Jacques Cartier, une autre réflexion - Serge Joyal, Sénateur du Canada
S'adressant à l'historien Pascal Alain en réplique à son article intitulé « 1534-2009: 475 ans plus tard... - L'héritage de Jacques Cartier » - Le Devoir - 2009 07 25, [le Sénateur du Canada Serge Joyal->21021] nous fait une leçon de rigueur... sophistique...
« ... vu l'intérêt que je porte personnellement au rôle historique qu'a joué Jacques Cartier dans le développement du Canada... »
... dans le développement de... la Nouvelle-France... NUANCE !
Parler de Canada ancien, région de la colonie de France, avec l'Acadie et la Louisiane, pour parler du Canada actuel est un abus propagandiste qui a fait de Champlain le premier Gouverneur général du « Canada », ce qui fut la risée du 400e canadianisé. Aujourd'hui on apprend qu'il n'y a pas que les Conservateurs qui veulent canadianiser le Québec par Nouvelle-France interposée. Les libéraux aussi ne s'en privent pas...
Parler du Canada de Jacques Cartier c’est parler de la Nouvelle-France. Jacques Cartier n’a joué aucun rôle dans le développement du Canada actuel. Il a ouvert la porte à la suzeraineté de la France souveraine sur ces nouveaux territoires qui ont été par la suite Conquis par les Britanniques. La région française du Canada n’était qu’une des régions françaises de la Nouvelle-France, il y avait aussi l’Acadie et la Louisiane et la Baie d’Hudson, et ce n’est pas le Canada actuel que je sache, pour cela il faudrait que l'Acadie n'en soit pas partie et que la motiée des États-Unis, soit le Canada...
« Même à son époque, les côtes du Canada étaient déjà connues par les pêcheurs et habitées par plusieurs populations autochtones. »
Ce ne sont pas les côtes du « Canada » qui sont alors connues, car c’est Jacques Cartier qui a nommé ce territoire bordant le Saint-Laurent. Ce n’étaient que les Côtes d’une « Terra incognita » qui du reste s’étendaient bien au sud du Canada.
« Dans la même veine, vous omettez également de mentionner que Champlain a participé avec Pierre Dugua de Mons (un autre de ces explorateurs protestants) à la fondation de l'Acadie en 1604, comme si l'Acadie n'était pas un élément essentiel du fait français au pays. C'est un peu vite pour un peuple qui a tant de mérite d'avoir survécu. »
Sauf que… l’installation de 1604 elle aussi ne fut que temporaire… Les Anglais « en 1607, fondent Jamestown » et s’installent en Nouvelle-Angleterre, puis ils détruisent le peu d’installations françaises en Acadie. Ce n’est que « par le traité de Saint-Germain-en-Laye signé le 29 mars 1632 que s’opère ] le retour sous l’autorité de la France de tous les lieux occupés par les Anglais en Acadie. » ( [Wikipédia ) et que commence la vraie colonisation française de l’Acadie. 24 ans après la fondation de Québec. Les Acadiens sont les descendants de telle colonisation n’ayant débuté en fait qu’à compté de 1634. Si l’on fait impasse sur ce défaut de continuité autant dire que l’installation britannique en Acadie de 1605 à 1632 fait de l’Acadie non plus un territoire de la Nouvelle-France mais bien un territoire Britannique…
« Et pendant les trois ans que durèrent les négociations qui aboutiront au traité de Paris du 10 février 1763, l'Angleterre était tout étonnée que la France ne cherche pas à reprendre le Canada dans ce processus de négociations. Le ministre français Choiseul était formel: c'en était fini de l'aventure canadienne, coûteuse et déficitaire. »
Faux, si Choiseul avait choisi le camp du lobby du sucre, celui de la fourrure n’a pas pour autant désarmé et ce n’est qu’à l’arraché que la France a choisi de camp du sucre. Ce n'est pas pour rien que les négociations durèrent si longtemps...
L'Histoire-fiction - Le n'importe quoi canadianisateur
Mais le comble du sophisme jovialiste canadianisateur est la dénonciation de l’Histoire-fiction par une autre…
« Peut-on imaginer ce que serait le Québec aujourd'hui s'il était devenu à cette époque un État américain ? »
Oui on peut l’imaginer et les oeillières canadianisatrices peuvent autant obscurcir son déploiement.
« Probablement une enclave linguistique un peu marginale, analogue à celle des Cajuns en Louisiane, même si Napoléon leur garantit l'usage de leur langue et de leurs droits lorsqu'il les vendit aux Américains de Jefferson en 1803. »
Comme si pouvaient être comparées les populations, leurs diverses implantations, leurs nombres, leurs situations géographiques et géopolitiques, leurs alliances avec les Premières nations !? Comme si nous aurions pu moins nous battre pour survivre contre les États-Uniens, que contre les Britanniques…
Ici on fait de variables des constantes pour obtenir de l’équation fictionnelle, le résultat canadianisateur voulu, les Britanniques nous ont sauvés de la France et des démocrates républicains des États-Unis, et la monarchie Britannique n’a pas voulu nous assimiler, n’a pas réservé les crédits consenti aux colons britanniques pour le peuplement de l’Ouest du Canada à ses seules populations britanniques nous vouant coincée sur des terres de roches, à l’exil économique aux États-Unis. Sans l’exode de milliers de Québécois nous serions non pas ± 7M d’origine française au Canada mais près de 18M. En effet on estime à 10M les États-Uniens d’origine française…
« Les Canadiens français n'ont pas suivi Papineau en 1849, un chef pourtant fort, adulé et charismatique. Et ils ne s'en portent que mieux aujourd'hui. »
Que mieux ? Qui peut le dire !? ET comment on se porte aujourd'hui, ce n’est certainement pas parce que les Britanniques nous ont fait des cadeaux. À moins que, le fait de nous vouer à l’assimilation programmée par la fine fleur de sa nation impériale coloniale, en la personne de Lord Durham, soit un gage bienveillant. C’est bien plutôt parce que nous nous sommes battus pour survivre contre l’assimilation britannique que nous sommes toujours là. Et cela n’aurait pas changé si nous étions devenus avant la Floride l’un des premiers nouveaux États des États-Unis.
« Évidemment, nous sommes là dans l'«histoire-fiction» et non plus dans l'Histoire proprement dite. » Vraiment !?
Dénoncer l'histoire fiction par... la l’histoire-fiction-canadian, est le sophisme canadianisteur révisionniste négationniste par excellence, Est-ce bien ça cher Sénateur… s’en tenir aux faits et aux documents historiques ?
Vérité incontournable et « réalité historique » beaucoup plus nuancée
Serge Joyal est un homme cultivé et qui sait vivre, cela ne l'empêche pas de nous abreuver en toute civilité d'une prose sophistique à souhait, partisan qu'il est d'un État du Canada abusif et illégitime jamais soumis sur le territoire national du peuple souverain du Québec au OUI qui le validerait.
