Comment trahir le nationalisme et le patriotisme par des intérêts carriéristes

La politique d’immigration du PQ : le cheval de Troie contre l’indépendance du Québec

Face au mondialisme, la nouvelle normalité est de retour en Occident

Tribune libre

« Véritablement on ne peut pas dire qu’il y ait de la valeur à massacrer ses concitoyens, à trahir ses amis, à être sans foi, sans pitié, sans religion : on peut, par de tels moyens, acquérir du pouvoir, mais non de la gloire. » Nicolas Machiavel (Le Prince, chap. VIII)
Le Parti Québécois(1) étant membre-observateur de l’Internationale Socialiste (un seul parti par pays indépendant est admis, soit le NPD) est assujetti aux statuts de cette organisation prônant le Nouvel Ordre Mondial : un monde centré sur le multiculturalisme, l’immigration de masse en Occident, sans frontières, identités nationales, nationalismes économiques, reniant les Histoires des États-nations, ainsi que sur les privatisations des sociétés publiques, l’endettement exponentielle pour financer l’économie politique et de la bureaucratie…(2).
Quand l’intérêt pour la politique devient une carrière professionnelle à l’Assemblée Nationale du Québec et non un service d’altruisme politique et patriotique(3), le sens de cette déviation d’égoïsme ne peut donner qu’un abandon de responsabilités aux engagements premiers. C’est-à-dire, l’ éthique de réciprocité doit être avant tout une morale fondamentale dont le principe est basé sur la rationalité des comportements donnant l’exemple à d’autres, entrainant la générosité. Puisque le vrai altruisme en politique doit être un comportement exceptionnel et à moyen terme (8 ans maximum) afin d’éviter les intérêts exclusifs de groupes organisés, soit ceux de l’establishment.
L’establishment en ‘’démocratie’’ est en réalité une sorte de nomenklatura où les élites s’organisent pour se donner des moyens de Pouvoir les plus étendus et exclusifs possibles. Aujourd’hui, sachant comment se sont comportés les élites du PQ, les gouvernements péquistes se succédant et les infiltrés saboteurs et antipatriotes au sein de cette organisation depuis sa fondation en 1968, il faut constater que l’échec des deux référendums (1980 et 1995) avant tout en est un d’abandon de stratégie sociopolitique nationaliste et d’irresponsabilité patriotique : l’internationalisme prôné depuis sa fondation a poussé l’ intelligentsia péquiste en connivence avec les infiltrés fédéralistes et saboteurs dans le PQ à implanter des politiques d’immigration incompatible avec l’objectif de faire du Québec un pays indépendant.
Ce constat d’abandon de stratégie sociopolitique nationaliste et d’irresponsabilité patriotique est confirmé par le rejet de l’indépendance du Québec de 95 % des ressortissants issus des politiques d’immigration prises par le PQ et suivies par celles du PLQ, étant celui-ci, en fin de compte, le vrai bénéficiaire. C’est-à-dire, de 1 350 000 de ces ressortissants faisant partie de la population du Québec en 2014 (dernières élections générales), environ 850 000 ont eu droit de vote, approximativement 650 000 ont voté pour le PLQ, soit 95 % (le PQ n’a obtenu que 2 %, QS, 3 % et l’abstention fut de 18,2 %, équivalant à 157 500 votes). Sans oublier que le poids politique (non démographique) du Québec au Canada en 1972 était de 28, 4 %, comparativement à 21,6 % en 2014(4).
Par ces chiffres l’on s’aperçoit que le PQ est le grand responsable de la construction de cette sorte de cheval de Troie au Québec, lequel pouvait être un moyen pour se perpétuer au Pouvoir, toutefois incompatible afin de réaliser l’indépendance du Québec. Le résultat de ces politiques d’immigration du PQ sans avoir fait avant l’indépendance du Québec et l’avoir doté d’une Constitution républicaine, nationaliste, humaniste et avant-gardiste, c’était le prix que le peuple canadien-français devait payer pour qu’il accepte l’internationalisme du PQ. Un internationalisme rejeté aujourd’hui par la plupart des État-nations qui se sont fait attraper par ce piège idéologique du multiculturalisme et les conséquences néfastes de ses réseaux économiques, financiers, culturels, et politiques en circuits fermés. Des mécanismes antinationalistes et antagonistes aux valeurs historiques de la majorité accueillante, destinés à conquérir le maximum possible de Pouvoir au sein d’une société majoritaire se trouvant socialement divisée, de plus en plus marginalisée financièrement, appauvrie économiquement et politiquement fragmentée.
Pourquoi le PQ, sachant qu’il se trouve dans un cul-de-sac électoral continue à défendre les politiques d’immigration qui l’ont acculé au rejet de la majorité des francophones de souche ? Cet autre constat se confirme par la non réélection des principaux dirigeants péquistes et bloquistes dans leur circonscription respective, prouvant une fois de plus leur incohérence et leur antinationalisme découlant des décisions contraires aux intérêts nationaux du Québec.
