La nuit politique serait-elle sur le point de se terminer?

2011 - actualité souverainiste

Mais oui, on dirait bien que le ciel pâlit, quelque part vers l'est !
La nuit politique serait-elle sur le point de se terminer, pour le
mouvement indépendantiste ?
Les amateurs de vieilles affaires sont inquiets; ils s'étaient habitués au
ronron de la fournaise qui les rassurait lorsque, un bref instant, ils
croyaient avoir entendu quelque chose d'anormal.
Cette fois-ci, il y a bel et bien du raffut dans la pièce.
Voilà qu'il faudra bousculer nos habitudes. L'espoir dérisoire d'une bien
petite victoire sur les bien petits libéraux, nos méchants de service
incrustés dans la gloriole de l'intendance provinciale, élevés par notre
trop grand respect au rang de fossoyeurs de la nation -- c'est leur faire
un honneur démesuré --, cette médiocre récompense, donc, ne suffit plus
désormais à nourrir l'ambition d'un nombre grandissant de ceux qui
appellent à l'indépendance de leur patrie.
La mise en danger d'un péquisme qui s'était tranquillement substitué à une
plus grande destinée, ne peut pas être une mauvaise nouvelle. "Pourvou qué ça doure". (mère de Napoléon 1er)
Le moule n'est même pas encore cassé qu'on sent déjà gronder l'immense énergie qui veut s'en libérer, et avec elle une parole indépendantiste enfin exempte des artéfacts défectueux d'un souverainisme périmé.
Quelque chose veut se passer; ayons l'intelligence de ne pas en entraver l'avènement, et d'être prêts à nous imprégner de la nouvelle donne. Et surtout, à en forger la suite.
Arrogeons-nous le droit de tout remettre en question, cessons de blâmer
les autres et demandons-nous pourquoi nous ne nous croyons pas capables de
les rejoindre.
Il y a de l'action, ce n'est pas le temps de fermer les fenêtres et tirer
les rideaux.
Entre-temps, bonne chaleur, bonnes vacances, indépendantistes !
Nic Payne
-- Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) --


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19 commentaires

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    26 juillet 2011

    Me revoici, une dernière fois dans la queue de la comète de cet article si inspirant de Monsieur Payne.
    Le dernier commentateur stipule qu'il ne croit pas qu'il y aura des élection avant l'automne prochaine ...
    Je m'excuse Monsieur le webmestre et consorts, mais là c'est lamentable.
    L'automne débutera le 21 septembre et l'assemblée nationale est plutôt dans le formol en ce moment ...
    Les gens ont-ils conscience sur ce site que l'automne 2011 c'est pour demain matin !!!
    Je crois que l'addition d'algues calmantes dans le bain tourbillon du croassement virtuel n'est plus de mise.
    C'est d'un SÉRUM de LUCIDITÉ sont nous avons besoin parce que nombre d'intervenants semble avoir de la difficulté avec les termes du PROCÈS politique, sa durée et son échelonnement ...
    à bon entendeur, salut.

  • Antoine Dubé Répondre

    25 juillet 2011

    C'est un fait que la présente crise au sein du mouvement souverainiste ou indépendantiste peut être u comme une opportunité à saisir pour changer les choses. Personnellement, je ne vois pas d'élections avant l'automne 2011. En attendant, pourquoi ne pas prendre ce délai comme un temps de réflexion et examiner de nouvelles idées.J,aime plusieurs qui ont été mises de l'avant par ceux qui ont répliqué à votre article et je suis certain qu'il en aura beaucoup d'autres.Puis, il faudra bien faire le ménage du printemps. N’assommons pas les personnes qui en émettent fussent-elles radicales ou centristes. Ne comptons pas sur les partis politiques pour faire cela, ils sont trop occupés par leurs problèmes internes et organisationnels.Vive la société civile

