Jarislowsky mériterait une motion de blâme…

Tribune libre

« Better to do what one has to do in silence and to strengthen the City defenses against what I consider a fascist opponent feeding on the same kind of quasi religious fervor on which all fascists feed (be it the Soviet Union, Nazi Germany of fascist Italy, etc.). A Parizeau, a Bouchard should never be underestimated and, despite lullabies, should never put one to sleep. » — Stephen Jarislowsky, mai 1997

P.-S. — Pour des raisons obvies, je n’ai pas Lucien Bouchard en très haute estime, mais l’associer à quelconque forme de fascisme tient de la calomnie*

*Imputation mensongère qui attente à la réputation, à l'honneur (de qqn). Dictionnaire Robert.

Yves Michaud


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    23 septembre 2012

    Le grand-père de Jarislowsky, Adolf, était un banquier et industriel à Berlin.
    (Mort naturelle en 1933)
    http://de.wikipedia.org/wiki/Adolf_Jarislowsky
    Ses activités étaient dans le charbon, le fer et l'acier.
    Son père Alfred en a hérité.

    Le secrétaire du Reich à l'Économie (1919-1923), Julius Hirsch, est son oncle.
    Stephen a travaillé pour les services de renseignements américains dans la traduction du japonais au lieu de servir sur le front. J'ignore à propos de la qualité de ses traductions ou si elles ont délivré du renseignement important.
    Il a déjà qualifié de populisme les assemblées de nationalistes. Alors je comprend ses craintes.
    Pour lui, la gouvernance doit se limiter à une élite.
    Les autres sont faits pour le boulot et ne devraient pas se mêler de gouvernance.
    Le populisme serait l'approbation du pouvoir des démagogues.
    Et, bien sûr, les démagogues cherchent à se faire aimer.
    Ce qui est leur talon d'Achille. Machiaveli disait bien qu'un Prince ne doit pas se faire aimer, mais se faire craindre.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 septembre 2012

    Monsieur Michaud,
    Je trouve que vous êtes magnanime envers Lucien Bouchard, ce calomniateur qui a orchestré le lynchage dont vous fûtes victime. Cette énorme injustice que l’Assemblée nationale du Québec vous a faite sous la gouverne et l’insistance injustifiable de ce mesquin, alors premier ministre du Québec, révèle toute la lâcheté et la perfidie de ce petit monsieur. Ce mesquin et lâche calomniateur a ainsi perdu tout le respect qu’on lui avait jadis accordé, surtout qu’il n’a aujourd’hui encore, ni la droiture, ni la grandeur, ni le courage de vous présenter des excuses. Quelle petitesse !
    Est-ce que Pauline Marois a maintenant le pouvoir et le courage de corriger cet abus de pouvoir de l’Assemblée nationale du Québec et aussi d'exiger que l’Assemblée nationale du Québec vous présente les excuses que vous méritez ?

  • Martin Perron Répondre

    22 septembre 2012

    À la télévision, Jarislowsky déclarait que "Nous" agissons pour le maintien du fédéralisme au Canada parce que c'est le système politique qui sert le mieux leurs intérêts. Son "nous" faisait référence à qui au juste? En tout cas, pas aux Québécois qui ont voté pour la souveraineté.

    Ce n'était pas le "nous" que prononceraient des Canadiens fiers de leur pays et attachés à son unité. C'était plutôt un "nous" révélateur de la volonté d'une classe. Cette élite financière à laquelle appartient Jarislowsky. Vous savez maintenant de qui on parle, cette caste des maîtres du monde sans âme qui dépossèdent les peuples et provoquent les guerres. Peut-être ce "nous" révélait aussi le souhait de sa communauté d'origine? Rappelons que la communauté de Jarislowsky, grâce à la politique du multiculturalisme, n'a pas à se soucier d'intégrer la société des gens du pays qui l'accueille et même encore plus, par un curieux renversement des valeurs du monde, cette communauté se voit donner le pouvoir de juger les gens du pays s'ils manifestent des comportements nationalistes. Comme si une nation devait se renier elle-même et, oubliant sa nature, ne plus montrer de comportements nationalistes. Il est reconnu que ces comportements, quand ils ne sont pas guidés par la mesquinerie, sont tout à fait nécessaires et justifiés pour la survie et le développement d'une nation. Expliquez-moi alors, à la lecture de ses propos rapportés ci-haut, pourquoi cette hostilité, cette haine, envers les défenseurs de l'état nation du Québec, ici Parizeau et Bouchard, chez Jarislowsky? Est-ce que cette haine s'étend aux dirigeants de toutes les nations? Y en aurait-il qui échappent à ce jugement?
    Jarislowsky a un "nous" très intéressé. Il est exclusif. Ce "nous" hait tous les patriotes du Québec et des autres pays qui luttent pour l'indépendance de leurs nations.