Persévérer dans cette dynamique internationaliste est plutôt la raison d’être du PQ et non celle conduisant à des stratégies d’actions politiques destinées à minimiser les effets antinationalistes issus de ladite immigration qui ne fait qu’empêcher la réalisation de l’indépendance du Québec. Si les indépendantistes chaque année perdent un comté par cette immigration , pourquoi les décisions prises par le PQ-Lisée concernant l’identité nationale et l’immigration vont dans cette même dynamique internationaliste sans faire partie des enjeux électoraux aux prochaines élections de 2018 ?(5) Tout simplement parce que le carriérisme, l’imposture, la trahison, l’opportunisme et les intérêts de groupes ont prévalence sur toute autre considération d’altruisme politique dans lequel les péquistes et leurs complices internationalistes se sont toujours faussement manifestés.
Se sentir trahi, une fois de plus, par ce parti de faussaires qui constamment appellent à l’union des ‘’ progressistes ’’ afin de reprendre le Pouvoir en faisant payer à l’immense majorité des francophones de souche le prix d’un État qui sera piégé par des enjeux partisans antagonistes et opposés au nationalisme, au patriotisme et la démocratie directe. Où il a eu dans le monde une telle ‘’ union des progressistes ’’(6) contrôlant le Pouvoir de l’État, toujours il s’est avéré une catastrophe nationale, une ruine collective et un totalitarisme démocratique servant aux intérêts d’une minorité. Le Québec ne peut aspirer à son développement socioéconomique, financier, culturel et politique qu’à condition d’avoir un système harmonieux où l’identité nationale, le poids politique de la majorité sociétale francophone de souche et l’actuel mode de scrutin soient préservés. Puisque sans ces bases fondamentales, le Québec serait complètement marginalisé comme avant ladite révolution, devenant ainsi un autre pays victime de la consolidation de l’actuel Désordre Mondial prôné par les mondialistes et leurs complices.
Pourquoi depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis la mouvance progressiste mondialiste et ses complices ont-ils cyniquement viré de bord en s’accordant de s’unir afin de contrecarrer les politiques nationalistes et patriotiques du prochain dirigeant à la Maison-Blanche ?(7) C’est la nouvelle normalité , étant de retour aux États-Unis qui a donné la Présidence, le Congrès, le Sénat et 35 États sur 50, qui sont désormais contrôlés par les nationalistes-patriotes. Étant donné que cette nouvelle normalité était celle qui prévalait aussi au début de la première phase de la Révolution tranquille (1960-1980) et qui devrait être rétablie au Québec par l’union des nationalistes-patriotes. C’est ne pas un concept du centre-droite alternatif, ni d’extrême droite ou populiste , sinon un mouvement politique basé sur les valeurs intrinsèques et idiosyncratiques de la majorité historique, laquelle a forgé ce Québec en supportant une liberté associée qu’une élite antipatriote et multiculturaliste a bafouée en la cantonnant dans l’actuel anachronisme de tutelle politique d’Ottawa.
Il convient de rappeler que le concept de nouvelle normalité est aussi celui qui a rendu possible le 8 novembre dernier l’élection de 45ème président des États-Unis. Un mouvement politique qui, en moins d’un an, est passé des sous-sols d’internet à la Maison-Blanche. Cependant, le front mondialiste anti-USA-Trump agira contre ce néonationalisme, comme toujours il le fait quand ses intérêts sont menacés : par la violence organisée, le magnicide en commandite, l’harcèlement persuasif à la majorité historique ou par le boicot politique dans les organismes internationaux. Mais cette fois-ci la majorité historique américaine et celle des pays occidentaux retrouvant ce concept de nouvelle normalité sont/seront prêtes à livrer bataille afin de reconquérir la liberté, la prospérité, la dignité, l’ordre social et les valeurs humanistes.
__________________________
1. Adhésion du Parti Québécois à l’Internationale Socialiste
http://quebecoisdesouche.info/fqs-adhesion-du-parti-quebecois-a-linternationale-socialiste/#prettyPhoto
2. La demande d’adhésion du PQ à l’Internationale Socialiste effectuée par René Lévesque en 1982 se révèle d’une incohérence politique sans pareil, sachant comment cette internationale constituée par des partis socialo-communistes à travers le monde sont des organisations hautement corrompues, spoliatrices de patrimoines économiques nationaux, antidémocratiques, népotiques, financières d’une organisation politique néo-impérialiste au service de ses hauts dirigeants et leurs complices, au détriment de l’immense majorité des nations et des peuples soumis à ce conglomérat idéologique mafieux :