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    25 juillet 2011

    une dernière pointe d'humour, en espérant que le Grand timonier ne la censurera pas :
    le bain tourbillon est un milieu propice à la reproduction des grenouilles et à leur grenouillage intempestif...
    je suggère d'y additionner quelques algues marines aux effets calmants ;-)
    tout ce tourbillon de supputation me ramène à votre constat de zizanie cher Monsieur Deshaies.
    ici, je vous cite in texto :
    «La coalition suggérée, est-ce une alliance pour défendre des intérêts communs ou pour s’allier momentanément contre un ennemi commun ? On ne le sait pas.
    Si c’est pour défendre des intérêts communs, la coalition a beaucoup de travail à faire.
    Si c’est contre un ennemi commun et si c’est le Canada, il y a beaucoup de travail à faire encore.
    Une coalition qui mettrait la charrue avant les bœufs ferait fausse route. Pour le moment, la coalition se limite à regrouper des amis qui courent après des lièvres très différents et qui utilisent des méthodes multiples. Beaucoup de produits à vendre et beaucoup de vendeurs qui croient sincèrement qu’ils ont raison chacun dans leur coin. Au final, beaucoup de bruit. Telle est la situation actuelle. C’est le chaos national.»
    Alors, je me répète : QUE FAIRE ?
    Vous me reprochez mes visées multiples et contradictoires ... je ne vois pas.
    Je tape sur le même clou depuis une année déjà:
    - il faut poser la question de la constitution québécoise et des limites du territoire du Québec;
    - il faut redonner du muscle à la LOI 101;
    - il faut mettre en perspective la question de l'immigration versus la promotion de la natalité des indigènes (c'est nous les indigènes... pas des gogos instrumentalisés qui se réclament comme tel);
    - il faut repositionner le rôle et le mandat des sociétés d'état contrôlant les services à la population, la gestion des matières premières et du territoire et la gestion de l'épargne collective;
    - il faut poser, une fois pour toute, la question des élections en MODE PROPORTIONNEL;
    - et, non des moindres, poser la question de la dette nationale et de la relation du trésor québécois avec la haute finance apatride et cosmopolite.
    Ça c'est un PROGRAMME CONCRET de pédagogie politique qu'une éventuelle coalition ou front devrait s'engager à mettre de l'AVANT.
    Où sont mes intentions nombreuses et contradictoires ?
    Vous me recommandez de cultiver l'esprit de courtoisie, je vous recommande d'en faire tout autant.
    Quand vous prônez un TRAVAIL DE SAPE de la structure politique (dégénérée je vous l'accorde) actuelle, je ne suis PAS D'ACCORD.
    Un travail de sape, je laisse ça aux sapeurs pompiers de la Révolution française qui ont travaillé en sous-oeuvre... pour les oeuvres du Grand Orient et apparentés.
    Le travail de pédagogie c'est l'opposé du travail de sape.
    C'est ici que nos chemins se séparent et mon argumentaire se termine cher Monsieur.
    Et, d'ici à ce que la fameuse (ou fumeuse, c'est selon) coalition se coalise ... que fera-t-on en prévision des prochaines élections.
    Disons, en novembre prochain ?
    D'ici là, je vous laisse le soin de cuver vos algues, de vider votre bain tourbillon et de vous retrouver sur le plancher des vaches.
    Mieux vaut ruminer une colère bien sentie que de croasser avec les batraciens dans leur marre de sapeur-pompiers ;-)
    Si je vous pique avec cornes, c'est par désir de solidarité, pas par manque de courtoisie.
    La table est mise, j'ai dit ce que j'avais à dire.
    Merci de lire entre les lignes et de ne pas me prêter des intentions fausses ... en dépit de mes propos pimentés. Je l'avoues.
    A +
    PHP

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    25 juillet 2011

    ... désolé, j'avais oublié le lien vers le site de l'ONF:
    http://www.onf.ca/film/confort_et_lindifference/
    libres aux internautes de visionner cet OPUS !
    bonne continuation à tous et toutes, je n'ai pas perdu espoir, loin s'en faut.
    PHP

  • Bruno Deshaies Répondre

    25 juillet 2011

    Bruno Deshaies 25 juillet 2011
    Cher Monsieur,
    Vous avez un très gros programme de revendications hétéroclites et des réflexions nombreuses sur le sort des individus et des problèmes de société, y compris le suicide de Hubert Aquin et encore…
    Vous vous demandez QUE FAIRE ?
    Première grave question : « on fait quoi pour changer de gouvernement à l’automne 2011 ou au printemps 2012 ? »
    Comme réponse vous nous dites : « vous tous qui appelez à un front commun d’ici la fin de la saison estivale, je vous invite, le plus benoîtement du monde, à respirer calmement ... ». C’est heureusement ce que nous faisons et nous voulons le faire avec les autres.
    Revenons à la question de la prochaine élection PROVINCIALE.
    Le PQ est élu. Pis, après ? Tout le reste c’est de la science fiction. Le PQ ne prend pas le pouvoir ? Le CAQ sera rendu à quel endroit ? Personne ne le sait. Quand au PLQ, qui peut nous dire en ce moment où il sera demain. À mon avis, une chose est certaine : l’union des indépendantistes ferait plus pour le Québec que la mise en attente de la défense collective par des Québécois de l’indépendance nationale du Québec. Ça demande du courage et une bonne dose de savoir faire pour ne pas dire de savoir vivre.
    Je ne partage pas votre position mais je respecte votre opinion.

