Je suis un méchant brise PQ, qu'on se le dise!

Tribune libre

Voilà la façon dont certaines personnes me perçoivent. C'est leur privilège on a le droit d'aimer ou de haïr, c'est un choix personnel. J'ai tenté à plusieurs reprise d'éclairer la perception de ma pensée, je n'y suis pas parvenu complètement. Il y a toujours les mêmes résistants à une logique qui est mienne donc perfectible.
Récemment un commentateur m'a fait remarqué que je tapais fort sur le PQ, trop à son goût. Le PQ a fait tout de même deux référendums. J'aurais envie de lui dire qu'il les a tout de même perdus, les deux. En ce qui concerne le deuxième particulièrement, nous savons pertinemment qu'il a été perdu par la malhonnêteté de nos adversaires, donc ce n'est pas la faute du PQ. Mais alors, comment expliquez-vous que le remplaçant de Jacques Parizeau démissionnaire, (eh oui! ...lui aussi!) Lucien Bouchard, n'a pas traîné en cour tous ces malfrats fédéraux. Il en avait le pouvoir et le devoir mais il ne l'a pas fait. Il a attendu 5 ans avant de démissionner, après 5 ans il y a prescription, on ne peut plus faire appel à la cour. Est-ce un hasard ou...! Compte tenu des malversations fédérales évidentes, c'était un procès gagné d'avance. Il ne l'a pas fait. S'il l'avait fait, nous serions peut-être indépendants aujourd'hui. Suite à cet appel au peuple de '95 et à sa perte, la déprime a gagné la population et plus jamais l'indépendance n'a été une motivation qui a soulevé les foules, ni le PQ d'ailleurs. Il n'y a eu personne au PQ pour même tenter de ranimer la flamme. Imaginez la joie des fédéraux. N'ayant plus d'adversaires crédibles ils s'en sont donné à cœur joie de nous rabattre le caquet et nous, nous nous somme laissé faire jusqu'à élire Jean Charest qui nous mène à cette grave crise d'identité que nous traversons aujourd'hui qui risque, si aucun coup de barre n'est apporté, de nous faire carrément disparaître, et assez rapidement.
Imaginez qu'un parti qui avait comme raison d'être, à sa fondation, et pour lequel Le RIN de Pierre Bourgault s'est sabordé, de faire l'indépendance, après des difficultés réelles mais surmontables, démissionne de son but premier et devient de plus en plus une copie conforme du PLQ en plus pâle, il devient un parti de politiques politiciennes. Quelle honte!
Quand j'égratigne le PQ et sa digne représentante Mme. Marois, je tente de faire prendre conscience à la base du parti, à tous ceux qui y croient encore que le PQ, tel qu'il est, à moins de changements « drastiques » à sa tête, ne fera jamais cette indépendance. Si toute la base, prenant conscience de ce désintéressement du parti pour l'indépendance , parle suffisamment fort, fait des manifestations et crie au secours, la tête du PQ ne pourra que réaliser que si elle ne bouge pas, comme c'est le cas présentement, elle va disparaître et nous avec. Si le PQ pouvait renaître de ses cendres ce serait formidable sauf que si sa base militante (s'il y en a encore une) ne force pas Mme. Marois et ses sbires à prendre un peu de courage pour réagir, c'en est fait du Québec.
Dans le cas d'un redressement courageux et inattendu du PQ se produisait, à ce moment-là une union de tous les indépendantistes serait hautement souhaitable pour enfin régler et mettre au rancart notre dépendance séculaire. C'est pour ça que je vilipende le PQ. Actuellement, c'est pour ça que je suis, en apparence, un méchant brise PQ.
Ivan Parent

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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9 commentaires

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    3 septembre 2009

    Monsieur Ivan,
    Vous donnez cette ouverture :
    « Dans le cas d’un redressement courageux et inattendu du PQ se produisait, à ce moment-là une union de tous les indépendantistes serait hautement souhaitable pour enfin régler et mettre au rancart notre dépendance séculaire. C’est pour ça que je vilipende le PQ. Actuellement, c’est pour ça que je suis, en apparence, un méchant brise PQ. »
    Nous voilà donc prêts à reprendre la discussion sur l’UNION.
    Le coup de semonce de M. Frappier a été entendu de tous et les esprits se calment. Suffirait qu’il applique strictement son avertissement avant soumission d’un commentaire :
    -attaques personnelles, propos injurieux ou discriminatoire
    - commentaires redondants
    - commentaires trop longs (soumettez plutôt à la Tribune libre ou envoyez un message privé à l'auteur)