Non seulement il reprend le collier du Vice-Roi John Ralston Saul qui nous dit qu'il n'y a pas eu Conquête mais Cession, et nous dit que nous avons tout simplement été abandonnés par la lignée de LOUIS XV, bien avant qu'il signe l'Acte de Cession. Comme si un peuple pouvait être objet de Cession ? Comme s'il n'y avait pas eu Conquête ! Comme si la France n'avait aussi été contrainte par la force brute et obstinée des armées britanniques. Comme si elle avait pu envoyer des renforts. Or, le féru d'histoire ignore ou fait mine d'ignorer qu'un océan nous séparait de La France et que pour le franchir en temps de guerre, encore faut-il avoir la maitrise des mers, et les britannique l'avait cette maitrise au Nord comme au Sud.
Les Britanniques sauveurs de la patrie québécoise
Quant à l'abandon de la France, il est avéré. Mais cela justifie-t-il pour autant la Cession et la Conquête d’un peuple et de son territoire ? Même abandonnés par la France, même si peu aidé par elle, nous avons pu implanter ici une vie parfaite pour nous et c’est pourquoi avec nos alliés des Premières nations nous avons défendu notre patrie avec acharnement et courage contre l’envahisseur britannique et ses armées acharnées et barbares. Nous aurions pu très bien survivre sans la Conquête avec ou sans la France dont nous aurions pu nous dissocier en même temps que ne l’ont fait les États-Uniens, ou sinon, à la faveur de la Révolution Française. Ce qui nous aurait épargné le fait d’être vendus par Napoléon. Il n’aurait pu vendre la Louisiane puisqu’elle aurait avec nous fait partie de l’État du peuple souverain du Québec souverain, cette Nouvelle-France devenue indépendante de la France. Comme si les britanniques nous avaient sauvés...
N'importe quoi ! L’Histoire-fiction canadianisatrice qui nous sauve ne passe pas… N’a jamais passé. Tout comme le Canada abusif et illégitime actuel. Tout ça, n’est qu’une colossale et coloniale histoire-fiction. Elle existe comme fiction, fondée sur une fiction de liberté pourtant jamais nommément exprimée, mais bientôt elle fera place à une réalité historique incontournable. Ce peuple souverain du Québec fondera sur son territoire national un État démocratique valide à la légalité légitime, ce que n’est pas le Canada actuel. ET il sera clair que ni Jacques Cartier ni Champlain ne sont les fondateurs de quoi que ce soit d’autre que du Québec souverain.
La honte d'un peuple - Faire d'un autre son objet
Ce jour là, les canadians auront à vivre avec le fait que leurs parents et leurs ancêtres ont entretenu si longtemps une fiction historique qui les a fait propriétaire d’un peuple et de son territoire national si longtemps parce qu’ils les auraient obtenus en tant que pur « objet » de propriété sous Cession d’un Souverain qu’ils ont vaincu par les armes et le feu de leurs armées ravageant, incendiant, violant, déportant tout un peuple. Comme si un peuple pouvait être objet de Cession !? De gré à gré, sans leur gré, puisque jamais on le leur a nommément demandé leur gré. Il s’agit donc de contrainte de force, d’enfermement par les armes, par la contrainte politique et maintenant par le sophisme négationniste et révisionniste réactionnaire canadianisateur. Toujours dans un État n’ayant jamais obtenu le libre et démocratique OUI qui le validerait. Ce « plusse meilleur pays au monde » !
Je ne sais pas quelle fiction les canadians pourront inventer alors pour oblitérer cette indignité historique, ni ce qu’ils pourront développer pour l’assumer, mais je n’aimerais pas être à leur place. Le mieux pour ce peuple du Canada, serait pendant qu’il en est encore temps pour se racheter, qu’il cesse de prétendre qu’il n’y a pas eu Conquête mais plutôt Cession. Comme si nous ravaler au rang d’objet valait mieux que d’être Sujets de Sa Majesté Conquérante comme le prétend John Saul et le servile Conquis Serge Joyal ? Ce peuple canadian ferait mieux de prendre le parti de la démocratie qu’il prétend défendre jusqu’aux confins de l’Empire états-uniens avatar de l’Empire d’où il tire ses origines, en comptant nos morts alors qu’il n’attends que de se retirer de ce bourbier dans lequel il nous a encore fourré, contre notre gré.
Ce peuple canadian devrait se réveiller et cesser de laisser leur pays entre les mains d’une minorité activiste affairiste occulte qui se pare des Ors de la monarchie, Sénateur à la clé, pour lui imposer un État de tutelle jamais nommément soumis aux voix du peuple, ce n’est qu’alors, comme nous, se libérant de son histoire impériale coloniale, qu’il pourrait à nos côtés rétablir la dignité de non nom en luttant pour que nos deux peuples souverains dès lors amis, se donnent chacun un État librement consentit, correspondant chacun à leur libre et souverain désir, Premières nations en sus.
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19 commentaires
Archives de Vigile Répondre
11 août 2009Un opinion intérressante sur Voir.ca relativement au dit sujet.
Je vous laisse le lien internet pour consultation, faite l'effort de le consulter.
http://www.voir.ca/blogs/christian_quesnel/archive/2009/08/11/venger-1759-160.aspx
Intéressant l'idée dans la section commentaire et la citation.
Archives de Vigile Répondre
7 août 2009P.S.
Merci de m’avoir donné l’occasion de parfaire et d’approfondir mes connaissances à cet égard. J’ai pu grâce à votre concours documenter mieux mes intuitions fondées sur une connaissance approximative et lacunaire de l’histoire de notre peuple et de celles de nos voisins états-uniens.
En espérant qu’il en est de même pour vous. En fait pas tout à fait… En espérant que cette occasion de documenter par les liens afférents vos… intuitions par trop assujetties à la propagande séculaire britannique et à ses avatars canadianisateurs ait pu les transformer en connaissance libre de ce si pernicieux et délétère héritage. ;-)
Je crois qu’il vaut toujours mieux aller soi-même aux sources pour valider ses intuitions ou la science des autres. Et vous invite à faire de même avec la mienne, pour peu que vous fassiez de même avec celle de celles et ceux qui vous inspirent, en l’occurrence celle des Britanniques et de leurs successeurs canadianisateurs qui nous en imposent toujours un peu trop.
Doit maintenant s’imposer ici ce que nous sommes et non plus ce qu’on a prétendu ou qu’on prétend être ce que nous sommes. Nous devons construire nos propres abstractions, comme ils construisent les leurs quand il est question de définir ce qu’ils sont. Nous sommes incompétents à les définir et ils le sont tout autant quand ils veulent nous définir, d’autant quand c’est pour nous faire éternellement Conquis. Nous sommes la seule Autorité capable de ce faire, librement et consciencieusement en soulevant chaque pierre des abords de ce Fleuve Humain de la Connaissance, ravagés par des siècles de pollution colonisatrice britannique aujourd’hui produite par une minorité ploutocratique activiste canadianisatrice.
Archives de Vigile Répondre
7 août 2009Suite 4/4
Des papiers en règle
Cette Autorité suprême démocratique qui est la nôtre dès lors que les Sans-papiers que nous sommes décident de ne plus subordonner leur délivrance au bon vouloir et à l’Autorité supposée légitime des autres, qui eux, savent à quel point l’abstraction qui les Constitue est primordiale et à quel point ses termes doivent correspondre à la réalité concrète qui est la leur.
