La hargne des médias rouges contre PKP

L'indécence a un nom: La Presse

Comparaison entre deux courses à la chefferie

Tribune libre

Nous savions que la hargne de plusieurs « journaleux » serait intense contre Pierre-Karl Péladeau. La Presse et d’autres médias ont dépassé le seuil de la malveillance pour atteindre celui de l’antagonisme.

Dans cette campagne à la chefferie du Parti Québécois (PQ), ils vont jusqu’à pointer du doigt les donateurs à la campagne de PKP, en les appelant et leur demandant les raisons de leur soutien.

Même dans le Devoir, du 5 mars, nous constatons ce parti-pris. Marco Bélair-Cirino écrit que Pierre-Karl Péladeau « (…) se targue d’avoir amassé le don médian le plus bas, voulant casser l’image d’un candidat appuyé surtout par des gens fortunés ». La Presse et d’autres médias justifient aussi leur enquête sur les donateurs de PKP en alléguant que ce type d’enquête se fait aussi concernant d’autres courses.

Mais, ce traitement de faveur envers les donateurs de Pierre-Karl Péladeau est une nouveauté dans le monde médiatique !!!

Comparons le financement des cinq candidats actuellement en lice au PQ à celui de la course à la chefferie du Parti libéral du Québec (PLQ) en mars 2013. N’oublions pas que cette course se tenait au moment des travaux de la Commission d’enquête Charbonneau qui mettait en évidence certains gros donateurs du PLQ. Si la présence de la Commission exigeait une certaine prudence, les gros donateurs libéraux répondaient allègrement à l’appel.

Je voudrais rassurer tous les Bélair-Cirino, les Jean Lapierre et les journalistes de La Presse : la course à la chefferie de 2015 n’a rien à voir avec la course de 2013. Leur financement se situe sur deux planètes différentes et que la majorité des gens fortunés ont choisi la planète PLQ.

Voyons les chiffres et faisons quelques comparaisons. En 2013, les contributions pour chaque candidat pouvaient atteindre le seuil de 650 000 $ au PLQ, alors qu'elles étaient fixées à 400 000 $ au PQ. Ce choix est entièrement la responsabilité des exécutifs des formations politiques.

À partir des documents officiels des candidats, en 2013 et 2015, nous pourrons constater que le financement et la moyenne des dons des libéraux, par rapport aux péquistes, ne se comparent même pas, tant l’écart est immense en faveur des libéraux.

En 2013, Raymond Bachand avait collecté 417 199 $ de la part de ses 842 donateurs, ce qui lui donnait un don moyen de 495, 49 $.

Pierre Moreau devait se contenter de seulement 231 386 $ versés par ses 550 contributeurs, sa moyenne des dons se situait à 420, 70 $.

Finalement, le gagnant fut Philippe Couillard avec 667 782 $ déboursés par ses 2 076 donateurs. Le pauvre se retrouvait seulement avec un don moyen de 321, 67 $.

En somme, les contributions aux candidats du PLQ cumulaient à plus de 1,3 million de $, soit, comme nous le verrons plus loin, cinq fois plus que le montant total des contributions au PQ. Même si la campagne de financement n’est pas terminée au PQ, nous pouvons faire l’hypothèse que l’écart final sera d'au moins 3 à 4 fois plus élevé en faveur du PLQ.

En 2015, la course à la chefferie du PQ n’habite pas la même planète que le PLQ. Selon les données compilées par le DGEQ. Pierre-Karl Péladeau avait accumulé des dons totalisant 115 399 $. Quant aux candidats encore dans la course, ils avaient recueilli respectivement 43 231 $ (Bernard Drainville), 39 587 $ (Alexandre Cloutier, 31 507 $ (Martine Ouellet) et 12 063 $ (Pierre Céré).

Quant à Jean-François Lisée, il avait amassé, avant son retrait, 12 063 $. En date du début mars 2015, les dons aux six candidats totalisent un montant de 251 850 $. Ces dons, si nous les comparons au seul candidat Couillard ne représentent même pas la moitié des contributions reçues par le futur chef du PLQ.

L’écart est encore plus saisissant lorsque nous comparons la moyenne des dons. Pour les candidats du PQ, à date, Bernard Drainville et Alexandre Cloutier ont ont reçu respectivement un don moyen d’environ 160 $, alors que Pierre-Karl Péladeau, Martine Ouellet et Pierre Céré suivent dans l’ordre à 150 $, 120 $ et 105 $.

Le journaliste du Devoir, fait remarquer que le don moyen de Pierre Karl Péladeau sera plus élevé suite au cocktail de financement à 500 $ le billet d’entrée, le 24 mars. Pourtant cet éventuel don moyen en hausse n’aura rien à voir avec les moyennes obtenues par les trois candidats du PLQ.