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    25 juillet 2011

    ... en guise de rappel:
    30 ans plus tard, «Le Confort et l'indifférence» de Denys Arcand est toujours d'actualité.
    Voici les quelques propos liminaires de WIKI à ce sujet:
    «Film pivot dans l'œuvre de Denys Arcand entre sa période plus formaliste et son cinéma plus normé, le Confort et l'indifférence (1981) est d'ailleurs l'œuvre du cinéaste dans laquelle la figure de l'intellectuel cynique fait son apparition, Machiavel.
    Le film, puissant, porte toute la déception des élites intellectuelles nationalistes devant l'absence du désir nationaliste de la population, population que le film présente à la fois comme amollie par le confort nord-américain, et victime du contrôle de l'argent et d'Ottawa.
    Ce film est, dans certaines scènes, annonciateur de la figure populaire d'Elvis Gratton.
    Ce sera aussi l'occasion d'un retour mi-amusé mi-amer sur certains moments forts de l'œuvre d'Arcand et du cinéma direct, avec la présence de certains protagonistes de films importants, tournés pendant les années 1960 et les années 1970, de l'ONF.»
    J'invite les internautes à revoir cet OPUS, plus intéressant à certains égards que le très médiatisé «Le Déclin de l'empire américain», un regard panoptique sur les bienfaits et les méfaits de la dite Révolution tranquille.
    Par ailleurs, les Elvis Gratton sévissent contre les pétitions de principes des grenouilles de bénitier de notre politique inféodée aux canons de la rectitude anglo-saxonne.
    Ils portent, désormais, des lunettes VERTES et prônent une gouvernance politique «biodégradable», tout en alimentant avec force briquettes de charbon leurs énormes BBQ qui trônent sur les terrasses des MONSTER HOUSES de nos banlieues dignes des «Invasions barbares».
    Tout est dit. Nous avons - désormais - une élite hydrocéphale (CONSERVATRICE et GREEN) à Ottawa qui s'occupera de lessiver TOTALEMENT nos consciences et notre mémoire collective d'ici l'échéancier fétiche de nos dirigeants véritables: 2020.
    À bon entendeur salut, je reviendrai signer, ici, des articles de réflexions.
    ce fut mon dernier petit brûlot amical.
    Patrice-Hans Perrier
    P.s.: en passant j'aime bien boire un p'tit coup de rouge, alors loin de moi l'idée de condamner les fumeux de pétards de tout acabit ;-)

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    25 juillet 2011

    @Bruno Deshaies,
    alors là, je ne vous comprends plus très bien.
    où voulez-vous en venir au juste, c'est d'une telle confusion votre dernier commentaire ... moi qui avait été impressionné par vos propos auparavant :-(
    je ne suis pas membre du PQ, ni de Québec Solidaire ou d'un autre tiers parti. Je ne crois pas MORDICUS à l'appareillage électoral et à ses apparatchiks ... j'estime que la séquence politique post-moderne est en panne de crédibilité.
    mais, je reviens à l'esprit tactique de Lénine (sans partager ses visées idéologiques pour autant):
    QUE FAIRE ?
    j'ai exprimé dans ma première missive - dans la foulée du texte de Monsieur Payne - mon amertume face à un PQ qui aura SPOLIÉ les intentions premières du RIN (R.I.P.) !
    alors, ne me faites pas passer pour un apparatchik, un donneur de leçons, un orthodoxe de la cause qui prône le gros bon sang au jour le jour ...
    je tente, simplement, d'être un peu plus pragmatique que la majorité des désillusionnés qui croasse à qui mieux mieux au moment d'écrire ces ultimes lignes.
    on fait quoi pour changer de gouvernement à l'automne 2011 ou au printemps 2012 ?
    la grève sauvage, le boycott des services gouvernementaux, la révolution ?
    laissez-moi rire un tout petit peu, je vous pries. Présentement, le niveau de conscience politique est plutôt bas merci. Je ne partage peut-être pas la colère d'un Normand Lester qui a jeté son fiel sur l'ensemble du peuple en début d'été ... mais, pas loin.
    c'est pas réjouissant les amis. D'un côté les grenouilles qui grenouillent - par effet de paranoïa, appât du gain politique ou via des subventions occultes - de l'autre le bon peuple qui s'en CRISSE ...
    le bon peuple québécois paie trop d'impôt et ne fait absolument plus confiance au gouvernement.
    je l'ai constaté, soupesé et évalué cet été.
    alors, on joue sur plusieurs tableaux, comme des psychotiques, l'on se forge des personnalités doubles, triples, à l'avenant.
    c'est le royaume des enveloppes brunes, des affaires louches, des petits trafics à la semaine, de l'absence de conscience.
    «les politiques sont pourris, alors pourquoi pas faire de même» !
    les journaux jaunes de Toronto et Winnipeg ne sont pas si éloignés de la réalité que ça: c'est putride en ce beau royaume corrompu du Québec.
    les gens sont sur-endettés, mais possèdent toujours deux véhicules, une maison mal entretenue et un énorme frigo ouvrant sur une panoplie de mets surgelés insipides.
    les ondes diffusent de la musique anglo-saxophone jusqu'à plus soif, beaucoup de gens sont extrêmement violents lorsqu'ils conduisent, lorsqu'ils promènent leur PIT-BULL sans laisse et lorsqu'ils engueulent leurs enfants, conjoints et voisins.
    la classe politique ronronne doucement, trop heureuse de pouvoir proliférer comme un chancre écoeurant sur le lit d'une culture populaire qui a été complètement lessivée par 50 ans d'américanisation forcenée et de conditionnement matérialiste.
    QUE FAIRE ?
    la révolution dans votre bain tourbillon Monsieur ?
    devant une telle orgie d'ineptie, de fourberie et de bassesse ... le bon Samaritain se pose la question d'Hubert Aquin : pourquoi mourir à petit feu ?
    c'est ce qui a sans doute convaincu le grand écrivain de presser sur la gachette.
    vous voyez, je fulmine. Mais, il y a de quoi. Entre les grenouilles et les propriétaires de pit-bull tatoués comme des barbares, QUE FAIRE ?
    vous tous qui appelez à un front commun d'ici la fin de la saison estivale, je vous invite, le plus benoîtement du monde, à respirer calmement ...
    prenez vos pilules, fumez votre machin, faites quelques choses et laissez les honnêtes gens réfléchir un peu svp.
    Merci et à la revoyure ...