Les NÔTRES papiers, crayons, mots, phrases et règles
Ces termes qu’ils conçoivent et rédigent eux-mêmes parce qu’il ne saurait être question du fait que d’autres le fassent à leur place et qu’ils couchent sur des papiers formant des Actes qu’ils se donnent eux-mêmes, conscient qu’ils sont du fait qu’ils ne peuvent être que la seule Autorité en la matière, jaloux qu’ils sont de ne la jamais assujettir à aucune autre que la leur.
Nous, qui nous nous contentons de la réalité concrète pour survivre, sans papiers, en cela pétrie d’une culture des Premières nations fondées sur la parole donnée, nous apprenons chaque jour depuis 250 ans, à quel point l’écart est grand entre l’abstraction des Actes fallacieux qui nous sont imposés et qui nous gouvernent et la réalité concrète. Le jour où nous comprendrons que l’abstraction des papiers qui nous régissent, nous régissent… nous aurons compris qu’il nous faut nous-mêmes nous constituer en tant qu’Autorité suprême démocratique et souveraine seule capable de concevoir les termes abstraits exprimant notre réalité concrète, seule capable de les approuver pour répudier nommément de nos voix tout État qui se prétendrait apte et légitimement capable de s’en passer pour se lui, fallacieusement prétendre une Autorité capable d’assujettir la nôtre à la sienne.
À la petite école de la Vie des peuples
À la petite école de la Vie des peuples, nous y allons tous les jours, pour y apprendre à écrire. NOUS, « Les Gens de mon pays, …] gens de paroles / Et gens de causerie / Qui parlent pour s'entendre / Et parlent pour parler / Il faut les écouter… » Gilles Vigneault - [Les Gens de mon pays - ( Je vous entends parler le liberté )
Il faut les écouter… Mais on ne les écoute pas et pour cause, causer ne compte pas, ça fuit, ça passe, les écrits restent, dans la vraie vie concrète, comme dans la Vie des peuples. Il ne faut plus chanter qu’il FAUT les écouter. Ce falloir et la faille de notre action. Il ne FAUT pas écouter, il faut ÉCRIRE. Nous avons suffisamment écouté, maintenant il faut écrire.
Apprendre à écrire maintenant que nous savons lire
Il NOUS faut transformer NOTRE parole en Actes, en écrits, selon la règle de NOTRE grammaire, pour faire de NOS maux et NOS mots, le baume de guérison de la blessure de la Conquête qui a fondé « l’État ontologique » du peuple souverain du Québec, celui-là qui doit maintenant être logique, et incarner l’abstraction de sa réalité dans non plus seulement des maux chantés, mais des mots écrits. NOTRE existence ontologique doit maintenant s’incarner dans la réalité d’un État du Canada répudié, dont l’esprit et la LETTRE doivent être répudiés dans un ACTE fondateur. ( Voir Jean-Claude Pomerleau - Vigile - 13 sept. 1759-2009 - La Conquête VS L’Acte de naissance d’un peuple sans Souverain )
Il nous faut maintenant ÉCRIRE le mot LIBERTÉ dont entendait PARLER le poète quand il a ÉCRIT sa chanson. Pour l'écrire là où ça compte, DANS l'ÉTAT, dans une INSTITUTION de l'ÉTAT.
P.S.
Merci.
Suite ici-bas
Archives de Vigile Répondre
7 août 2009Suite 3/4
Ce défaut de conscience et de clarté qui, instrumentalisée par les canadianisateurs, nous ferait privilégier la concrétude des choses CONTRE la capacité d’abstraction humaine, dénonçant l’intellectualisme, les intellectuels, nous ABSTRAIT, nous isole du monde concret de l’État, des États des Nations-Unis qui lui est fondé sur les ACTES ABSTRAITS incarnant sans écart, la réalité concrète des peuples, SAUF le nôtre.
Et il faudrait abonder !? Vraiment !?
Un monde en mutation
La ploutocratie multinationale résiste et doit combattre ferme pour assurer sa survie contre le peuple, cependant qu'elle pense pouvoir s'imposer un jour de plus, un jour à la fois, par une incessante fuite en avant qui dilapide les ressources naturelles jusqu'à épuisement. La menace de catastrophe écologique accélère la nécessaire transformation d'un monde dominé par une minorité qui ne pourra plus dominer les peuples grâce à la monopolisation des ressources et les capitaux centralisés générés par un développement pyramidal sans limites. Les peuples les plus riches et développés n'acceptent plus de socialiser les risques et de ramasser les poubelles d'un tel développement irresponsable. Le défi est de faire en sorte que le 1/3 monde ne soit pas encore la planche de salut de tel système sans issue. Ce pourquoi on a nié si longtemps que le réchauffement de la planète était causé par l'activité humaine.
La crise économique des papiers commerciaux, la crise du capitalisme actuel en fait, démontre la fragilité des abstractions quand est toléré l’écart entre elles et la réalité. La puissance sur papier des ploutocrates est factice. Celle des canadianisateurs, celles des États-Unis n’est rien contre la puissance de la réalité des peuples quand ils s’inscrivent sans écart dans la réalité du monde abstrait qui est le nôtre aujourd’hui dans cette civilisation humaine carburant à l’abstraction de sa réalité.
Cette crise n'est qu'une des secousses causées par ce réalignement obligé de l’écart entre abstraction idéologique et réalité du développement irresponsable qui pourra ou pas le transformer en développement durable fondé sur autre chose que le principe de croissance infinie. La thèse de l'autorégulation du « marché », ce bar ouvert à la mainmise occulte d’une ploutocratie aujourd’hui multinationale, a fait long feu. Et, c’est par la contradiction même du postulat abstrait d’une croissance infinie n’ayant pas de lien viable avec la réalité concrète que s’effondre le système abstrait. Il s'est depuis trop longtemps engagé dans une impasse en espérant que son cul-de-sac soit atteint le plus tard possible. Et cela a commencé par la découverte des Amériques.
Vous prétendez que cette abstraction, prétendez que la puissance de cet esprit de Conquête n’a pas de limite. Je prétends que la réalité concrète a toujours le dessus. En l’occurrence, ce que nous sommes et le territoire que nous habitons. La réalité concrète, la conformation de notre territoire, sa situation excentrique et périphérique nous a protégés, comme l’expose fort bien M. Sauvé. Sauf la malchance entourant les funestes et défavorables les circonstances de la Bataille des Plaines du 13 septembre 1759, la réalité concrète de la situation des États-Unis n’auraient pas permis notre Conquête. Du moins, l’évidence du contraire est tout ce qu’il y a de plus suspect et contestable.
L’abstraction fondatrice
Ce qui change le donne canadianisatrice qui fait tout pour que nous nous percevions comme voués irrémédiablement à la tutelle d’une Autorité supérieure à la nôtre.
Suite ici-bas
Archives de Vigile Répondre
7 août 2009Suite 2/4
Ces Actes fondateurs de l'État valide et légitime, sont la matérialisation d’abstractions sociétales, politiques et économiques sans lesquelles la sophistication de nos civilisations humaines s’effondre pour redevenir purement concrète, primitive.