Nous avons démontré que les gens fortunés, en 2013, n’avaient pas abandonné le PLQ. Maintenant, nous allons énumérer des faits inusités sur le financement à la chefferie du PLQ en 2013 que nos « journaleux » n’ont pas cru bon d'enquêter.

Rappelons que nous sommes à la fin de 2012 et au début de 2013. Giuseppe Joe Borsellino témoignent pendant au moins 4 jours à la Commission Charbonneau sur ses dons au PLQ et ses liens présumés avec certains membres de la mafia. Or un certain Jiuseppe Borsellino et une Elena Borsellino donnent, en 2012, respectivement 1 000 $ au candidat Moreau. Jiuseppe est-il en fait Giuseppe Joe Borsellino ? Il aurait été intéressant pour nos journaleux de se renseigner, surtout que Joe Borsellino était à ce moment-là, la vedette de la Commission Charbonneau. En outre, Pierre Moreau était supporté par Filomena Rotiroti, députée libérale de Jeanne-Mance-Viger, grande amie de Tony Tomassi et proche de Joe Borsellino.

En outre, les propriétaires, les dirigeants de Power Corporation et associés donnaient des milliers de dollars tant à Philippe Couillard que Raymond Bachand. Nos journaleux ont-ils demandé à André Desmarais ou à Paul junior Desmarais ou Peter Kruyt les raisons profondes qui les faisaient appuyer Raymond Bachand ou Philippe Couillard ou parfois les deux ?

La frénésie de La Presse et des autres médias, pourchassant les donateurs de PKP, nous apparaît simplement odieuse lorsqu’ils n’ont jamais daigné resituer cette course par rapport à celle de 2013, menée au PLQ. Ils ont tout simplement fermés les yeux.

Il est clair que l’attitude de Pierre-Karl Péladeau envers les médias en irrite plusieurs, surtout au sein de ces cliques journalistiques. Il se ne prosternera pas devant ces rois-nus, pétris de contradictions, qui, le plus souvent s’autocensurent devant l’oligarchie financière.


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3 commentaires

  • André Taillon Répondre

    8 mars 2015

    ( teintés de sarcastiques suant très souvent la haine.
    Pour enchainer M. Lachaine sans vouloir faire vraiment faire un jeu de mots, j'admire votre réplique qui est on ne peut plus pertinente voir (clair et net)!
    Autant les rats d'égout sous terrain à la ville de MTL chercher la proie pour sur-vivre.
    C'est journaleux savent très bien comment faire la nouvelle afin de servir le grand
    BOSS!

  • Archives de Vigile Répondre

    7 mars 2015

    La loi du silence
    Trouvez-vous ce message offensant? désactivé" à Radio-Canada.
    Contenu désactivé
    Signaler
    Mario Goyette

    Au sujet d'Arthur Porter, l'ami de Philippe Couillard.
    le 17 janvier 2015, on titrait à La Presse:
    Arthur Porter sera extradé vers le Canada
    A Radio-Canada, on se contente de dire depuis ce temps qu'Arthur Porter est en attente d'extradition...
    Bravo les journalistes pour le suivi de celui qu'on accuse d'être le personnage le plus corrompu de l'histoire du Canada.
    Crise au CHUM : Barrette « a toute ma confiance », dit Couillard
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/politique/2015/03/06/002-couillard-barrette-demissions-chum.shtml

  • Fernand Lachaine Répondre

    7 mars 2015

    Rien de surprenant de la part de "la pute de la rue St-Jacques" dont les journaleux effectuent beaucoup plus de marketing fédéraliste que du bon travail journalistique. La Presse représente ce qui a de plus dangereux envers la démocratie compte tenu du fait que ce journal est dédié à la disparition du mouvement indépendantiste du Québec et l'objectif avoué des propriétaires milliardaires est de garder le Québec à l'intérieur du Canada.
    Je suis, par contre, surpris de la tendance qu'a pris Le Devoir depuis quelques années. Les chroniques de Michel David en sont la preuve. Son acharnement contre le PQ depuis deux ou trois ans devrait soulevé des questions de la part des autorités du journal car beaucoup de lecteurs sont déçus des prises de position de leurs journalistes.
    Que vous aimiez ou non monsieur Pierre-Karl Péladeau, il a été démocratiquement élu député de St-Jérôme et, avec raison, aspire à la direction du PQ. Il ne fait rien en arrière scène. Ses intentions sont connues: Faire du Québec un PAYS.
    Cette prise de position claire semble en déranger plusieurs comme La Presse, Le Devoir, la FPJQ, Radio-Canada, RDI, TVA et j'en passe.
    Aussi surprenant que cela puisse paraître, on va même jusqu'à mesurer le temps des applaudissements des autres candidats du PQ versus celui de PKP comme analyses de la course à la chefferie. Minables compte-rendu de Lapierre de LCN, teintés de sarcastiques suant très souvent la haine.
    Une chose est sûre, il ne faut pas trop se fier au travail de plusieurs "journaleux".
    Il faut trier.