  • Bruno Deshaies Répondre

    25 juillet 2011

    25 juillet 2011 Bruno Deshaies
    L'adresse Internet se présente incorrectement dans mon message précédent. Il faut cliquer sur l’adresse suivante :
    http://www.vigile.net/Le-nationalisme-quebecois-40-ans-d,20802
    Au besoin, mettre le titre en mode recherche avec Google. Le nationalisme québécois : 40 ans d’imposture ! Vous allez trouver.
    J’en profite pou corriger une erreur dans cette phrase :
    Au point où nous en sommes, (seule) seul un travail de sape dans l’optique indépendantiste pourra transformer une situation « A » en une situation « B » qui n’aura pas l’allure d’une souveraineté frelatée.

  • Bruno Deshaies Répondre

    24 juillet 2011

    24 juillet 2011
    @ Patrice-Hans Perrier
    Le nationalisme québécois : 40 ans d’imposture !
    - Robert Chevalier de Beauchesne (pseudo)
    Source : http://www.vigile.net/Le-nationalisme-quebecois- 40-ans-d
    Réponse à Nestor Turcotte, à Pierre Bouchard, à Marie-Mance Vallée, à Robert Laplante, à Mathieu Bock-Côté et à combien d’autres ?
    Le nationalisme québécois : 40 ans d’imposture !
    Tribune libre de Vigile, mercredi 10 juin 2009
    1665 visites 23 messages
    Un quidam a présenté le commentaire qui suit à la Tribune libre de Robert Chevalier Beauchesne (voir infra).
    Veuillez noter qu’il y a eu à ce jour 23 commentaires et 1665 visites pour cette TL. C’est à lire.
    Le malaise est tellement profond qu’on peut mettre en sourdine ces tentatives de faire du PQ le seul porte-étendard de l’indépendance nationale du Québec. Au point où nous en sommes, seule un travail de sape dans l’optique indépendantiste pourra transformer une situation « A » en une situation « B » qui n’aura pas l’allure d’une souveraineté frelatée.
    Je m’excuse de ne pas partager votre politique fiction bien que je respecte votre opinion. Mon point était assez simple. Il faudra bien prendre un jour les moyens pour rendre tangible l'action de transformation de la situation que nous vivons depuis des générations.
    Cordialement.
    ****
    Note. Il y a deux ans, le même problème lancinant nous tenaillait. L’un des commentaires le plus court que j’ai trouvé.
    11 juin 2009
    Québécanthrope
    Je ne vois pas l’ombre de la queue d’un animal dans tout ce discours. Pourtant, je vois l’ombre de l’homme qui n’en finit pas d’exprimer sa peine, son ennui, sa déception, voire même son désespoir. L’homme québécois dont il s’agit aujourd’hui est constitué d’une majorité de canadiens-français qui a son histoire, ses traditions, ses habitudes de vie, sa conception du monde et ses angoisses. L’homme québécois est devenu par son évolution et sa transformation sociologique au cours des 250 dernières années et par la transmission successive de huit à neuf générations de canadiens-français un type schizophrène. Son contact avec la réalité, il le voit à travers la vision d’un autre qui lui fut imposée graduellement par l’occupant militaire d’abord et par la suite, par la main mise sur tout le territoire occupé par eux. Depuis, ce peuple canadien-anglais est devenu majoritaire et les canadiens-français des minoritaires au Canada.
    On pourrait peut-être voir l’ombre de la queue de cet animal si on s’y mettait ENSEMBLE. Pas d’un Parizeau d’un côté, d’une Marois de l’autre, d’un Landry suffisant, d’un… et j’en passe… Bref, le Gérald Larose qui trône sur le Conseil de la souveraineté pourrait-il ouvrir les vannes et rendre moins poreuse ou fumeuse sa pensée ? Ne devrait-il pas secouer le pommier du milieu universitaire ? Ne devrait-il pas nous libérer des toxines du souverainisme bidon qui nous fait perdre beaucoup de temps précieux ? Ne pourrait-il pas mettre en place une organisation solide qui mettrait ensemble les hommes et les femmes de bonne volonté afin d’élargir sa cour de consultants ? Des questions qui demeurent toujours sans réponse.
    Savoir de quoi l’on parle serait beaucoup mieux que d’étaler des stratégies politiques au grand jour sans s’assurer de la complicité du peuple sur les fondements mêmes de l’action à entreprendre collectivement. Sur ce point, madame Marois fait fausse route et l’appui de monsieur Parizeau (?) n’est pas plus évident à cette cause (ou à cette sauce, c’est selon) péquiste.
    (30)