« Condamnant toute forme autoritaire et oppressive de gouvernement, de nature communiste ou fasciste, conscient aussi de la nécessité de corriger les abus du capitalisme en faisant prévaloir les droits et libertés de la personne et l’intérêt général de la collectivité sur ceux des groupes privilégiés et trop puissants, le Parti Québécois adhère sans aucune restriction aux principes énoncés dans les déclarations de Francfort (1951) et d’Olso (1962). » (paragraphe extrait de ladite adhésion)(8)
3. Un exemple parmi tant d’autres de carriérisme politique constituant la néfaste organisation des intérêts exclusifs de l’establishment du PQ, contraire aux intérêts nationaux perpétuant ainsi la soumission du Québec au Pouvoir centraliste d’Ottawa : Merci François Gendron pour tes 40 années de services
https://www.youtube.com/watch?v=02yDzBdylPU
4. Pour une information exhaustive sur l’évolution du nombre des ressortissants au Québec concernant la période 1972-2010, consulter Caractéristiques de l’immigration au Québec
http://www.midi.gouv.qc.ca/publications/fr/planification/caracteristiques-immigration-20122015.pdf
5. Lisée à La Presse: les enjeux identitaires relégués au second plan
http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201611/16/01-5042259-lisee-a-la-presse-les-enjeux-identitaires-relegues-au-second-plan.php
Voir aussi Le PQ présente ses jeunes ambassadeurs
http://www.journaldemontreal.com/2016/11/13/le-pq-presente-ses-jeunes-ambassadeurs-1
6. Québec solidaire pose ses conditions pour des candidatures communes
http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201611/20/01-5043355-quebec-solidaire-pose-ses-conditions-pour-des-candidatures-communes.php
Candidatures PQ-QS: Lisée y voit «un point tournant»
http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-quebecoise/201611/21/01-5043612-candidatures-pq-qs-lisee-y-voit-un-point-tournant.php
7. Ces deux informations traitant sur les intérêts des mondialistes sont l’exemple de la panique concernant les contraintes politiques, économiques et financières que Donald Trump imposera pour faire que l’actuel Désordre mondial n’aboutisse à l’anarchie globale :
L'APEC veut prôner une approche modérée de la mondialisation
http://affaires.lapresse.ca/economie/international/201611/20/01-5043319-lapec-veut-proner-une-approche-moderee-de-la-mondialisation.php
APEC: des dirigeants promettent de lutter «contre le protectionnisme»
http://www.lapresse.ca/international/asie-oceanie/201611/20/01-5043349-apec-des-dirigeants-promettent-de-lutter-contre-le-protectionnisme.php
8. L'Internationale socialiste (depuis 1951)
D’où cet extrait : En 1951, le Congrès de Francfort fonde l'Internationale socialiste sous sa forme actuelle. Au départ, l'organisation rassemble presque uniquement des partis d'Europe occidentale, mais la décolonisation et plus tard la chute des pays communistes vont la voir étendre considérablement son influence.
Lors des révolutions arabes de janvier et février 2011, les partis socialistes devenus au cours des années 1970-80 des soutiens de régimes autoritaires ont été exclus de l'Internationale : d'abord le Rassemblement constitutionnel démocratique tunisien, puis le Parti national démocratique égyptien.