La crise des « Papiers commerciaux » le démontre d’évidence. L’abstraction contenue dans les papiers peut tolérer un écart entre la réalité concrète et sa représentation abstraite mais jusqu’à un certain point de rupture où leur valeur s’effondre. Ce pourquoi les termes du contenu abstrait des papiers a tant d’importance. Ce pourquoi des guerres sont engagées sur ces termes.
La réalité de l'Abstraction VS L'écart entre abstraction et réalité
Ce pourquoi un écart entre les termes abstraits de nos papiers et la réalité concrète a tant d’importance. Par exemple un écart trop grand reflété dans équation mathématique concernant la planification sur papier de la gestion de nos ressources naturelles et humaines peut engendrer de faux résultats qui ne manqueront pas d’engendrer ici, famines ( Chine communiste ), là, disparition de ressources naturelles ( Pêches et Océan Canada – Forêt du Québec ), ici et là, excès de pollution provoquant un réchauffement planétaire bientôt irréversible qui ne pourra qu’assurer à terme la disparition même de la vie sur terre si rien de ce qui pourra être fait parvient à renverse la tendance millénaire de l’Humanité.
L’Île de Pâques est l’emblème même de la turpitude abstraite humaine. Aujourd’hui caillou laminé par les vents Pacifiques, jadis île luxuriante d’une civilisation hyperdéveloppée, cette transformation radicale a été provoquée par l’obstiné refus de moduler l’abstraction en fonction d’une réalité concrète qui a assuré la déforestation délétère de l’île, pour produire, transporter et installer d’immense ouvrage de pierre incarnant la puissance des puissants, jusqu’à l’abattage du dernier arbre, malgré les révoltes qui ont tenté de sursoir à cette surenchère d’abstraction qui cimentait l’organisation de cette civilisation millénaire.
Nos Papiers et nos droits
Nous, nous sommes les Sans-papiers de l’Histoire des peuples, nous vivons dans la clandestinité d’un État qui ne nous reconnait pas même d’existence en tant que peuple démocratique et souverain. L’écart entre notre réelle existence et les termes inscrits sur les Papiers de cet État du Canada ayant obtenu les siens de l’Empire britannique auquel il succède sans rupture, État abusif illégitime jamais nommément soumis à nos voix libres et souveraines, est criant et cet écart atteindra son point de rupture le jour où nous prendrons pleinement conscience de l’importance des termes de cette abstraction qu’est le Canada dans les Actes qui le fondent… sans nous, hors ce que nous sommes. Ce jour-là, nous invaliderons tout État qui prétendra que cet écart n’a pas d’importance. Du coup, il ne pourra que s’effondrer, son abstraite prétention n’ayant plus cours légitime et légal selon la réalité concrète que nous sommes et que nous pourrons incarner dans une abstraction sans écart avec la réalité, dans la réalité d’une Constitution qui sera la nôtre. Dans une abstraction sans écart et partant capable de participer à l’abstraction du monde des Nations-Unis.
NOTRE capacité d'ABSTRACTION contrée pour nous ABSTRAIRE
Ce n'est pas l'abstraction qui doit être répudiée
Certainement pas au profit d'une réalité qui devrait se passer d'abstraction, mais bien l'ÉCART entre ABSTRACTION et RÉALITÉ qui doit être comblé. ET, nous sommes les seuls à pouvoir le faire ce qui pourrait le combler, et nous combler d'aise ce faisant.
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Archives de Vigile Répondre
7 août 2009Suite 1/4
En consultant les textes historiques on est à même de comprendre que votre vision qui nous fait d'office et artificiellement Conquis, est lacunaire et tient pour acquis ce que ce TIGRE de PAPIER veut nous faire croire, pour nous affaiblir.
Titres de papiers
La puissance supposée des États-Unis est artificielle. Ce n'est bien que parce que le reste du monde la tolère qu'elle peut s'imposer. Une puissance qui n'est en fait qu'une « Entente cordiale » qui permet aux États de ce monde de vivre une certaine « stabilité ». En échange, cette puissance vit sur le crédit qu'on lui accorde. Si le monde retire son crédit, les États-Unis s'effondrent.
Les États-Unis, les Occidentaux, et leurs ploutocraties alliées respectives bien sûr en tirent parti. Des États et leurs peuples en souffrent et des populations entières sont affamées et asservies. Et c'est un ordre mondial dont nous profitons passivement, gavés que nous sommes des miettes qui tombent de la table, et cet ordre mondial doit être changé.
La géopolitique qui nous favorise et protège
Notre situation géopolitique comme le démontre bien René Marcel Sauvé dans maints écrits dans Vigile, nous a favorisé et il s'en est fallu de peu pour que nous ne soyons pas Conquis par les Britanniques, et cela aurait très bien pu nous assurer un passé et un présent fort différent. C'est pourquoi l'évidence d'un supposé destin inévitable de Conquis ne repose sur rien d'autre que du vent. Les difficultés rencontrées par les Britanniques pourtant puissance mondiale de premier plan, le fait qu'ils aient dû s'y prendre de plusieurs manières et plusieurs fois montrent que même très largement inférieurs en nombre et en puissance, le succès de la Conquête n'est dû qu'à un concours de circonstances qui par chance a été favorable Britanniques, concours que nous avons donc perdu in extremis dans un siège qui n’allait nulle part et qu’ils devaient lever pour quitter avant l’hiver.
En renversant qu'une seule petite donnée, les choses auraient pu basculer en notre faveur et cette dernière défaite d'un immense Empire aurait sonné le glas des agressions à notre endroit, puisque telle puissance après tant d'insuccès s'y serait définitivement cassé les dents. On est loin de cette appréciation fallacieuse qui nous ferait d'emblée faibles et inéluctablement Conquis et à laquelle vous avez d’emblée adhéré jusqu’à maintenant.
Dans le contexte de l'époque que vous citez, le défaut de papiers des États-Unis aura mis presque 100 ans à se régler de manière à voir en 1865 la Constitution des États-Unis amendée pour abolir l'esclavage. 1865 12 06 : Ratification du 13e amendement. « Cette guerre provoqua la mort de 620 000 soldats et fit un nombre indéterminé de victimes civiles. Elle est la guerre la plus meurtrière qu'aient connue les États-Unis à ce jour (plus que tous les autres conflits réunis) » Wikipédia - Guerre de Sécession - 1861-1865
Les ACTES du peuple - Le peuple en ACTES
L’importance des papiers, de leurs termes, des Actes qu’ils supportent, est primordiale et déterminante. Des guerres, des famines résultent des disputes à leurs égards quand ils sont collectifs, et des personnes ont droit ou n’ont pas droit de Cité s’ils en sont dépourvus. Ceux-là sont accordés en vertu de critères déterminés et spécifiques. Les Sans-papiers doivent vivre dans la clandestinité, privés de droits et de devoirs, et ils sont déportés s’ils ne peuvent les présenter à qui de droit.
Pourquoi ?
Parce qu’ils sont le fondement même des civilisations développées dans l’abstraction que l’esprit humain peut développer pour les rendre concrète grâce à elle quand l'abstration de ses Actes peut s'incarner sans écart dans l'État.
