Actualité
-
«D'abord, jamais plus il ne faut tolérer ici ou ailleurs que l'on assimile le projet québécois qui est totalement inclusif à quelque dessein ethnique que ce soit.»
Bernard Landry
Verchères, le 21 janvier 2001
-
«Ce qui est très grave dans ce pays, c'est, par exemple, qu'on y traite sciemment des gens d'antisémites pour les punir d'être séparatistes.»
- Pierre Foglia, LP 29.11.01
- L'unanimité parlementaire
G. Fraser 11.6.98 (rappel) Dans une affaire (au Canada) autrement plus grave, Fraser conclut: «Mais que les députés décident, unanimement, de priver un individu de son droit de parole, peu importe son message, est malsain. Qu'ils le dénoncent plutôt.» Opinion publiée dans LeDevoir et non dans La Gâzette... - Vigile
Un message très important Jacques Bergeron, pour lui-même et comme président de la section Ludger-Duvernay de la SSJB de Montréal 17.3.2002
Un an après
L'affaire Michaud refait des vagues
Il y a un an, l'Assemblée nationale adoptait une motion de blâme à l'endroit d'Yves Michaud. Par un vote unanime, les parlementaires condamnaient les propos jugés inacceptables de M. Michaud à l'endroit de la communauté juive lors des États généraux sur la langue française.
Yves Michaud est revenu à la charge jeudi pour demander réparation. Selon lui, l'Assemblée nationale l'aurait traité injustement en refusant d'entendre la transcription complète de ses propos. Le député de l'Assomption, Jean-Claude St-André, a déposé au nom d'Yves Michaud une pétition pour qu'il obtienne réparation. (TVA 14.12.01)
«[...] à défaut de retirer cette motion de blâme, il faudrait qu'une majorité des 109 députés qui l'ont précipitamment appuyée, sans débat, la dénoncent publiquement dans les années à venir. Sinon, ce jour du 14 décembre 2000 passera à l'Histoire comme un jour de honte dans les annales politiques du Québec.»
Rodrigue Tremblay, L'HEURE JUSTE, Stanké, - Chapitre 10 - "Censure et délits d'opinion".
|
L'affaire Michaud, un an après - Tirer les leçons d'un épisode pénible Jean-Marc Léger, journaliste - Vigile 14.12.01
«À relire un an plus tard, attentivement, le texte d'Yves Michaud devant la Commission des États Généraux, on n'y relève trace ni de racisme, ni d'antisémitisme, ni de xénophobie, à moins de pratiquer le soupçon et l'amalgame et de viser en fait plus un homme que ses propos, dans une circonstance donnée. Je veux bien admettre que certaines personnes aient pu considérer, de bonne foi, que l'un ou l'autre passage de l'intervention de Michaud étaient inopportuns ou maladroits mais il n’y avait pas sur le fond motif à censure ou à condamnation.»
|
Dépôt d'une pétition en redressement d'un grief Yves Michaud demande à l'Assemblée nationale d’adopter une motion portant réparation - 10.12.01
«Par cette motion portant sur une matière qui n’est pas de son ressort et de surcroît sans connaître et évaluer les propos soi disant exécrés, l’Assemblée nationale m’a injustement infligé l’opprobe.
Je prie donc cette respectable Assemblée de réparer l’injustice résultant de la motion du 14 décembre 2000 en adoptant, à son choix, l’une ou l’autre des motions suivantes [...]»
«Le canal choisi par M. Michaud d’une pétition à l’Assemblée nationale et d’autres gestes réglementaires pour l’avenir que pourrait poser l’Assemblée nationale m’apparaissent des voies prometteuses. Ce qui est mis de l’avant par Michaud ne me semble pas déraisonnable.»
- Déclaration du premier ministre Bernard Landry le 2 mai 2001
(Cette citation a été envoyée par le président de Solidarité Yves Michaud, le Dr Georges-Étienne Cartier, à tous les députés et ministres du PQ.)
|
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
Aucun commentaire trouvé