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    24 juillet 2011

    Bravo Monsieur Bruno Deshaies !
    Il y a de la zizanie en ce moment et ce mouvement de tirs éparpillés fait l'affaire du gouvernement Charest. Ce gouvernement honni tente de faire passer son plan Nord en douce, d'escamoter sous la couverture les questions de corruption municipale et du domaine de la construction, d'étouffer les fumées des fameux gaz, de manigancer en douce la fusion de la Ville de Montréal avec l'entité dite de la Communauté urbaine de Montréal dans le cadre des nouvelles dispositions de la LAU, etc.
    En fait, le bouillonnement actuel est comparable à une plaie purulente qui est en train d'évacuer le pus ... la question demeure à savoir comment cautériser et panser cette plaie. Et, ensuite, la convalescence.
    La convalescence c'est l'automne qui s'en vient. Donc, si Jean Charest déclenche des élections à l'automne 2011 ... ça regarde mal, très très mal les amis.
    Pour le printemps 2012, c'est une autre histoire.
    Bon, il se pourrait aussi que Charest soit réélu minoritaire à l'automne par la peau des dents et qu'un tel mouvement de contestation se mette en branle que des élections soient déclenchées l'année suivante ... tout est possible.
    Il est possible aussi que, si la convalescence de l'automne (faire le ménage et la paix au sein du mouvement indépendantiste) se soit déroulée selon les règles de l'art, une authentique coalition se ... coalise entre 2012 et ce fameux 2015.
    Et, le Parti Québécois est peut-être caduc. je vous l'accorde. Mais, d'ici les prochaines élections, il faudra faire la part des choses entre un vote TACTIQUE et la STRATÉGIE de l'accession à l'INDÉPENDANCE.
    Au-delà des question d'INTENDANCE, il y l'INDÉPENDANCE. Et, curieusement, plus que jamais, la PÉDAGOGIE POLITIQUE commande de faire comprendre aux CITOYENS - électeurs ou pas - qu'un assainissement des affaires de l'état passe nécessairement par notre LIBÉRATION NATIONALE.
    Plus que jamais, il faudra faire preuve de pugnacité, de résilience et de SAPIENCE.
    Merci à Vigile et aux hommes et femmes de bonne volonté.

  • Bruno Deshaies Répondre

    24 juillet 2011

    Bruno Deshaies, 24 juillet 2011
    -Réfléchissons sur la nature d’une coalition (cf., mon commentaire à la Tribune livre de Richard Le Hir http://www.vigile.net/Devant-la-gravite-de-la-situation )
    Une coalition peut être :
    - une alliance conclue momentanément entre des individus, des groupes ou des partis pour défendre des intérêts communs ;
    - une alliance momentanée contre un ennemi commun.
    La coalition suggérée, est-ce une alliance pour défendre des intérêts communs ou pour s’allier momentanément contre un ennemi commun ? On ne le sait pas.
    Si c’est pour défendre des intérêts communs, la coalition a beaucoup de travail à faire.
    Si c’est contre un ennemi commun et si c’est le Canada, il y a beaucoup de travail à faire encore.
    Une coalition qui mettrait la charrue avant les bœufs ferait fausse route. Pour le moment, la coalition se limite à regrouper des amis qui courent après des lièvres très différents et qui utilisent des méthodes multiples. Beaucoup de produits à vendre et beaucoup de vendeurs qui croient sincèrement qu’ils ont raison chacun dans leur coin. Au final, beaucoup de bruit. Telle est la situation actuelle. C’est le chaos national.
    Quelques définitions en rafale :
    Chaos : très grand désordre entraînant confusion et désorganisation.
    Anarchie : désordre dû à un manque d'organisation ou à une carence de l'autorité.
    Désordre : état de confusion lié à une mauvaise gestion des choses.
    Confusion : situation embrouillée où chacun s'agite en tous sens.
    Désorganisation : trouble qui entraîne une perturbation.

    Perturbation : trouble dans le fonctionnement normal (d'un système).

    À notre avis, les manifestations de la situation actuelle au Québec, au plan national, peuvent être caractérisées par les termes mentionnés ci-devant.
    Que faudrait-il faire ?
    Oublions les sauveurs et pensons en équipe. Le travail est colossal. Si l’initiative doit venir de la base, c’est-à-dire de la population, alors on devrait être capable de mettre autour d’une même table cinq ou six personnes qui auraient la volonté et le courage d’entreprendre une première analyse de notre situation nationale. Qui veut parler à qui face à face ? Quelles sont les moyens et les outils dont nous pouvons disposer facilement ? Etc.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 juillet 2011

