La possibilité de débattre

et la censure!

Tribune libre

La possibilité de débattre
Débattre
Par mes écrits je souhaite participer à rendre notre démocratie vivante.
En écrivant, on s'expose toujours à la critique et aux attaques.
On suscite des débats et on brasse des idées et par conséquent, des gens.
La démocratie…
Il ne peut y avoir de saine démocratie sans une information de qualité, une liberté d'expression totale (qui ne veut pas dire que le mensonge, la diffamation et la fausse nouvelle sont acceptables) et des institutions garantissant et favorisant la participation citoyenne dans la gouverne de l'État.
Vous comprendrez donc que mes chevaux de bataille sont bien évidemment
- de dénoncer les dérives médiatiques (acharnement médiatique, aiguillage d'opinion, propagande déguisée en journalisme "professionnel", etc.),
- de dénoncer la censure et de lutter pour avoir des tribunes libres pour permettre la diffusion des idées et la remise en question des préjugés et
- favoriser la conscientisation et par conséquent la politisation.
Mes écrits soulèvent régulièrement des débats. À quoi servirait d'écrire si la réflexion n'est pas bousculée?
Le débat est essentiel pour faire évoluer les idées et pour atténuer ou même idéalement anéantir les préjugés. Le débat est vital pour une saine démocratie. Bien entendu le débat soulève toujours des passions. Nous sommes tous convaincus de quelque chose et nous avons tous des lunettes nous colorant la réalité. Apprendre à débattre et à argumenter sans se laisser submerger par l'émotion est un art. Le piège de tomber dans l'insulte ridicule nous guette constamment. Il est combien plus facile insulter qu'argumenter intelligemment et avec respect des idées avancées par notre "adversaire". "Adversaire", un terme qui sonne un peu dur. Comment débattre sans avoir l'impression d'une lutte à finir avec un "adversaire" qui ne sera jamais (sic) un ami parce qu'il pense différemment?
Pas facile le débat.
Pas facile de faire remettre ses idées en question.
Parfois, on débat longtemps avant de pouvoir se rejoindre. Oui, se rejoindre, je crois que si deux individus débattent honnêtement, il y a toujours cette lumière au bout du tunnel qui indique qu'il est possible que les deux "adversaires" (sic) se rejoignent. Après tout, les antagonistes d'un débat ont un but commun, celui de faire valoir la réalité, la "vérité" entre guillemets (entre " " parce que malheureusement, souvent nous avons la "vérité" différente). Par exemple, un débat concernant les croyances est confronté à un échec dès le départ. Rien n'est plus irrationnel que «croire». On croit ou on ne croit pas.
Et la censure dans tout ça?
Ah! La maudite censure!
On est toujours à vouloir censurer. Parfois c'est au nom de la bienséance. On ne tolère pas certains mots jugés "vulgaires" ou "impolis". On favorise ainsi la langue de bois. Les idées des Falardeau et des Chartrand n'auraient jamais pu être connues si nous vivions dans une société censurant le moindre "gros" (sic) mot (sic sur "gros" parce que selon moi, un mot est un mot. Les idées sont souvent, selon moi, bien plus vulgaires que les "gros" mots).
Parfois, on censure parce qu'on juge que le débat a dérivé de sujet ou encore que les idées débattues ne riment à rien. C'est bien possible, mais bon… pourquoi donc censurer?
Si le débat dérive, le résultat c'est qu'il perdra de l'intérêt, et peu à peu il s'éteindra de lui-même.
Parfois aussi il faut de grands détours et vider bien des sous thèmes pour parvenir à se rejoindre.
Monsieur Thomson dit:
«Débattre, c’est discuter « quelque chose » ou de « quelque chose » en examinant tous les aspects.»
Tous les aspects…
Ouf! Parfois certains aspects peuvent sembler "hors sujet" pour certains et pour d'autres cet aspect apparemment "hors sujet" est une prémisse essentielle pour amorcer le débat.
Débattre de "tous les aspects" en n'ayant qu'une seule intervention permise… ouf! Y a-t-il possibilité de débat?
Un débat ne se fait pas par une seule intervention.
Un débat ne se fait pas sans quelques orages.
On nous dit que Vigile entend aussi démasquer «les ennemis de la démocratie».
La censure est, selon moi, un terrible ennemi de la démocratie.
Elle étouffe le débat et étouffe ainsi les idées divergentes. En démocratie, on doit vous laisser le micro pour réagir et pour répliquer à ceux qui vous confrontent. Fermer ou enlever le micro d'un intervenant, c'est le bâillonner en l'empêchant de faire valoir son opinion et son argumentation. Le droit de réaction est essentiel dans un débat, sans quoi ce n'est plus du tout un débat.
Il n'y a pas eu de débat entre Monsieur Thompson et Monsieur Archambault suite à la parution de "débattre". Monsieur Thompson a clairement dit sa position, Monsieur Archambault de même, mais pour le débat oublions cela, il n'est aucunement question de débat ici. On peut comprendre que la volonté de débattre n’y était pas. Tout a probablement été dit (je n'ai suivi aucun des débats dont il est question). Qu'il n'y ait pas eu de débat n'est pas "grave", ce qu'il l'est c'est la possibilité ou non de pouvoir débattre.
