[->archives/ds-souv/jl.html]Vous souvenez-vous de la décision de Bernard Landry d’écarter Josée Legault
de son cabinet? Le 5 décembre 2002, Mario Cloutier dans un article de la
presse rapportait ce que Paul Bégin pensait de Josée Legault : «elle
représente avec quelques autres la «conscience» du PQ». Suite à son
congédiement, Josée Legault s’exprimait en ces termes : «dans le contexte
actuel, la réélection du Parti québécois serait « un accomplissement
majeur, presque surhumain ». Des propos quasiment «prophétiques» si l’on
considère la dégringolade «nationale» du Parti québecois.
Sur le plan de la «cohésion» et de la «cohérence», la «bévue» reste
monumentale puisque les partisans de l’«option» souverainiste y ont vu
clair. Une rupture avec ce que Paul Bégin nomme notre «conscience». Eh!
Oui!
Sur ce point, le mandat de Monsieur Landry nous aura coûté cher.
De
toute évidence, un faux pas sur lequel Madame Marois devrait revenir,
question de mieux rallier ses troupes.
En tant que partisan de l’option
souverainiste, je suggère fortement au Parti de Madame Marois de
«rapatrier» un des plus beaux fleurons de notre «conscience» nationale.
Et
pour répondre à la question «Who Needs Josée Legault ?»: je répondrai
simplement: madame Marois, les Québécois, le Parti, voire tout un pays...
Nicodème Camarda
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4 commentaires
Archives de Vigile Répondre
13 novembre 2011Il est bon de rappeler que Bernard Landry a congédié Josée Legault et qu'il a embauché et gardé Maxime Bernier à son service.
Des années plus tard, on peut encore plus apprécier l'ironie de la situation.
Manque de jugement? Ou alors Landry-le-confédéraliste cache-t-il ses véritables allégeances politiques?
Jacques Bergeron Répondre
14 novembre 2007Certes, Madame Legault fait partie des «Grands» penseurs de l'indépendance du Québec.Il est certain, que depuis fort longtemps, on aurait dû lui «créer» un espace suffisamment grand pour lui permettre d'exercer un rôle à la hauteur de son talent.Chez nos dirigeants politiques on craint souvent que certaines personnes créent de l'ombrage aux «bonzes» de notre parti.Ce n'est certainement pas en mettant de côté Pierre Bourgault, Marcel Chaput, André Dallemagne , Anrée Feretti et autres «Grandes» dames indépendantistes, genre Josée Legault, que l'on fait avancer une cause.Malheureusement c'est ce qu'on a fait au Parti Québécois.Se priver de gens de cette qualité qui savaient faire passer les intérêts supérieurs du Québec et de l'idéal de son peuple, avant leurs intérêts,n'est certainement pas la meilleure idée qu'ont pu avoir les dirigeants du Parti Québécois.Ceci dit, je suis certain ,que malgré ces graves lacunes, le PQ aurait pu se faire réélire si ses «Dirigeants» et ses membres réunis dans le National et en assemblée générale, n'avaient pas oublié chemin faisant, que le seul et vai motif pour lequel nous voulons faire l'indépendance du Québec , c'est celui de vouloir se donner un pays de langue «française». En oubliant ce motif, les vrai-e-s indépendantistes n'avaient pas plus d'intérêt à élire le PQ, qu'à voter pour un autre parti qui lui promettait tous les avantages économiques que l'on pouvait avoir, et qu'il prétendait nous donner, en l'élisant? C'est ainsi, qu'en se situant dans la même pensée économico/philosophique qu'on est le plus vulnérable, ce que le Parti Québécois, alors dirigé par Bernard Landry a appris à la dure école politique.
Malheureusement, cela a permis à Jean Charest de sévir à l'assemblée nationale depuis plusieurs années, trop longtemp pour notre société et ses avantages sociaux, et l'arrivée quelques années plus tard, du «hableur» au vide intellectuel, Mario Dumont.Dois-je ajouter que ce n'était certainement pas en élisant «André Boisclair» , comme chef de notre parti, que nous avons démontré la plus grande perspicacité intellectuelle et la meilleurs stratégie politique. Comme moyen de suicide, il était difficile de faire pire.Jacques Bergeron, Ahuntsic, Montréal
Archives de Vigile Répondre
13 novembre 2007Attention! Je vois beaucoup plus qu'un simple poste de conseillère pour Mme Legault. Elle aurait dû être chef de parti.
Lui donner un poste de conseillère servirait à la museler. Elle a davantage d'impact par la voie des médias pour l'instant.
On se rappellera que le PQ a donné de beaux emplois naguère pour museler ses critiques les plus percutants. Par exemple, on a donné un bel emploi à Lise Bissonnette qui ne se fait plus entendre maintenant sur la scène politique.
Il y a ainsi des promotions qui sont assurément importantes dans la carrière des individus, mais qui privent de lumières la population.
Permettez-moi d'être égoïste, et de préférer l'éclairage. Les chroniqueurs indépendants de pensée et indépendantistes par surcroît sont trop rares.
Lionel Lemay Répondre
12 novembre 2007Madame Marois a besoin de personnes de la trempe de Josée Legault dans son entourage pour faire la promotion de la souveraineté. Avec Messieurs Curzi et Drainville elle formerait un trio formidable d'experts en relations publiques.
Il est inconcevable que le PQ n'ait pas de tribune hebdomadaire à la télévision pour expliquer ses intentions et les actions prévues pour nous amener vers la souveraineté.
Si le gouvernement peut payer une tribune hebdomadaire au PLQ, le PQ et les autres partis devraient bénéficier des mêmes avantages.