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Archives de Vigile Répondre
7 août 2009M. Gingras,
Que voulez-vous dire « sans guerre civile » ? Autant dire sans les États-Unis. La Guerre civile états-unienne est l'aboutissement d'un conflit qui a pétri son Histoire depuis sa fondation le 14 juillet 1776. Ce conflit en faisait un État désuni et faible, il n'aurait absolument pas eu, ni les ressources, ni le temps, ni les forces, ni l'intérêt pour envahir le Québec et ses quelques arpents de neige.
Les États-Unis n'étaient pas unis, et ils étaient déchirés entre le protectionniste Nord industriel et le Sud agricole, tourné vers ses exportations européennes.
Avant la guerre de Sécession, les États-Unis n'auraient pu entrer en guerre. Le Gouvernement confédéral n'était pas assez fort et chacun des États partie de l’UNION en avait plein les bras avec leur propre développement. L’urgence et la complexité de la résolution des problèmes auxquels étaient confrontés les États-Unis de l'époque monopolisaient toute leur énergie, leur attention, leurs énergies et leurs capitaux.
Le gouvernement « fédéral » n'était rien... qu'un bout de papier. « États-Unis » était la vraie réalité. Il s'agissait bien d'États pratiquement souverains, unis... et selon leur proximité sur un axe Nord Sud.
« [ L'instance Confédérale ] est incapable notamment d'imposer des taxes ou de contrôler le commerce entre les États de l'Union. Elle n'est qu'une « alliance » entre les 13 États fondateurs, écrite rapidement pour parer au plus pressé, en l'occurrence s'unir contre la métropole britannique. »
Comment voulez-vous faire la guerre sans trésor de guerre, sans capacité de le constituer, sans pouvoir de générer des revenus fiscaux ? Vous plaquez une conception moderne de la réalité des États-Unis, anachronique à une réalité historique qui n'a rien à voir avec ce que sont aujourd'hui les États-Unis, justement parce qu'ils sont parvenus à régler les problèmes liés à l'exercice de leur expansionnisme qui n'a pu se produire qu'après la Deuxième Guerre mondiale de manière à en faire la 1ère puissance mondiale.
Un tigre de papier
La puissance états-unienne n'est que récente et s'est toujours heurtée à ce défaut de papiers. Ses papiers à l'époque que vous citez, sa Constitution, les faisaient divisés, impuissants. La puissance n'est qu'une question de papiers. Ce qu'ont bien compris les communistes vietnamiens en inventant le slogan « Tigre de papiers ».
Votre compréhension erronée participe d'un même déficit de papiers.
Suite ici-bas
Serge Gingras Répondre
7 août 2009Je ne crois pas que la conquête du Québec aurait été faite si tard. Je vois cette conquête se réaliser entre 1825 et 1875, sans la guerre civile qui a ruiné l'économie américaine, dette de 112 ou 122 % du PIB. Les USA avaient besoin d'espace, comme l'Allemagne nazie avec Hitler et pour les mêmes raisons : le mépris des autres et les richesses naturelles.
Le Québec était peu peuplé, comparé aux USA, et la zone habitée se situait dans la vallée du St-Laurent, du gâteau pour une armée professionelle, bien équipée, bien entrainée et disciplinée. Les USA avaient aussi une marine de guerre, faible devant l'Angleterre, mais imposante face à la nôtre, en autant que l'on en aurait eut une. Nos intérêts étaient et auraient été strictement terrestres, pas maritimes.
Mais on spécule toujours.
Un dernier mot sur l'appétit vorace des USA. La ploutocratie américaine ne s'est pas contentée de s'emparer de Cuba, elle a fait main basse sur les Philipines, ancienne colonie que l'Espagne a dû abandonner en même temps que Cuba. Les philipins croyaient avoir retrouvé la liberté. Ils avaient changé de maîtres, tout simplement. M. Dole, des ananas Dole, a obtenu 500 000 acres pour y lancer son entreprise. Quand aux indigènes qui ont protesté contre ce vol de leurs terres, ils passèrent de vie à trépas, manu militari. Pax americana...
Je crois avoir épuisé l'essentiel de mes munitions sur ce sujet. Je vous quitte en vous saluant bien bas et vous remercie d'avoir dialogué avec moi.
Cordialement
Archives de Vigile Répondre
6 août 2009M. Gingras
On ne se comprend pas si vous dites les États-Uniens... mais si vous dites la Ploutocratie états-unienne, on se comprend.
Quant à l'invasion de Cuba... soyons sérieux, ça n'a rien à voir avec le fait d'envahir le Québec... et celui qu'il aurait été sans la Conquête... combien de fois plus grand que Cuba déjà !?
Vous parlez de Théodore Roosevelt, Prix Nobel de la Paix !? Pour « sa médiation dans la guerre russo-japonaise, qui lui vaudra le prix Nobel de la paix et le soutien à la première conférence de La Haye en ayant recours à l'arbitrage pour résoudre un contentieux opposant les États-Unis au Mexique. »
C'est lui qui aurait envahi le Québec militairement peu avant la Première Guerre mondiale ? Vraiment !? Il y serait parvenu, nous n'aurions rien pu faire !? Comme par exemple... nous battre contre l'envahisseur, comme nous l'avons déjà fait !?
Je veux bien croire qu'il ait pris le contrôle du Canal de Panama... mais encore là... on est loin du compte...
Soyons sérieux !?
Serge Gingras Répondre
6 août 2009Bonjour M. Archanbault!
A une certaine période de ma vie, j’ai lu beaucoup sur l’histoire américaine. Il me souvient encore des plans de conquêtes du continent Nord Américain. A l’époque, le Président Roosevelt, le gars de Cuba, pas le type en chaise roulante de la deuxième guerre mondiale, avait les yeux, avec ses amis ploutocrates, toujours eux, sur l’ensemble du continent. J’ai lu que l’on songeait à annexer le Canada. On n’insista pas à cause de l’Angleterre dont on craignait la puissance. Je ne l’ai pas écrit, je l’ai lu. D’ailleurs, on a acheté l’Alaska aux Russes en 1912, comme quoi on avait de la suite dans les idées.
Ayant appris des romains, on ne s’est pas donné la peine d’envahir les pays convoités, non, on met en place des gouvernements à notre botte, comme on a fait avec l’Amérique du Sud jusqu'à tout dernièrement. L’histoire de la CIA est édifiante à ce sujet.
Quand je dis les Américains, j’exclus les bonnes gens comme Noam Chomsky, Woody Allen et les frères Marx. On se comprend. Je parle des 200 familles qui tirent les ficelles avec la complicité de leurs semblables en Europe. Suivez l’argent dit l’adage. C’est toujours vrais.
Un ami, historien amateur, m’a informé que les frères Kirk étaient Américains, pas anglais. Pourtant, à l’école, on nous enseignait que les méchants frères Kirk étaient anglais. De plus, la déportation des Acadiens a été réclamée par les Américains qui convoitaient les merveilleuses terres possédées par les Acadiens. Ce que le Roi d’Angleterre fini par accorder après avoir longtemps résisté. Il fallait jeter un os aux Américains, la révolte grondait.
