La montée du populisme

Jusqu’où ira cette effervescence envers les politiciens populistes?

B4c53fd0148482c08724fb51a2327016

Tribune libre

Selon Wikipédia, « dans son acception générale d’aujourd’hui, le mot populisme désigne une approche politique qui oppose le peuple aux élites politiques, économiques ou médiatiques… Le populisme se réfère à un peuple qu'on estime exclu du pouvoir et non écouté par la démocratie représentative jugée coupée des réalités. »


Avec l’arrivée au pouvoir de Nicolas Maduro au Venezuela, de Donald Trump aux États-Unis, de Jair Bolsonaro au Brésil et du ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini, on peut affirmer sans l’ombre d’un doute que la montée du mouvement populiste est bel et bien enclenchée.


Protectionnistes, autoritaires, anti-environnement, anti-immigrants et minorités, anti-élites, anti-médias, aux yeux des populistes, la seule explication aux problèmes du peuple est la faillite des élites. Pour les populistes, ce sont elles les responsables et ils se présentent comme les seuls qui parlent pour le vrai peuple. De là, à mon avis, l’engouement du « vrai peuple » pour les politiciens populistes.


Mais jusqu’où ira cette effervescence envers les politiciens populistes? Les bonnes vieilles démocraties occidentales sont-elles désormais cernées par la montée des populistes? Des questions auxquelles seul le temps pourra nous apporter des réponses!


www.leparisien.fr/politique/populisme-pour-eux-les-responsables-ce-sont-les-elites-27-10-2018-7929336.php



Henri Marineau, Québec


Featured 19e390a78eaf9d290f5b6b4a1e389e83

Henri Marineau2093 articles

  • 1 472 443

Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com





Laissez un commentaire



1 commentaire

  • Marc Huber Répondre

    8 novembre 2018

    J’apprécie vos interventions. Dans mon cas, je crois que le populisme repose sur un sentiment d’être trompé et sacrifié (trois jobs pour arriver, pas d'épargne, hypothéqué à vie). Mais encore, la certitude que l'État est devenu un adversaire de la population en générale et un complice des mieux nantis. Jusqu'en 1999, le Glass-Steagall Act étasunien protégeait l’épargne en cas de faillite bancaire au détriment des placements et valeurs spéculatives. Une loi que Trump semble vouloir remettre en place. Si un gouvernement osait ce genre de loi au Canada, serait-il qualifié de populiste par l’intelligentsia financière?  Nous sommes aussi de plus en plus les victimes d’une tendance à travestir la réalité (pensons au français qui se portait bien sous le PLQ, alors qu’on nous assimile) pendant que la gauche qui se présent comme la solution est devenu une confrérie de pleutres qui nourissent le populisme. Ce n’est pas des HLM cage-à-poule ou 15 $/H qu'il nous faut, mais une nationalisation des banques et des mesures pour mettre fin à la spéculation immobilière et aux loyers exorbitants qui se multiplient. Il faudrait aussi avoir le courage de geler les taxes foncières des retraités. Mia encore, il nous faudrait des médias qui font la promotion de notre culture et notre langue.  Bref, ce que nous avons besoin n’est dans aucun programme de parti. Ça fait que nous ouvrons la porte du populisme pour répondre à une carence inquiétante d’idéalisme imposée par le libéralisme et le mondialisme. Et si on pose la question pourquoi cette carence, on risque de découvrir que nous tous responsables du problème à divers degrés.