(En réaction au texte de Mme Ndèye Faty Sarr, «Je refuse la sigmatisation» - Ce qui m'a frappée dans le texte signé par Mme Ndèye Faty Sarr, étudiante au doctorat en sociologie, c'est justement son ignorance sociologique du pays d'accueil.
En effet, elle semble ignorer que l'obédience, la soumission religieuse, forçait notamment les femmes d'ici à se coiffer dans les églises. Heureusement, nous avons évolué! Mme Faty Sarr parle de la «la violence psychologique dont les femmes portant le hijab [seraient] victimes ici au Québec» (sic). Ignore-t-elle que la réelle violence vient plutôt de la pression des fanatiques prêts à tuer femmes et fillettes qui refusent de porter le hijab? C'est même arrivé ici, au Canada. De plus, porter le hijab est peut-être un signe de modestie, dans les pays où presque toutes les femmes sont voilées, mais dans les pays modernes, l'étalage de signes religieux ostentatoires comme le hijab est plutôt le contraire, c'est-à-dire de l'exhibitionnisme religieux, du show-off religieux.
Enfin, les propos les plus sages que j'ai entendus sur le hijab sont ceux d'un grand humaniste, Albert Jacquard, qui a écrit: «Si le foulard islamique n'était qu'une façon de s'habiller, il ne poserait pas problème. Mais le foulard islamique est une façon d'affirmer qu'une jeune musulmane, pour être fidèle à sa religion, doit le porter. Il s'agit donc d'une pression sur celles qui jugent bon de n'en pas porter. À ce titre, il ne peut pas être toléré.» Une chose qui irrite beaucoup les Canadiens, Madame, ce sont ces personnes qui, comme vous, jouent les victimes et se croient persécutées parce qu'elles veulent nous imposer un retour en arrière, soit l'imposition de leurs signes religieux ostentatoires dans l'espace public, espace que la majorité souhaite davantage laïc que religieux !
Lise Warren-Lalonde, Shawinigan
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