    Sans interdire les commentaires aux commentaires, le webmestre est parfaitement justifié de juger des longueurs nuisibles, des redondances et des textes mal ramassés. Les auteurs qui se reconnaissent dans ces travers voudront se conformer pour jouir pleinement de la portée de cette Tribune à laquelle nous tenons tous.
    Monsieur Ivan, vous pourriez ainsi revoir à tête reposée l’idée d’UNION que développe Monsieur Luc. Je suis avec vous d’opinion que le Parti Québécois ne se montre pas, actuellement, réceptif à la coalition de toute la mouvance indépendantiste pour la promotion ferme de la cause dans un programme électoral. Cependant, ce front de tous les groupes organisés pourrait bien infléchir le Parti, si ce Parti constate que nous représentons la volonté du peuple québécois. Ceci nous pose un défi d’UNION mais nous empêche de faire propagande désagréable contre le parti et la chef. Si ce parti opposait une fin de non-recevoir, nous serions alors justifiés de partir à la recherche d’un chef disposé à porter haut le flambeau que nous lui tendrions tous ensemble.
    Je pense donc que Vigile reprendrait le contrôle de belles discussions vers cet objectif, sans se priver des talents de persuasion, qui peuvent être rassembleurs, de M. Archambault.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 septembre 2009

    Lorsque j'ai appris dans l'Histoire du Christ - alors même que mes dents de lait tenaient encore en place - que le baiser de Judas fut le premier signe de sa trahison, cela m'a rendue soupçonneuse devant tout signe ostensible d'affection.
    Mes parents m'ont aimée sans me licher la face à tout bout de champ : ils ne m'ont pas trahie. Je n'ai jamais reçu de gros becs baveux de mes mononcles : ils n'ont jamais trahi mon père. Chez mes arrières arrières, la parole donnée valait l'honneur de l'homme. Chez mon père aussi.

    Qui a donné sa parole, dans nos hommes politiques, qu'il mènerait le pays à l'Indépendance ? Quelques uns ont tenté de le faire...À qui ont-ils donné le baiser de Judas pour que ça foire ? Les poignées de main et les accolades à n’en plus finir font partie plus que jamais de la parade et du jeu politique. En vain cherche t-on le véritable amour du peuple et du pays dans les discours et les actes et la parole donnée.
    Les coqs – y compris les poulettes - se chamaillent à qui mieux mieux pour la place du Premier sur le perchoir. Les plumes volent et la merde se répand…Vous avez déjà vu ces bestioles manger de la merde ? Elles sont propres, y a rien à redire : elles picossent dans la merde et ensuite s’essuient le bec dans le gravier et recommencent, tous copains et copines pour manger à tous les râteliers !
    Alors vu d’en-bas les baisers de Judas me cassent les oreilles et me mettent la rage au cœur. Dans le fond, sont-ce tous des bureaucrates ?
    Tous ces hommes qui, avant d’accéder au Premier Pouvoir, paraissent d’envergure à mener le bateau du pays à bon port mais qui, une fois rendus, oublient pourquoi ils ont été juchés là-haut.
    Monsieur Parizeau est venu, une fois, visiter les gens de la Chambre de Commerce de ma petite ville. Je ne me souviens pas pourquoi je me suis retrouvée là. Lorsqu’il est arrivé, il s’est assis à ma table –de là, il pouvait attendre le signal de s’approcher au micro – Il nous a salués et je lui ai demandé gentiment s’il voulait un café. Il m’a répondu avec cet air hautain qu’il a le plus souvent : « Je suis un grand garçon, je vais aller me le chercher . » Sans même me regarder. J’ai pensé : « Quel dédain! » A t-il cru que j’étais servile, que je voulais lui lécher les bottes, que je n’étais pas féministe mais bonbonne au service de …? Je n’en sais fichtre rien. Peut-être ne sait-il pas parler aux gens du peuple. Néanmoins, je suis restée à l’écouter, à froid.
    Il parlait en homme d’expérience, d’aplomb, avec intelligence / et sans chaleur.
    Je me suis levée pour l’applaudir comme tout le monde. Lorsque je me suis rassise sans regarder derrière moi, quelqu’un avait retiré ma chaise et je suis tombée les fesses à plat sur le plancher. Il m’est venu la pensée que cet homme tomberait de son perchoir.
    Lucien Bouchard avait la parole d’argent : il s’est vendu aux compromis.
    Pierre Bourgault, la parole d’or d’un grand orateur…il est resté fidèle au Québec.
    Aujourd’hui nous savons que chacun des apôtres a trahi pour son propre intérêt ou celui de ses Maîtres…

  • Archives de Vigile Répondre

    3 septembre 2009

    Vraiment c'est pas une excellente nouvelle à lire! Comment pensez-vous reconstruire mieux que les Lévesque, Parizeau et même Marois? C'est triste de voir chaque jour les nôtres s'entre déchirer. S.V.P., réfléchissez et contruisez de l'intérieur. Sinon, adieu la souveraineté. Bonjour la petite province de Québec.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 septembre 2009

