Comme on dirait si bien en anglais, c’est un CATCH-22. Le premier ministre du Québec, qu’on a tout de même élu à 3 reprises pour représenter nos intérêts, ne respecte pas notre identité francophone. Par ailleurs, étant lui-même un ancien conservateur, il forme une équipe du tonnerre avec son homologue le premier sinistre conservateur du Canada. Le pendule de la démocratie s’enligne allègrement vers la droite libérale-fasciste.
Les solutions pacifiques et démocratiques sont plutôt difficiles à trouver par les temps qui courent. En fait, trois solutions classées d’improbables à utopiques s’offrent actuellement à nous face à une telle autocratie :
Première solution improbable : le premier ministre du Québec démissionne.
Deuxième solution impossible : l’Assemblée nationale (majoritairement sous le contrôle du premier ministre) refuse sa confiance envers son cabinet ou le premier ministre lui-même, ce qui impossible.
Troisième solution utopique : Le lieutenant gouverneur (nommé par le premier ministre conservateur) demande la démission du premier ministre. Cette dernière possibilité relevant de la science-fiction est d’autant plus impossible étant donné que Jean Charest poursuit efficacement l’idéologie conservatrice.
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Alors, voilà, CATCH-22 pour le « petit peuple » ! Si personne ne fait rien, les Québécois paieront leur assimilation à même leurs taxes pour subventionner les écoles anglaises publiques. Si cela devenait le cas, on pourrait peut-être lire un jour dans les vieux bouquins poussiéreux qu’un certain peuple québécois s’était docilement laissé assimiler à même ses impôts. Pas fort fort les capacités cognitives du « petit peuple »!
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Ah ! J’oubliais, une dernière solution reste possible. Et si les Québécois décidaient de tester leur pseudo-démocratie en faisant comme leurs cousins français. C'est-à-dire en faisant un débrayage général et en réclamant la tenue d’une élection provinciale anticipée.
Dans un tel cas, il n'y aurait plus personne dans les écoles, personne dans les universités, personne dans les autobus, au travail, au restaurant, sur les routes, au garage, à l’épicerie… partout des gens solidaires qui réclament pacifiquement leur droit de vote. C'est seulement une idée. Voyons si elle résonne dans vos coeurs… peut-être à partir du 25 octobre prochain, les moins avisés se joindront à nous le lendemain jusqu’à obtention de nos droits.
L’idée est lancée, à nous d’agir !