Si les Américains ont envahit Cuba, c’est parce qu’ils ne craignaient pas l’Espagne. Oui, ils craignaient l’Angleterre. La ploutocratie américaine a les dents longues et un appétit insatiable. Quand à ce qui restait du Mexique, je crois que les Américains, le peuple, pas la ploutocratie, en avaient assez de ces guerres interminables avec les voisins. Ce qui ne veut pas dire qu’après une trêve de quelques années, moins de dix ans, disons, on aurait pas pu remettre ça. Après tout, la guerre civile a coûté rudement cher, économiquement et en hommes.
Chose certaine, ils auraient bien aimé mettre la main sur l’Ouest canadien, d’où notre hâte à construire un chemin de fer afin d’établir un obstacle psychologique à leurs ambitions de conquête. Là, je viens de marquer un point. :-)
Il est tard, je vous quite.
Cordialement
Archives de Vigile Répondre
6 août 2009Suite
Oui, il s’agit bien de spéculations, mais les vôtres de positions seraient plus crédibles si vous nous disiez précisément, toutes choses égales par ailleurs en ce contexte d’Histoire-fiction, comment, quand et pour quelles raisons stratégiques ce que vous dites aurait pu se produire alors que nous ne menacions en rien leur ascension impériale continentale et mondiale, celle-là qui du reste n’a commencé qu’après la Deuxième Guerre mondiale. La première n’étant qu’un balbutiement de ce qui s’est par la suite constitué. Jusqu’à la décolonisation de l’Inde, l’Empire mondial était… Britannique…
ET, si l’art est le summum sophistiqué qu’il a été et est toujours pour manifester la toute-puissance de toutes les civilisations humaines, affichant par là la suprématie économique des puissances nationales Humaines, cette suprématie états-unienne n’a été manifeste que dans la fin des années 50. Alors que les Pollock et autres Andy Warhol états-uniens sont finalement parvenus à supplanter les Picasso et autres géants de l’art européen. Ce que vous dites d’une toute-puissance états-unienne est récent. Et, comme on le voit, nul besoin de « conquérir » concrètement qui que ce soit et pas davantage la République du Québec que nous aurions pu être dans les années qui ont suivi une non-Conquête britannique, et ce que nous pourrions être dans une République démocratique du peuple souverain du Québec.
Votre thèse nous faisant toujours un peuple conquis, quoiqu’il arrive, contre l’évidence d’une histoire qui ne s’y prêtait pas, à charge pour vous de prouver qu’elle s’y serait prêtée, n’est que la thèse canadianisatrice qui nous veut toujours et éternellement conquis et sous la botte des autres. Cela encore pour nous vouer irrémédiablement soit à l’assimilation canadianisatrice soit à notre inéluctable états-unisiation. Comme si le fait de fonder sur notre territoire national souverain un État du Québec valide et légitime ne valait rien, quoiqu’il arrive, puisque nous serons inéluctablement sous la botte de la ploutocratie états-unienne, contre laquelle nous auraient « protégés » les si « aimables » Britanniques… Durham compris…
N’importe quoi !
Vous appliquez au passé ce que suppose une suprématie qui elle est toute récente. C'est du révisionnisme historique anachronique. Il y a fiction et fiction. La vôtre est canadianisatrice...
Désolé de vous contredire... cordialement.
Archives de Vigile Répondre
6 août 2009@ Serge Gingras
Merci pour vos généreux et courtois compliments.
Je ne l'ignore pas, je la récuse. ET cela parce que cette phrase à sa face même est raciste. D'autant qu'elle est contredite par la suivante.
Ce qui ne fait pas des États-Uniens, des impérialistes. Les États-Unis le sont, les gouvernements des États-Unis l'ont été, le sont, mais les Étas-Uniens eux ne le sont pas en soi.
Cela dit, nous sommes d'accord, le peuple états-unien est captif d'une « Ploutocratie » ( une « forme de gouvernement dans lequel le pouvoir est entre les mains des plus riches » Antidote ). Cette ploutocratie est composée de « … gens qui croient que le continent américain leur appartient, de droit divin, et personne n’a le droit de leur barrer le chemin. Cette mentalité était dominante au 19e siècle et si nous avions résisté à leur marche de conquête vers l’Ouest et le Nord, comme l’ont fait les Indiens et les Mexicains, nous serions passés à la casserole, n’eut été la crainte qu’inspirait l’Empire anglais, sur terre et sur mer.»
Merci aux Britanniques donc ! N'importe quoi !
Mais comme vous le dites, cela n’a pas toujours été le cas, et il faudra attendre « Après la guerre de 1812-1815, les Américains ont compris l’utilité d’une armée de professionnelles et les beaux rêves de Jefferson pour un pays sans armée, donc pas menaçant pour qui que ce soit, s’est évaporé. L’apparition de cette armée de professionnels a permis à la ploutocratie américaine de se répandre, en premier sur le continent, et ensuite sur la planète pour protéger ses intérêts commerciaux. »
Or, elle ne l’a pas fait en envahissant le Canada… pas davantage qu’envahir le Mexique, ce qu’ils voulaient, ce qu’ils avaient les moyens de vouloir c’était l’Ouest, pas le Sud et pas le Nord, et ce n’est pas que parce qu’elle craignait l’Empire britannique la ploutocratie. C’est parce que c’était inutile, de Conquérir le Sud et le Nord, ce qu’ils voulaient c’est ce qu’ils ont eu. Ce qu’ils ont actuellement. Votre argument du bois d’œuvre le prouve. Ils peuvent nous contrôler ou contrôler l'effet de notre existence distincte... sans se donner le trouble de nous envahir...
Et, jusqu’en 1815, les États-Unis n’auraient pas davantage Conquis la République du Québec non-Britannique, sauf ce que je peux admettre pour nos terres du Sud. Cela parce qu’avant 1815 ce n’était pas dans leur plans, et après, ils avaient par trop fort à faire dans l’Ouest avec les Premières nations et avec le Mexique qui occupait une grande partie de « leur » Ouest. Ils ne pouvaient en aucun cas ouvrir un nouveau front avec le Nord, ils auraient tout perdu. C’est bien de ne pas sous-estimer ses adversaires ou ennemis, mais ce n’est plus avisé de les surestimer pour autant.
Et… admettons que cette ploutocratie comme vous dites, est ce qu’elle est, il vous faut prouver en quelle circonstance après 1815 et avec quels moyens les États-Unis auraient pu Conquérir la République du Québec supposée ici jamais conquise par les Britanniques. Prouver que nous, de notre côté, nous n’aurions pu que nous laisser envahir, alors que les États-Unis avaient un continent à développer et que déjà, ils avaient fort à faire pour acheminer leur cavalerie dans une guérilla qui s’est éternisée sur près de 100 ans…
Une fiction truffée d'anachronismes canadianisateurs
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Serge Gingras Répondre
6 août 2009Monsieur Archambault, votre argumentation et admirable, parfaitement structurée. Bravo!
Cela dit, :-), vous ignorez la mentalité criminelle des Américains. Je parle de leur ploutocratie. Ces gens croient que le continent américain leur appartient, de droit divin, et personne n'a le droit de leur barrer le chemin. Cette mentalité était dominante au 19 sciècle et si nous avions résisté à leur marche de conquête vers l'Ouest et le Nord, comme l'ont fait les Indiens et les Mexicains, nous serions passés à la casserole, n'eut été la crainte qu'inspirait l'Empire anglais, sur terre et sur mer.
