La juste place de l'anglais au Québec. Vraiment?

Tribune libre

J'ai été décontenancé par la lecture du texte proposé par le porte-parole de l'opposition officielle en matière de langue paru dans l'édition du Devoir du 3 juillet 2012.
On se demande comment un porte-parole du PQ peut faire une telle défense de l'anglais au Québec. Selon lui cette langue parlée par environ un demi-milliard de citoyens des pays anglophones dans le monde est la «langue franche» internationale qui doit être connue de tous ceux qui au Québec nous représenterons dans le domaine du commerce, des télécommunications, du tourisme, de la finance, de la haute technologie, de la recherche et de quelques autres domaines sans pour autant abandonner le français.
Il nous parle ensuite d'un Québec décomplexé où selon lui on serait en train de passer d'une situation dans laquelle le français est nécessaire et l'anglais utile à une situation où l'anglais serait nécessaire et le français utile. C'est ce qu'il appelle le retour d'un handicap.
L'auteur passe alors à une charge contre le PLQ pour finir par un hymne à l'amour de la langue française.
Le problème avec ce texte c'est que toutes les critiques adressées au PLQ peuvent aussi bien s'adresser au PQ comme le montre le texte même de l'auteur. Le PQ devra se réveiller avant qu'il ne soit trop tard. Entre une copie du PLQ et l'original les électeurs pourraient être tentés de choisir l'original.


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