    Excellente intervention de Monsieur Payne. Merci.
    @ M. Pomerleau, Il sera certes trop tard en 2015 pour redresser le tir. D'autant plus vrai si les indépendantistes continuent d'ici là d'être les «otages» politiques du Parti québécois. Une organisation qui a la souveraineté à son programme, mais seulement parmi bien d'autres choses et intérêts...
    @ M. Perrier, La question de savoir si un vote tactique pour le PQ peut être rentable pour l'indépendance est selon moi prématurée.
    Là-dessus, je crois que je rejoins M. Deshaies.
    @ M. Deshaies, Les indépendantistes se sont nourris d'illusions et ont failli à se représenter eux-mêmes politiquement depuis la fondation du Parti québécois.
    Admettons que le PQ était à une époque un parti de masse et il a donné des espoirs, mais son «indépendantisme», si l'on accepte l'analyse du 15 juillet de Bernard Frappier, ne devrait trouver grâce à leurs yeux que dans la période Parizeau. Ce avec quoi je suis d'accord.
    Par conséquent, après ces décennies à jouer les sherpas au profit d'un parti qui avait d'autres objectifs et priorités, les indépendantistes devraient se ressaisir et se mettre à pied d'oeuvre pour construire une organisation de masse ou éventuellement un parti politique national. La pensée politique de ce nouveau parti ou mouvement commence à poindre ici et là et il est clair que nous sommes loin du PQ. Savoir le rôle que les indépendantistes pourraient jouer au cours des prochaines élections, la prochaine à venir autant que celle de 2015 (?) dépend d'un phénomène encore à naître chez-nous : la volonté pour les indépendantistes de se reconnaître les uns les autres, de s'unir pour agir sur la scène politique de manière autonome. Dans cette perspective, un vote purement hypothétique en faveur du Parti québécois pourrait être l'expression d'une entente négociée, selon le rapport de force qu'il serait possible de créer d'ici là. Si on ne peut espérer une victoire contre le fédéralisme au cours d'une prochaine élection, il n'est pas impossible de mettre fin à 40 ans d'hégémonie péquiste sur le mouvement national québécois, non par une sortie vers le bas, qui serait caractérisée par la déprime, mais une sortie par le haut, caractérisée par un nouvel espoir issu d'un indépendantisme enfin conséquent.
    En tout état de cause, les indépendantistes auraient tort aujourd'hui de ne pas se doter d'une organisation politique propre se donnant ainsi le moyen d'agir pour eux-mêmes, comme ils ont eu tort de ne pas reconnaître cette nécessité au cours des dernières décennies.

    GV

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    23 juillet 2011

    JCPomerleau nous apprend qu'en 2015 il sera trop tard pour rectifier le tir de notre marche vers la libération et la consolidation de la nation québécoise.
    Le principal intéressé a-t-il une boule de cristal ?
    Ou souffre-t-il, comme tant d'autres, de l'effet panique qui a décimé bien des militants de la cause ?
    Je luis accorde que les choses regardent mal et que nous ne pourrons pas tergiverser indéfiniment. D'accord.
    Mais, soyons réalistes, vous croyez qu'un FRONT INFÉPENDANDISTE prendra le pouvoir l'automne prochain ?
    Ça me rappelle notre esprit frondeur au secondaire, alors que nous avions 15 ans !
    Il était facile d'affirmer tout et son contraire, de réclamer la lune et puis d'aller bouffer à la maison familiale, nous couchant le ventre plein et l'esprit léger ...
    Devenu adultes, plusieurs d'entre-nous auront sans doute compris que «plus ça change et plus c'est pareil» et que l'on ne refait PAS le monde. Il est comme tel et il faut faire avec.
    Je ne suis pas fataliste, tout simplement réaliste.
    Il est possible de battre Charest aux prochaines élections, et ça serait déjà pas mal !
    Y a-t-il des agents provocateurs qui propagent un effet panique afin de démobiliser les troupes ici et ailleurs ?
    Pour le reste, comme je le disais si bien, 2015 m'apparaît comme une échéance réaliste, une fois que les grenouilles qui grenouillent à qui mieux mieux se tairont, et que les idées seront claires.
    Il y a trop de chefs en ce moment, et pas assez d'indiens pour défendre la cause.
    La crise économique va s'abattre sur nous bien avant 2015 et le commun des mortels sera préoccupé par sa survie immédiate.
    Au lieu de paniquer et faire les matamores, il serait peut-être utile de faire de la pédagogie:
    il faut cesser de dilapider notre héritage collectif - et, ici, je suis d'accord avec JCPomerleau - c'est pourquoi il y aurait peut-être lieu de prôner un vote tactique derrière le PQ aux prochaines élections afin de limiter la casse.
    L'élection ou le mouvement référendaire, autonomiste, indépendandiste - appellez-le comme vous voudrez - viendra ... prendre sa place tout naturellement. Autour de 2015.