Après la guerre de 1812-1815, les Américains ont compris l'utilité d'une armée de professionelles et les beaux rêves de Jefferson pour un pays sans armée, donc pas menaçant pour qui que ce soit, s'est évaporé. L'apparition de cette armée de professionels a permis à la ploutocratie américaine de se répandre, en premier sur le continent, et ensuite sur la planète pour protéger ses intérêts commerciaux.
Je demeure convaincu, connaissant cette mentalité de prédateurs qui les caractérise, qu'ils n'auraient fait qu'une bouchée de notre pays, peu peuplé à l'époque, et même encore aujourd'hui. Nos voisins ne sont pas des gens fréquentables. Pensez à la guerre du bois d'oeuvre et à leur mauvaise foi dans ce dossier.
Lorsqu'ils occupaient Montréal, ils ont tenté de nous séduire, de nous intégrer aux USA. Lorsque nous avons réclamé le respect du Français ils ont dit non merci. C'est l'anglais pour tout le monde. Leur prétendue reconnaissance envers la France ne s'étendait pas à la francophonie, fut-elle voisine.
Les américains sont les plus grands criminels que la terre ait jamais portée.
Cela dit, on peut toujours spéculer, mais je reste sur mes positions.
Cordialement.
Archives de Vigile Répondre
6 août 2009Serge Joyal, dans son article du 4 août intitulé « Jacques Cartier, une autre réflexion », laisse entendre que le fait français au Québec ait survécu grâce à l'appartenance au Canada en comparant le Québec avec la Louisiane, d'où les francophones étaient assimilés. Mais cette comparaison est fausse. La Louisiane, à l'époque de la vente aux États-Unis, en 1803, était peu peuplée habitant un vaste territoire américain, contrairement au Québec. Elle était aussi une victime de la migration des colonisateurs américains vers l'ouest.
Une comparaison plus juste serait la Louisiane et les Praires canadiennes où habitaient les Métis qui sont principalement des francophones, soit la province du Manitoba et de la Saskatchewan actuels. Sauf que les Métis étaient assimilés aussi. Quand le Manitoba s'était joint au Confederation en 1870, la proportion des gens ayant le français comme langue maternelle était 40 %. Aujourd'hui, elle reste seulement 4,2 % selon Statistics Canada 2006. Les francophones de Saskatchewan sont seulement 1,7 % aujourd'hui. 7 % des Louisianais aujourd'hui parlent encore le français ce qui rend les Louisianais francophones moins assimilés que les Manitobains et Saskatchewannais francophones.
Donc, le Québec, ayant déjà une forte concentration des francophones, aurait résisté l’assimilation de la même manière s'il s'était joint aux États-Unis plutôt qu’aux Canada. Papineau avait raison de vouloir se joindre aux États-Unis parce que, à l'époque, les États-Unis étaient plus démocratiques que le Canada.
Archives de Vigile Répondre
5 août 2009Suite
Tout ça ne vaut qu'en ne considérant pas les suites de la variation qui nous fait soit gagner la Bataille des Plaines, soit anéantir ses conséquences britanniques sur nous. Ce qui change la donne considérablement, ne pas en tenir compte est un aveuglement sophistique colonialiste.
N'importe quoi encore pour canadianiser notre Histoire... Instrumentaliser notre anti-impérialisme états-unien pour nous faire croire que la fiction unidimensionnelle canadianisatrice a raison sur nous.
Vraiment !?
Un peu timide comme profession de foi ! « Un rêve ». Qu'un « rêve » !? Soyez plus convaincant si vous voulez qu'on vous croit souverainiste...
Vive le Québec libre !
Libre de l'Histoire-fiction canadianisatrice...
Archives de Vigile Répondre
5 août 2009Suite.
France et États-Unis naissant sont des alliés, mais admettons que pour ne pas nous fâcher avec eux, parce que nous peinons à peupler nos territoires du Sud, et pour ne pas risquer l'invasion de nos territoires du Nord ( le Canada actuel ), nous leur cédons nos territoires des États-Unis actuels... ( Admettons qu'on perd la Louisiane, admettons que la Louisiane ne devient pas un État français partie des États-Unis, et admettons qu'elle se fait assimiler... ), cela pour une somme d'argent appréciable, qui ne va plus dans les coffres de Napoléon, mais dans les nôtres...
Avec ces capitaux, nous développons et attirons moult populations européennes que nous intégrons à notre population puisque nous contrôlons leur arrivée et leur intégration, nous développons au Nord, l'Ouest que développent au Sud les États-Unis nos alliés. Eux en ont plein les bras et ne s'occupent pas de nous envahir au Nord. Nous, nous avons récupéré la Baie-d'Hudson et le Nouveau-Brunswick britannique avec l'aide des États-Unis au moment où ils ont bouté les Britanniques hors d'Amérique. Ainsi, la République du Québec est le Canada actuel... et c'est un État québécois de langue française...
On est loin de la fiction canadianisatrice des Britanniques...
Et, revenons à cette fiction qui nous fait gagner ou ne pas perdre la Bataille des Plaines du 13 septembre 1759. Pour cela, il aurait fallu que Montcalm ne sorte pas précipitamment à la rencontre de Wolfe et attende des renforts.
En fait, la bataille en cette circonstance, la bataille n'aurait pas eu lieu à la même heure, ni probablement pas le même jour. Mais on postule qu'elle n'aurait pas permis à Wolfe de gagner la Bataille, qu'il meure ou pas...
Québec n'a donc pas capitulé, la France conserve ce territoire, aide directement ou indirectement les États-Unis à faire leur Révolution, elle fait la sienne, nous aussi, et... ce qui précède s'en suit...
Mais admettons que nous trouvons intérêt à être partie des États-Unis d'Amérique, nous y adhérons en tant qu'État, comme l'ont voulu certains de nos Patriotes. Cela parce que tel État aurait pu avec succès conserver ses lois, sa langue, etc. L'idée de Conquête états-unienne devant absolument remplacer la Conquête britannique est une fiction canadianisatrice qui s'impose abusivement et arbitrairement en postulant que des variables ne peuvent être que des constantes sans conséquence si telle variable est changée ou pas...
Toutes fictions qui sont loin de donner le résultat fictionnel sophistique britannique. Toutes fictions du reste qu'il serait intéressant de développer plus avant. Ne serait-ce que pour les libérer de la contrainte du sens unique britannique aujourd'hui canadianisateur.
N'importe quoi !
N'importe quoi !
Comme si nous étions aussi peu nombreux aussi peu implantés que ne l'étaient nos populations de Louisanne...
Comme s'ils avaient eu la force, les capitaux et même l'intérêt de nous conquérir au Nord, mieux que les Britanniques qui ne seraient pas parvenus à le faire 20 ans plus tôt... Alors que nous étions encore plus nombreux. Comme s'ils avaient besoin de nous conquérir alors qu'ils avaient tout l'Ouest à eux...
Comme si nous n'aurions pu qu'être vaincus. Comme si cela n'est que notre irrémédiable destin et surtout éternel destin. Ce destin que prévoient toujours pour nous les canadianisateurs.
N'importe quoi !