Laissez un commentaire



3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    25 novembre 2016

    Après avoir vu J.F. Lisée expliquer sa position ce midi à Mario Dumont, je pense qu'il a finalement avec son parti arrivé à une position assez rassembleuse en ce moment avec un Bouchard-Taylor amélioré car les employés de garderie devront à l'avenir ne plus porter de symbole religieux. Pour l'immigration, c'est le vérificateur qui va faire des recommandations de seuils.
    Sur le fond, je pense que la meilleure position serait de changer la provenance de l'immigration et de ne plus faire entrer de musulmans au Québec et d'intégrer et de faire avec ceux qui sont déjà ici et reçu comme citoyen avec la politique du PQ sur la laicité. Il faut aussi des seuils qui refléteront la capacité d'intégration, les emplois disponibles et il serait sage de dépolitiser le tout et de le confier à un comité comme le vérificateur général du Québec.
    Il faut éviter de tomber dans le racisme et ramener le tout à la vérité qui dérange, c'est un problème religieux l'islam radicale qui est dangereux et non la menace venant d'une race en particulier ou des autres religions; il n'y a pas de problème avec les bouddhistes ou les hindous. Il faut juste des règles claires et fermer la porte aux intégristes qui veulent envahir l'Occident et imposer leurs valeurs aux autres.
    Doc Couillard est tellement toxique pour le Québec qu'il faut à tout prix le sortir et se donner un gouvernement nationaliste au plus vite même si ce dernier n'est pas parfait et est encore dans la doctrine globaliste. J.F. Lisée va au moins essayer d'obtenir des gains pour le Québec dans les négociations avec les autres pays pour le libre-échange avec les USA et l'Europe. Sous Couillard, on a l'impression qu'on vend le Québec à rabais.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 novembre 2016

    Le Peuple Québécois ne contrôle ni l'État Canadien et maintenant ni L'État Québécois qui sont tous les deux au service des mondialistes par la complicité des libéraux fédéraux et provinciaux et de l'establishment péquiste qui est notre nouveau clergé collabo comme au temps des patriotes quand l'Église condamna les patriotes.
    Les Québécois francophones nationalistes doivent maintenant faire preuve de solidarité nationale entre individus pour s'affirmer sans compter sur un État qui ne sera plus pour un bout de temps à son service. C'est la CAQ avec ses qualités et défauts qui semblent la plus nationaliste en ce moment et qui aurait de besoin d'un chef plus charismatique que M. Legault avec un chef comme Mario Dumont ou de son style pour reprendre le contrôle de notre État du Québec construit par Duplessis, Lesage, Johnson Père, Parizeau et Lévesque. L'idée indépendantiste est tellement devenu confuse qu'il faut d'abord rassembler les nationalistes pour le contrôle de l'État par la nation et ensuite que les indépendantistes repensent l'idée en se débarrassant des éléments globalistes en leur montrant la porte et en refondant le projet dans le contexte mondial actuel avec Donald Trump président du pays voisin, du Brexit et de tous les réveils nationalistes dans le monde.
    Je pense que J.F. Lisée a dû se soumettre à la majorité du caucus qui est mondialiste et veut sauver ses salaires de députés. Il a eu la pression des frères Bouchard, probablement de Gilles Duceppe et également veut surtout plaire à ses nouveaux amis de Québec Solidaire.

  • Normand Bélair Répondre

    24 novembre 2016

    Les mouvances d'affirmations nationales se font sentir partout en occident.
    En Angleterre avec le Brexit, l'élection de plusieurs députés de droite en Allemagne, l'élection de Trump aux É.U. et peut-être une montée forte de Marine LePen en France l'an prochain.
    Que dire de la politique d'immigration de l'Australie qui refuse tous les réfugiés en les envoyant sur l'île de Nauru au milieu du Pacifique.
    Pendant ce temps là, que faisons nous ici?
    Nous québécois, regardons le train passer...comme d'habitude...
    .