La grande majorité du comité exécutif du Parti Québécois de Verdun donne son appui à Martine Ouellet

Tribune libre

Le PQ est à la croisée des chemins. Souhaite-t-il offrir à notre peuple un simple changement de gouvernement ou plutôt la révolution politique pour lequel il fut essentiellement créé?
Nous militons au PQ parce que selon nous, la priorité est de quitter le régime canadien. À nos yeux, l’obsession du pouvoir pour le pouvoir ne fait qu’occulter le vrai problème. À force de répéter qu’il faut absolument gagner pour chasser les Libéraux, on oublie la réelle urgence. Bourse de Montréal, vols internationaux, migration de nos sièges sociaux, le déclin tranquille de la métropole fait mal au Québec. Il est primordial de devenir indépendant pour bloquer la fuite.
La même chose s’est produite à l'élection fédérale. On a tant répété qu’il fallait chasser Harper que c’est ce que les gens ont voulu faire plutôt que de se débarrasser d’Ottawa. On voit maintenant que Harper ou Trudeau, c’est du pareil au même pour le Québec. Prenons donc conscience que si nous nous étions franchement dit OUI en 1995, ni l’un ni l’autre ne nous aurait jamais gouvernés.
Il y a longtemps que le PQ n’a pas prêché les vertus de l’indépendance en campagne électorale. Malgré tout, l’appui au projet est solide, de 35 à 40 %, ce qui est bien supérieur à l’appui qu’obtient le PQ depuis presque 10 ans. Nous croyons qu’il est grand temps que nous en prenions acte.
Notre analyse est que si l’indépendance n’est pas sur la table en 2018, les citoyens retourneront soit à Option nationale, soit à Québec solidaire, soit à la CAQ, selon leurs convictions. C’est grâce à la convergence indépendantiste que l’on pourra gagner la prochaine élection. Comme Lévesque en 76 et Parizeau en 94. Mais cela nécessite d’assumer pleinement notre projet principal.
Résister au Canada pétrolier est impératif et rassembleur. Le plan d’action Climat Québec 2030 fera du Québec un modèle pour toute la planète. La nationalisation de l’accès à l’internet permettra de revitaliser l’économie de toutes nos régions, car l’information est véritablement l’électricité du 21e siècle. Martine abonde d’idées fondatrices de la sorte.
Délaissons les débats secondaires et regardons tous ensemble en avant. Nous croyons que Martine Ouellet est la capitaine possédant l’assurance et la compétence qu’il nous faut pour relancer le mouvement indépendantiste du Québec et nous mener à bon port.
Signé - André Julien, président du comité exécutif du Parti Québécois de Verdun.


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    27 septembre 2016

    C est le temps ou jamais