L’imposture du néo-féminisme

6ce987da2dee37564060ef77db135788

« La véritable liberté, c’est de pouvoir choisir de poursuivre une carrière ou d’être mère au foyer sans craindre d’être jugée et sans avoir à s’excuser. »



En cette Journée internationale des femmes, des voix s’élèvent à l’unisson pour présenter le féminisme comme l’unique planche de salut dont les femmes disposent.




Liberté




Certes, en revendiquant l’égalité des droits, le féminisme a jadis contribué à libérer les femmes de la tutelle des hommes. Ce féminisme était émancipateur. Qu’en est-il du féminisme actuel ?




L’émancipation exige la liberté individuelle. Une femme émancipée doit donc pouvoir librement choisir le mode de vie qui lui convient sans devoir entrer dans un moule préconçu ou satisfaire un prêt-à-penser. Elle doit pouvoir se définir elle-même et non permettre à la société de la délimiter. La véritable liberté, c’est de pouvoir choisir de poursuivre une carrière ou d’être mère au foyer sans craindre d’être jugée et sans avoir à s’excuser.




Or, l’égalité des droits ayant été acquise, le néo-féminisme vise l’égalité des résultats. Pour être émancipée, une femme doit donc singer tous les comportements masculins, comme si la culture masculine était un idéal à atteindre. Elle doit avoir les mêmes aspirations, occuper les mêmes emplois, adopter les mêmes comportements et les mêmes mœurs que les hommes. Dans le cas contraire, on lui reprochera d’être soumise ou rétrograde.




Tyrannie




En imposant l’égalité des résultats, le néo-féminisme nie la diversité des individus et s’ingère dans les choix personnels. Il n’est donc pas libérateur, mais carrément oppresseur. Au lieu d’émanciper, il constitue une tyrannie idéologique.




Les femmes ont donc troqué les ukases d’autrefois pour ceux du féminisme coercitif d’aujourd’hui. Elles ont remplacé un geôlier par un autre et doivent maintenant se conformer à une construction sociale asservissante.




Essentiellement radical, le néo-féminisme n’est pas synonyme d’émancipation. Il en est même l’antonyme. Lorsque les femmes s’affranchiront des diktats de la société, lorsqu’elles revendiqueront fièrement leur féminité et qu’elles célébreront leurs différences plutôt que de chercher désespérément à les effacer, elles goûteront alors à la véritable liberté !