COVID-19

Jusqu’où ira le nombre de doses requises?

Le PQ peut-il retrouver sa vigueur?

Tribune libre



 


Depuis le début de la pandémie, quoique je ne fusse pas très convaincu de la pertinence de certaines mesures sanitaires, notamment la double vaccination, je me suis plié « docilement » à l’ensemble de ces mesures.

Récemment, le titre d’un article de CBC-Radio-Canada intitulé « Des personnes âgées ou vulnérables vaccinées risquent encore de mourir de la COVID-19 » m’a littéralement sidéré. En conclusion de l’article, on peut y lire : « Si vous ne pouvez pas avoir une troisième dose, alors vous devez agir comme si vous n’aviez pas été vacciné, parce que vous n’êtes peut-être plus protégé ». Ahurissant!

En termes clairs, si je ne reçois pas de troisième dose, je dois me comporter comme au début de la pandémie, à savoir reconfiné. C’est le jour de la marmotte qui reprend son cours. Pardieu, jusqu’où ira le nombre de doses requises pour être un jour définitivement immunisé contre la COVID-19 et tous les variants qui émergent et émergeront probablement…?  En réalité, je me sens pris dans un étau qui se referme petit à petit au fur et à mesure que les variants font subitement leur apparition!

Selon Rodney Russell, professeur d’immunologie et spécialiste de maladies infectieuses à l’Université Memorial de Terre-Neuve-et-Labrador,« les plus récentes données ont démontré que le vaccin perd de son efficacité après six mois et même avant. Et puisque les personnes âgées sont les premières à avoir reçu leur vaccin, elles sont les premières à voir une baisse de leur immunité »

Maintenant que j’ai mis le pied dans l’engrenage, il m’est difficile, voire impossible de reculer. À 74 ans, considéré comme une personne « vulnérable », je devrai me résigner à recevoir la fameuse troisième dose.

À quand la quatrième dose? Six mois plus tard?   

https://www.msn.com/fr-ca/actualites/other/des-personnes-%c3%a2g%c3%a9es-ou-vuln%c3%a9rables-vaccin%c3%a9es-risquent-encore-de-mourir-de-la-covid-19/ar-AAPFa4E?li=AAanjZr

Le PQ peut-il retrouver sa vigueur?

Actuellement, la Parti québécois (PQ) ne compte que 7 députés à l’Assemblée nationale, et selon les plus récents sondages Léger, la troisième opposition officielle croupit à 15 % d’intention de vote chez les francophones.

Son chemin risque d’être parsemé d’embuches si on se fie aux durs constats qu’ont dressés les militants, notamment les jeunes, lors du dernier Conseil national du parti. Incohérence dans les décisions, louvoiements dans les orientations, choix contestables sur divers dossiers, notamment sur la politique environnementale, sont autant de sujets que les politiciens se sont fait reprocher, particulièrement par l’aile jeunesse du parti.

Qu’à cela ne tienne, le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon (PSPP), a entrepris de sillonner le Québec avec son bâton de pèlerin dans l’intention de mobiliser les jeunes à la cause indépendantiste, arguant que « le PQ n'a pas mis tous les efforts par le passé et a peut-être tenu pour acquis que les jeunes étaient automatiquement en faveur de l'indépendance ».

Lors de son élection à la tête du PQ il y a un an, PSPP s’était engagé à être un chef constamment sur le terrain pour rebâtir sa formation politique, mais les restrictions sanitaires liées à la pandémie ont contrecarré ses plans. Il entend donc mettre les bouchées doubles cette année pour rattraper le temps perdu avant les élections d’octobre 2022…. Le PQ peut-il retrouver sa vigueur?

C’est St-Exupéry qui disait : « Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose... Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer ».


Henri Marineau, Québec


 


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Henri Marineau2093 articles

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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





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