  • Bruno Deshaies Répondre

    23 juillet 2011

    « ...on sent déjà gronder l’immense énergie […]. Quelque chose veut se passer ; ayons l’intelligence de ne pas en entraver l’avènement, et d’être prêts à nous imprégner de la nouvelle donne. Et surtout, à en forger la suite. » Nic Payne
    Bruno Deshaies, 23 juillet 2011
    Mettre le cap sur l’indépendance n’est pas une ritournelle. Il s’agit maintenant de créer un mouvement de masse qui dépassera les limites de l’action des partis politiques tous confondus. C’est un OBJECTIF dont il ne faut pas se départir.
    Ce n’est pas une question technique d’électoralisme et de parlementarisme mais une question NATIONALE. Ce n’est pas le SOCIAL en tant que tel ici qui est l’enjeu mais l’ensemble de la société québécoise avec toutes ses forces et ses faiblesses vers un avenir prochain radicalement différent. Autrement dit, nous voulons collectivement, comme nation québécoise, « être maître chez soi » et « être présent au monde » en tant que collectivité nationale distincte. Telle est la signification profonde de l’indépendance.
    Tous les québécois font partie du Québec. Ils sont membres d’une société unique, différente, distincte et démocratique. Par conséquent, nous sommes tous dans le même bateau. Imaginons que nous avons formé un équipage avec des idées partagées et acceptées par une majorité de québécois afin d’arriver à bond port, c’est-à-dire sur le cap de l’indépendance. Il est évident que pour atteindre LE cap, on ne doit pas naviguer comme on veut selon les fantaisies de chacun d’entre nous, car le port d’arrivée ne changera pas de place. Il serait malheureux d’arriver ailleurs à cause d’une erreur de navigation tous azimuts. Par conséquent, nous aurons à apprendre à lire et à interpréter les bonnes cartes et à agir en conséquence.
    L’indépendance n’est pas une marchandise. Plutôt que tout autre chose, c’est une question NATIONALE. Elle suppose une sociologie du national en tant que telle pour mettre fin à l’ambivalence entre l’idée fédérale et l’idée d’indépendance. La voie de l’indépendance est LA solution intelligente, possible et surtout légitime.
    On ne rêve plus, on agit ! On n’imagine pas un pays, on veut le faire distinct dans le monde mais par soi, collectivement. On révolutionne une situation « A » pour qu’elle devienne une situation « B », c’est-à-dire celle que nous voulons maîtriser collectivement pour devenir vraiment une nation indépendante et libre. Enfin, la vie internationale fera partie de nos ambitions et de nos préoccupations. Nous serons maîtres complètement de notre vie collective à l’interne et à l’externe.
    Le message doit être clair et être solidement appuyé par le plus grand nombre de Québécois. À ce stade-ci, malheureusement, nous sommes trop tiraillées individuellement et collectivement. Alors, la population hésite de s’embarquer sur le même gros bateau collectif qui soit le seul capable de nous conduire à bon port.
    Nous ne voulons pas dire comme les Américains, avant la formation de la Grande Union, que mon « pays » c’est chaque « colonie » prise individuellement sans égard pour l’UNION ou du « E pluribus unum » qui signifie « Out of many, one » qui a persisté dans l’histoire américaine jusqu’en 1956 où la devise fut officiellement remplacée par « In God We Trust ». Or, le « nous » de cette devise demeure fondamentalement le peuple américain, toute la nation sous un même drapeau national et un même sentiment national.
    Si l’on croit fermement que notre bateau, c’est La Grande Hermine de l’indépendance nationale du Québec, il faudrait impérativement travailler ensemble auprès de la population québécoise. Pour ce faire, il ne faut pas que l’action pour l’action, que les manifestations pour les manifestations ou que l’étalage de coalitions circonstancielles ou arc-en-ciel uniquement pour créer un impact ponctuel.
    Les transformations d’une société ne s’opèrent pas facilement. Il faut une préparation, une gestation, une maturation, puis un incontournable changement de mentalité. Les actions d’éclat seulement sont insuffisantes. Il faut aux défenseurs de l’idée d’indépendance des fondements solides qui, au plan des idées d’abord, vont créer un mouvement susceptible d’envahir l’espace public québécois en profondeur.
    La communication ne se fera pas autrement entre le mouvement d’idées nouvelles et la population. Au final, la population québécoise doit parvenir à comprendre le besoin de savoir et le désir d'agir efficacement. Ici entre en jeu deux ressorts moteurs de l'action : la volonté et le courage.
    Le Québec existe réellement. Les Québécois doivent être informés de telle manière qu’ils sentent l’attrait et la stimulation suffisante pour se joindre à l’équipage de La Grande Hermine en vue de réaliser ensemble l’indépendance de leur pays. C’est urgent.
    Le bateau a besoin d’un équipage « national » pour réussir à naviguer avec assurance tout en se disant : « Lorsque la mer est agitée, le travail c'est tous les jours, par tous les temps. » Or, seul un solide équipage formé par un ensemble d’hommes et de femmes vivant et travaillant sur le même bateau pourra assurer le travail nécessaire et les manœuvres appropriées à bord qui permettront d’arriver au bon port : l’indépendance nationale du Québec.
    N. B. Le même commentaire pourrait convenir à la Tribune libre de Pierre Cloutier
    http://www.vigile.net/Quelques-propositions-simples-pour

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juillet 2011

    Bon texte,bon point de vue.En marchant ce matin,je pensais justement à çà.
    Si l'énergie ne vient pas de la base,oubliez çà.
    Élire 3 fois d'affilées Jean Charest et élire un parti fédéraliste dont les membres sont absents du comté et ne parle même pas français,t'aura beau avec le chef que tu voudras,si la base ne veut rien savoir de ton programme,ton chat est mort.
    Mais en même temps,moi aussi je sens une énergie nouvelle qui veut s'exprimer de façon complètement différente,qui se situe dans le présent et dans l'avenir et là si la base se mobilise nous avons une chance.

