9 Avril 2013
Amnistie royale
À l’instar de l'ex-lieutenante gouverneure du Québec Lise Thibault accusée de fraudes et d'abus de confiance demandant l’amnistie royale la direction du port de Québec invoque à son tour la protection de la reine dans le dossier controversé de la présence de nickel à Limoilou.
En effet le bras maritime du gouvernement fédéral, par l’entremise du Port de Québec, tente de se soustraire à la Loi québécoise sur la qualité de l’environnement en invoquant la Constitution canadienne.
En tant que bon citoyen corporatif le port de Québec doit se soumettre aux lois et règlements de la province où il se situe et fait des affaires. Où est le premier magistrat de la ville Régis Labeaume dans ce dossier lui qui accuse la centrale des syndicats de Québec (CEQ) de mauvais citoyen corporatif.
Pourquoi le maire ne lance t’il pas d’ultimatum aux dirigeants du port comme il l’a fait avec sa menace à l’association des marchés financiers (AMF) dans le contrat sur la construction du nouvel amphithéâtre.
Il est vrai que le maire ne veut pas trop en parler car cela nuit à l’image de la ville.
Une fois de plus Harper se fout du Québec et bafoue nos droits légitimes.
Laissez un commentaire Votre adresse courriel ne sera pas publiée.
Veuillez vous connecter afin de laisser un commentaire.
2 commentaires
Gabriel Proulx Répondre
9 avril 2013Toujours plus de « deux poids, deux mesures » fédérales canadiennes.
Comment ça se fait que nos élus souverainistes ne tiennent pas le même discours qu'ici ? Ce serait tellement facile ! Dans les sondages, les appuis à la souveraineté (je préfère l'indépendance) monteraient en flèche libre !
-Gabriel Proulx, Saint-Eustache
Archives de Vigile Répondre
9 avril 2013C'est pas croyable!