    Monsieur Paent, je voudrais rectifier une chose que vous dites :
    Le Pq a perdu 2 référendum .... NON ! Le deuxième il se l'est fait voler. Pensez seulement aux 3 jours ou toute une gagne de NON ! qui n'avait même pas le droit de vote sont venus nous dire qu'ils nous aimaient ? Mon oeil!
    Et si vous relisez ou regardez avec attention le déroulement du vote dans la soirée du référendum 95 ... On nous a laissé toute la soirée poirauté avec ça va être serré ! Et juste un petit bout de vote qu'on ne sait même pas si ils étaitent légitime, pan ! On n'a perdu ?
    Et pour notre malheur, il nous a fallut des magouilleurs et des narcisses pour vouloir à tout prix remplacer Parizeau sans savoir comment ni informer les membres comment c'était dérouler le vote ?
    Bon matin
    J'espère que vous avez le flambeau de la liberté allumé en vous car la souveraineté consiste à reprendre le contrôle son notre esprit et ne laisser personne le reprendre
    salutation ;

  • André Taillon Répondre

    3 septembre 2009

    Jacques Parizeau avait la souveraineté au bout des doigts le soir de la défaite de 95. J’aurais aimé entendre de sa part « que le peuple Québécois refuse le résultat suite à l’ingérence, la malhonnêteté et le vol organisé du Fédéral et ira en appel à la cour des Nations »
    Pour ne pas mettre le feu au poudre ces proches conseillés disposait d’une formule préparé d’avance et exhortait le PM d’y aller mollement avec la formule que l’ont connais tous (immigration/argent)
    Alors voilà ce à quoi faut-il s’attendre avec le PQ « la peur et l’immobilisme »
    Parizeau à manqué le bateau, pourtant il aurait pu changer le cours de notre histoire et devenir un vrai chef d’État.
    Parizeau devrait plutôt écrire un livre sur comment ne pas réaliser l’indépendance.
    Autre point intéressant, ou était ces soi-disant souverainiste au lendemain du référendum perdu? « Comme un lézard sur une roche au soleil »
    DÉCOURAGEANT!

  • Archives de Vigile Répondre

    2 septembre 2009

    Je suis d'accord avec vous M. Parent. Le PQ ne fait pas ce qu'il est supposé faire, soit relier les écénements passés (hier, avant hier, il y a 1 an, 10 ans, 100 ans 250 ans) avec la nécessaire création de notre pays et mobiliser la population. La dernière idée qu'ils ont eu pour se faufiler est d'aller demander aux étudiants des idées pour la souveraineté énergétique et en deuxième de parler de souveraineté. La souveraineté énergétique est importante mais elle ne se réalisera jamais avec des fédés au pouvoir et en tant que province. Il faut réveiller le PQ et la population.
    Daniel

  • Gilles Bousquet Répondre

    2 septembre 2009

    M. Parent qui écrit : «Si le PQ pouvait renaître de ses cendres ce serait formidable sauf que si sa base militante (s’il y en a encore une) ne force pas Mme. Marois et ses sbires à prendre un peu de courage pour réagir, c’en est fait du Québec. »
    Écrire que le PQ est en cendre est déjà une autre claque au PQ. Le PQ ne me semble pas en cendre du tout. Il va chercher son plein de souverainistes à 33 à35 % vu que Québec solidaire lui a pris 6 à 8 % de gauchistes, plus extrémistes, pour un grand total d'entre 40 et 45 % de souverainistes au Québec, anglos et francos confondus.
    M. Paul Arcand ce matin, a dit à la radio, que M. Jacques Parizeau doit sortir un livre en novembre sur le comment procéder…genre…pour réaliser la souveraineté du Québec, si j’ai bien compris. J’attends la chose avec un grand intérêt.
    Trop de manifestations bruyantes ou de coups de gueules pour la souveraineté, par toujours les mêmes, ça finirait à faire plus peur aux fédéralistes qu’à les convertir, ce qu'il faut faire, avant d’aller plus loin parce que nous ne sommes pas assez nombreux pour nous sortir de la fédération actuelle.
    Ce n’est pas en tapant publiquement et continuellement sur le PQ et son ou sa chef que nous avancerons vers le but recherché.
    Vaudrait mieux militer dans le parti si on veut le changer à la place de demander à ses membres de le faire à notre place.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 septembre 2009

    « Un méchant peut donner un bon avis ; une chandelle pue, mais éclaire. »
    Victor Hugo

  • Archives de Vigile Répondre

    2 septembre 2009

    Ivan ,
    Non seulement tu es un méchant brise PQ mais qui plus est, tu parles de t'allier avec les méchants communissssssssss de Qs, alors, là , franchement tu aggraves ton cas !!
    La seule chose qui plaide cependant en ta faveur c'est que tu es tout de même un méchant indépendantissssssssss ,
    Pis un méchant défenseur des droits de ta province que tu aimerais voir être un pays , enfin.
    Pis un méchant défenseur de dire les choses comme tu les penses. ( encore que des fois , ça c'est embêtant tout de même ! )