  • Archives de Vigile Répondre

    22 juillet 2011

    En d'autres termes: sortons la vadrouille et la moppe et effectuons un bon ménage du printemps: celui d'un printemps du Québec.
    Je viens de vivre une expérience fabuleuse auprès des Acadiens de Nouvelle-Écosse et du Nouveau-Brunswick: ces gens-là ont beaucoup à apprendre au peuple du Québec en terme de fierté, d'entêtement et de combativité. Après le "grand dérangement" de 1755 et un retour à pieds par les États-Unis vers leur terre acadienne, les Acadiens ont obtenu des droits linguistiques entre autres choses. Mais après avoir vécu au milieu d'eux pendant quelques jours, je me rends compte que ce peuple a une fierté d'être ce qu'ils sont par la mémoire de leur histoire et de leurs ancêtres. Chose qui semble de plus en plus nous faire défaut au Québec. Et ça c'est le peuple qui s'en charge lui-même: il suffit de visiter des endroit comme Shediack ou Cheticamps pour s'en rendre compte et surtout en dialoguant avec des Acadiens.
    Alors il faut faire le ménage comme le suggère Nic Payne, tout en prenant bien soin de remettre en valeur nos vieux meubles qui nous vont nous rappeler nos racines historiques et ancestrales.
    Normand Perry

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    22 juillet 2011

    En 2015, il sera trop tard. Le déclin démographique et le pillage de l'État aura fait son oeuvre et nous serons inscrit sur la pente irréversible de la louisinaisation.
    Le déclin démographique veut dire un affaiblissement de volonté politique de mener le combat;et, le pillage de l'État, veut dire la réduction des moyens de notre politique.Bref les deux fondamentaux géopolitiques qui portent le projet de souveraineté.
    Comprenez vous l'urgence de prendre acte que notre destin se jouera à la prochaine élection.
    JCPomerleau

  • Claude G. Thompson Répondre

    22 juillet 2011

    M. Payne.
    Je suis tout à fait d'accord avec ce que vous écrivez. Nous vivons cette année "l'été de tous les espoirs ".
    Vigile est un des lieux privilégiés de prises de conscience, d’échanges d’idées, de discussions parfois animées, d’affirmations de toutes tendances et de remises en question qui reflètent bien le climat politique de l’heure.
    Ainsi, de la même manière que certains souhaitent voir des changements majeurs se produire dans le programme d’accès à l’indépendance du Parti Québécois et interpellent Madame Marois avec insistance, d’autres aimeraient voir M. Frappier apporter des changements à sa politique d’échange sur Vigile. Nous aurions tort de nous en scandaliser ou de trop nous en formaliser, votre humble intervenant faisant partie de ceux-ci et ne souhaitant rien d’autre que de voir tous ceux qui ont des idées constructives s’exprimer et qui ont interpellé Madame Marois d’une part et M. Frappier d’autre part.
    Je rends hommage à M. Frappier d’avoir permis et de continuer de permettre ces échanges, tout en continuant d’espérer que les changements pour lesquels je suis intervenu finissent par se produire. C’est la raison pour laquelle je me suis, comme vous l’écrivez vous-mêmes, « arrogé le droit de remettre en question » la censure dont est victime M. Archambault; certainement pas dans le but de blâmer notre webmestre, mais en plaidant pour la valeur de ses engagements et des gestes qu’il a posés et qu’il continue de poser pour la cause de pays.
    Ici s’arrête la comparaison, parce que je ne voudrais pas donner à mon analogie plus d’importance ou de portée qu’elle n’en a. Cependant, comme vous l’exprimez si bien, une immense énergie dont on sent les grondements depuis quelques mois fait son chemin et fissure « les artéfacts défectueux d’un souverainisme périmé ».
    Quelque chose veut se passer, j’en suis persuadé.
    Claude G. Thompson

  • Patrice-Hans Perrier Répondre

    22 juillet 2011

    Les dés sont pipés depuis belle lurette ... mazette !
    La décapitation du RIN et l'alignement des ténors du PQ sur le concept nauséeux de souveraineté-association aura faussé la donne il y a près d'un demi-siècle.
    Les prochaines élections seront - à n'en point douter - un désastre pour la démocratie québécoise et la cause qui nous tient à coeur.
    Toutefois, le prochain terme qui sera au rendez-vous de l'année 2015 - environ - correspondra au 50e anniversaire de la fondation du RIN. Un moment charnière, pas pour le nostalgiques, mais bien pour ceux et celles qui ont à coeur de faire avancer la cause du Québec, pour le bénéfice de nos enfants.
    C'est d'un FRONT INDÉPENDANTISTE dont nous aurons besoin à cette date.
    Et, il faudra réclamer un processus électoral réellement proportionnel, histoire de réhabiliter la démocratie parlementaire aux yeux des électeurs ...
    Il faudra surveiller de près les velléités de la Communauté Urbaine de Montréal de créer une gigantesque entité reliant les banlieues du 450 avec l'île de Montréal, délimitant un Québec dans un Québec !
    Il faudra que se règle la question de la CONSTITUTION QUÉBÉCOISE et de l'établissement de FRONTIÈRES claires au nord.
    Il faudra que la LOI 101 soit réhabilitée, refondée et repositionnée au sein de cette constitution anticipée.
    Et, il faudra reprendre le contrôle sur nos sociétés d'état, sur nos fonds d'investissement et nos caisses de retraite et COMPRENDRE qu'une économie domestique - NON ALIGNÉE sur le grand capital prédateur - est essentielle à la poursuite de nos visées.
    Finalement, non des moindres, il faudra poser clairement la question de l'EFFACEMENT de la dette du gouvernement du Québec, comme plusieurs pays sont en train de le faire au moment d'écrire ces quelques lignes.
    Rien ne sert de paniquer pour l'échéance de l'automne ou du printemps prochain (s), le sort en est jeté... il faut, dores et déjà, préparer l'échéance de 2015.