Selon Wikipédia, « dans son acception générale d’aujourd’hui, le mot populisme désigne une approche politique qui oppose le peuple aux élites politiques, économiques ou médiatiques… Le populisme se réfère à un peuple qu'on estime exclu du pouvoir et non écouté par la démocratie représentative jugée coupée des réalités. »
Avec l’arrivée au pouvoir de Nicolas Maduro au Venezuela, de Donald Trump aux États-Unis, de Jair Bolsonaro au Brésil et du ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini, on peut affirmer sans l’ombre d’un doute que la montée du mouvement populiste est bel et bien enclenchée.
Protectionnistes, autoritaires, anti-environnement, anti-immigrants et minorités, anti-élites, anti-médias, aux yeux des populistes, la seule explication aux problèmes du peuple est la faillite des élites. Pour les populistes, ce sont elles les responsables et ils se présentent comme les seuls qui parlent pour le vrai peuple. De là, à mon avis, l’engouement du « vrai peuple » pour les politiciens populistes.
Mais jusqu’où ira cette effervescence envers les politiciens populistes? Les bonnes vieilles démocraties occidentales sont-elles désormais cernées par la montée des populistes? Des questions auxquelles seul le temps pourra nous apporter des réponses!
www.leparisien.fr/politique/populisme-pour-eux-les-responsables-ce-sont-les-elites-27-10-2018-7929336.php
Henri Marineau, Québec
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1 commentaire
Marc Huber Répondre
8 novembre 2018J’apprécie vos interventions. Dans mon cas, je crois que le populisme repose sur un sentiment d’être trompé et sacrifié (trois jobs pour arriver, pas d'épargne, hypothéqué à vie). Mais encore, la certitude que l'État est devenu un adversaire de la population en générale et un complice des mieux nantis. Jusqu'en 1999, le Glass-Steagall Act étasunien protégeait l’épargne en cas de faillite bancaire au détriment des placements et valeurs spéculatives. Une loi que Trump semble vouloir remettre en place. Si un gouvernement osait ce genre de loi au Canada, serait-il qualifié de populiste par l’intelligentsia financière? Nous sommes aussi de plus en plus les victimes d’une tendance à travestir la réalité (pensons au français qui se portait bien sous le PLQ, alors qu’on nous assimile) pendant que la gauche qui se présent comme la solution est devenu une confrérie de pleutres qui nourissent le populisme. Ce n’est pas des HLM cage-à-poule ou 15 $/H qu'il nous faut, mais une nationalisation des banques et des mesures pour mettre fin à la spéculation immobilière et aux loyers exorbitants qui se multiplient. Il faudrait aussi avoir le courage de geler les taxes foncières des retraités. Mia encore, il nous faudrait des médias qui font la promotion de notre culture et notre langue. Bref, ce que nous avons besoin n’est dans aucun programme de parti. Ça fait que nous ouvrons la porte du populisme pour répondre à une carence inquiétante d’idéalisme imposée par le libéralisme et le mondialisme. Et si on pose la question pourquoi cette carence, on risque de découvrir que nous tous responsables du problème à divers degrés.