Et même. Comme si nous ne constitution pas une population conséquente, implantée depuis près de 200 ans, majoritaire, jamais conquise... Comme s'ils avaient réussi à faire mieux que les Britanniques pour nous assimiler. Cela même en ne considérant pas tout ce qui précède
N'importe quoi !
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Archives de Vigile Répondre
5 août 2009Suite
Le Coup d'État du 18 Brumaire ( 1799 11 10 ) Napoléon 10 ans plus tard amène dans la République du Québec une foule de réfugiés de la révolution fuyant la restauration.
Entretemps, les États-Unis se heurtent aux territoires des Illinois des Appalaches, puis, plus à l'Ouest encore, à la République du Québec, ex-Nouvelle-France, s'étendant jusqu'en Louisiane, ce qui limite leur expansion à l'Ouest. Mais comme cette République via La Fayette, les a aidés à s'affranchir des Britanniques, nous sommes alliés. Voilà la constante de la rivalité États-Unis/Royaume-Uni britannique qui doit être « variabilisée » pour tenir compte de la variation qui empêche les Britanniques monarchistes de se réfugier plus au Nord dans ce qui est toujours la Nouvelle-France alliée des révolutionnaires anticolonialisme britannique. Ce qui change la donne immigratoire et nous fait toujours majoritaire et propriétaire de notre territoire national.
Les alliés que nous sommes donc, La Fayette aidant, nous fait endosser les idées de la Révolution française provoquant 13 ans plus tard la chute de la monarchie française. La Non-Conquête ne nous fait pas monarchistes britanniques, opposés à la Révolution française, et ainsi libres d'embrasser les idées révolutionnaires républicaines qu'endosse et défend La Fayette.
Nous nous entendons donc avec la jeune République des États-Unis, sans grands moyens pour nous entraider et pour recevoir sur nos riches terres au-delà des Appalaches et des territoires des Premières nations de l’Illinois que nous respectons, de très nombreux colons des États-Unis qui s'établissent en République du Québec dans le respect des droits des Premières nations, de nos lois et de notre administration républicaine. Une grande immigration française attirée par notre statut révolutionnaire débarque à Québec pour peupler la République du Québec s'étendant sur tout le territoire de la Nouvelle-France de l'époque.
Dans cette fiction, l'Amérique du Nord n'est pas qu'anglaise. Les États-Uniens ne sont pas forcés d'occuper les territoires des Premières nations qui séparent les États-Unis de la République du Québec puisqu'ils peuvent s'établir sur nos territoires que nous peinons nous à peupler, de part et d'autre du Mississippi, cela, parce que nous sommes alliés.
Admettons... que les États-Uniens veuillent nous envahir au Nord, pour posséder nos territoires du Sud qui sont, à l'étroit dans leurs colonies, leur Ouest qu'ils convoitent. Mais encore faut-il qu'ils puissent le faire, nous qui avons su nous défendre contre eux déjà avec succès, nous qui n'avons pas été conquis, ou nous qui l'avons été, mais qui avons retrouvé notre souveraineté française et qui à la faveur combinée de la Révolution États-Unienne et Française, avons acquis comme les États-Unis, notre Indépendance au plus tard en 1789 à la faveur de la Révolution française.
Nous sommes des alliés des États-Unis contre les Britanniques
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Archives de Vigile Répondre
5 août 2009@ Serge Gingras
En matière d'Histoire-fiction rien ne permet d'affirmer que nous aurions été envahis et dominés par les États-Unis nouvellement fondés en 1776, 17 ans après la Conquête. D'autant si sont faites les distinctions qui s'imposent.
L'Histoire fiction-canadianisatrice
Vous reprenez en tout point ce que l'Histoire-fiction canadianisatrice nous a toujours dit. Les Britanniques nous ont sauvés de la barbarie révolutionnaire des États-Unis et de la France... pour nous réserver le sort que Durham a programmé, nous assimiler. Cela n'a pas fonctionné parce que nous avons résisté.
Vous ne tenez absolument pas compte de ce que mon texte invoque. Vous abondez dans une fiction sophistique qui change une variable en gardant constant tout le reste. Or, la logique de telle fiction impose qu'en changeant une variable, les supposées constantes s'en trouvent forcément transformées pour peu que l'on tienne compte comme il se doit de l'impact de la variation.
Pour ce faire, il faut donc tenir compte des faits suivants dans la fiction et le résultat ne donne pas ce que nous ont toujours dit les Britanniques monarchistes. Nous ne sommes pas la Louisiane... notre sort aurait été différent si nous avions gagné la guerre de Conquête.
Cela postule que nous avons perdu la bataille, que Québec a capitulé et tout ce qui s'en suit...
Une fiction nous aurait fait gagner la Bataille des Plaines, le 13 septembre 1759.Nous y reviendrons.
Postulons que le lobby de la fourrure a gagné et que la France choisit la Nouvelle-France. Les Britanniques quittent la Nouvelle-France et l'Acadie. Les États-Unis 17 ans après la Bataille des Plaines font leur indépendance avec l'aide de la France... Gilbert du Motier de La Fayette, un héros de la France révolutionnaire diffuse ici les idées de la Révolution, la Nouvelle-France renverse la monarchie dans le mouvement et la France emboîte le pas 13 ans après l'Indépendance des États-Unis et 30 ans après la défaite de Wolfe.
On peut facilement supposer que La Fayette en lieu et place de la Guyane française, aurait pu s'installer plutôt en Nouvelle-France pour y faire valoir ses idées révolutionnaires antimonarchistes, contribuant à la constitution en Nouvelle-France d'une République démocratique libre de l'esclavage et de la soumission des peuples à la monarchie.
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Serge Gingras Répondre
5 août 2009Si nous étions retournés dans le giron français et si nous nous étions affranchis de la tutelle française, en cours de route, nous serions américains aujourd'hui. Les Américains nous auraient envahis à la première occasion, de la même façon qu'ils ont franchi le Mississippi malgré le traité de 1825 qui limitait, " pour toujours ", les frontières aux rives de ce fleuve. " Au diable la Cour suprème " a dit le président Jackson. Après cette phrase lapidaire, ce fut la ruée vers l'Ouest, 1852.
Notre appartenance à l'Empire britannique nous a sauvé de la barbarie américaine. Les Américains nous auraient louisianisés sans vergogne. Le melting pot est leur religion. Pendant la première guerre mondiale, Washington a imposé l'anglais à tous les Américains. C'était une question de patriotisme. Ne pas parler anglais était mal vu. C'est à partir de ce moment que les québécois vivant aux USA se sont assimilés à la vitesse grand V. Les Américains aiment l'anglais, point final.
La chanson de Steven Faulkner " Cajun de l'an 2000 " aurait tout son sens aujourd'hui, et ce, depuis longtemps. Oui, on baragouinerait une forme de français, comme en Louisianne, guère mieux. Les Américains n'ont pas l'esprit ouvert aux autres cultures. Ils sont ethnocentriques. Après tout, être Américains, n'est-ce pas le sommet de la réussite sociale? Tout ce qui n'est pas Américains est inférieur, indigne d'intérêt.
Cela dit, le rêve d'un pays bien à nous demeure légitime.