J'aimerais bien savoir ce qu'aurait fait le père de Justin, Pierre-Elliott, s'il avait vécu en 2012, sur la question de la légalisation, la décriminalisation et la taxation du cannabis. Serait-il très ouvert à une nette libéralisation dans la même ligne de ces référendums gagnants dans les deux états de l'Ouest américain soit Washington et le Colorado alors que le petit pays latino américain de 3 millions d'habitants qu'est l'Uruguay a une grande longueur d'avance à ce sujet?
Justin dont le prénom vient semble-il de justice... finira-t-il par rappeler sa position passée nettement antiprohibition ? Les milliers de membres de son parti, le PLC, réunis en Congrès à Ottawa en janvier dernier n'ont-ils pas voté à 77% en faveur d'une loi en ce sens ?
Sa mère, Margaret Sinclair, n'a-t-elle pas été la Première fDame fumeuse au pays de joint et longtemps reconnue ensuite comme une grande consommatrice de mari durant son séjour au 24 Sussex Drive?. Margaret ne milite-t-elle pas maintenant contre le produit qui aurait provoqué, selon elle, ses actuels problèmes de bipolarité et de santé mentale?
Justin n'aurait-il pas avantage à se démarquer au centre gauche de Thomas Mulcair, le chef du NPD étant plutôt tiède dans ce dossier; en porte-à-faux même, de nombreux militants néodémocrates de Colombie-Britannique, province des plus libérales comme le Québec qui se sont révélés les régions canadiennes les plus antiprohibitionnistes et ouverts à une légalisation, sondages après sondages. BC et Québec longtemps bastion libéraux en plus pour un chef de parti qui souhaite un fédéralisme canadien?
Pourtant Justin "Justice" Trudeau n'aurait-il pas de belles leçons d'économie à servir maintenant à Stephen Harper en lui rappelant qu'une telle légalisation voire une vente et taxation dans les SAQ et LCBO créeraient d'une part de nouveaux emplois en succursales, mais aussi par cette récolte par des agriculteurs spécialisés dans de nombreuses régions? Ou en déjudiciarisant nos cours de justice ultra coûteuses en raison de l'embourbement du système de justice pour simple possession?
L'idée se servirait-il pas incontestablement à soutirer ce commerce et économie souterraine des mains de groupes mafieux et criminels comme ceux qui circulent à la Commission Charbonneau? Cette taxation du cannabis ne serait-elle pas tout aussi rentable sinon plus rentable pour notre économie, québécoise et fédérale, que tout système de redevances minières?
Sans compter qu'au niveau de la santé, du commerce, de l'agriculture tous ces champs sont de compétences provinciales et que même dans son récent budget Nicolas Marceau, encourage les ventes illégales de cigarettes en haussant le paquet et la cartouche. Sans compter également que chaque année, selon divereses recherches sérieuses, plus de 7 000 persosnnes meurent de surmédication de comprimés aussi banals que l'Aspirin alors que le pot, même de très mauvaise qualité présentement, n'a jamais tué personne à ce jour selon pour simple
Légaliser, décriminaliser, vendre et taxer un cannabis de qualité contrôlée serait même l'un des meilleurs et incontestables moyens en plus de faire augmenter le PIB du pays et des provinces; enjeu nettement défendu par ce Stephen Harper lorsqu'il présidait ce houleux (dans la rue) et ultra coûteux - 1 milliard! - Sommet des chefs d'État du G7 et du G20 à Toronto en 2010?
S'il veut réellement se montrer ouvert aux revendications québécoises historiques qui souhaite rapatrier divers pouvoirs, Justin Trudeau devrait même suggérer que l'application pleine et entière du Code criminel canadien pourrait relever sous un gouvernement PLC en totalité du provincial; le Québec par exemple et BC tout autant, n'auraient plus à subir les politiques militaristes, anti registre des armes ou celle loi sur les jeunes contrevenants ou anti centres d'injections supervisées que préconisent les revenchards sénateurs Jean-Hugues Boisvenu et celui qui tire les ficelles, le pétro créationniste Stephen Harper?