir 6,9 TWh d’électricité produite à partir d’éolien, pour l’ensemble de 2014. Ça signifie que l’institution pourrait avoir déboursé 690 millions $ pour acheter de l’énergie éolienne.


Le patron d’Hydro a rappelé que la filière éolienne a été développée par les gouvernements qui se sont succédé à Québec, au cours des dernières années, dans le but de faire du développement industriel régional. Une stratégie que d’autres États ont adoptée dans le monde, en Europe et aux États-Unis entre autres.


«Quand on parle de l’éolien, ce sont des choix qui appartiennent au gouvernement. Une fois que c’est fait, ça a des effets. Il y a une production qui est apparue, qu’on a dû acheter sans qu’elle soit liée à nos besoins. Mais je n’ai pas de frustrations et d’état d’âme sur la question», a complété M. Vandal.




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