Après avoir pris connaissance de la nouvelle politique de Vigile concernant les commentaires, j'ai envoyé un message qui disait grosso modo:
«Je trouve déplorable la nouvelle politique de Vigile qui élimine le débat.
Le débat fait cruellement défaut dans notre société.
Nous avons une culture québécoise anti-débat. Le débat est considéré par nous, Québécois, comme étant de la chicane et elle est "totalement" à éviter. Je trouve totalement consternante cette attitude.
Comment peut-on faire avancer des idées sinon que par le débat sans contrainte?
Notre société manque de débats. Les cerveaux manquent d'occasions de raisonner. La confrontation d'idées est essentielle à la conscientisation et à la politisation.»
Je terminais en demandant à Vigile de revoir sa décision.
http://www.vigile.net/Nouvelle-formule-appliquee-au
Suite à l'envoi de mon message, j'ai pris connaissance du commentaire de Mme Andrée Ferretti. Ce commentaire me faisait réagir. J'ai donc envoyé un deuxième message qui fut automatiquement censuré. Le voici:
* * *
Mme Ferretti dit:
«Les débats n’en seront que plus et mieux soutenus.»
La nouvelle politique dit:
«Désormais, chacun aura droit à un premier commentaire, mais je refuserai les commentaires sur les commentaires.»
De quels débats parlez-vous, Mme Ferretti?
Ce message avec la nouvelle politique sera "automatiquement" censuré.
Je m'adresse donc au censeur. Voyez l'effet néfaste que vous occasionnez. Vous me censurez, ce qui a pour conséquence d'annuler tout débat et ainsi limiter considérablement l'évolution des idées complexes.
Je suis bien conscient que certains débats dérivent de façon puérile, par contre les signataires peuvent devenir leur propre victime. Le ridicule ne tue pas, mais le ridicule "paraît" tout de même suffisamment pour entacher une réputation.
Serge Charbonneau
Québec
* * *
J'ai aussi envoyé ce message en courrier personnel à M. Frappier en ajoutant le post-scriptum suivant:
P.S.: Je vous fais parvenir mon commentaire au cas où celui-ci soit mis à la poubelle sans que personne d'autre que le censeur (qui n'est peut-être pas vous) puisse le lire.
Je ferai de même pour Mme Ferretti (dont je connais fort heureusement l'adresse personnelle) sans quoi, cette chère dame n'aurait pu se douter de mon opinion.
* * *
Ce deuxième message pouvait lancer un débat. Mais les débats, oubliez ça.
La qualité des débats est toujours discutable.
Pour exemple je vous propose de lire un interminable débat, très puéril, que j'ai eu avec un certain Monsieur Simon Chamberland. Le débat en question a surgir comme dans un éclair émotionnel alors que le sujet de la chronique sous laquelle il s'est fait parlait de «Torture et de mensonges»
Suite à ma réaction «Obama n'hésite pas, Obama est tout simplement prudent.»
un long débat, très peu reluisant, s'en est suivi. J'ai persisté à débattre même si le débat dès le départ tournait en rond et ne menait nulle part. En fait les éléments débattus (sic, il n'y avait pas de débat à proprement parler, il y avait un dialogue de sourds), n'ont rien apporté de nouveau dans le dossier en question, par contre en poursuivant ce jeu qui n'allait nulle part, je démontrais ainsi, par la pratique et avec par l'excellente participation de Monsieur Chamberland qui me livrait un exemple éloquent, ce que je voulais démontrer («Posez une seule question et vous êtes un «conspirationniste»). Finalement, le débat apparemment en pleine dérive et sans but atteignait totalement un objectif, c'est-à-dire de pouvoir tirer une conclusion à la prémisse: «Posez une seule question et vous êtes un «conspirationniste».
Ce débat amusant et tout de même révélateur n'aurait pu avoir lieu sur Vigile. Je remercie, encore une fois, le site du Devoir de l'avoir permis.
(Si vous venez de terminer votre dernier roman et que vous cherchez de la lecture divertissante (et qui peut aussi faire réfléchir) je vous suggère énergiquement ce long débat circulaire et révélateur. Une lecture pleine de surprises (!) qui vous remuera par sa fougue et la passion qu'elle dégage.)
La liberté d'expression et les débats sont là pour nous permettre de sortir les tabous et les préjugés au grand jour. Ils permettent aussi de bousculer les cerveaux et bien souvent mettre en branle la réflexion.
Les médias avec leur faculté de puissant somnifère doivent être contrés par le débat public et le commentaire citoyen pour que la vigueur (ou ce qu'il en reste) de notre démocratie demeure.
J'espère que Vigile prendra conscience que sa nouvelle politique étouffe et rend impossible tout débat spontané. J'espère que Vigile, si ses initiateurs et artisans ont la santé démocratique à cœur, révise sa position.
Serge Charbonneau
Québec


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7 commentaires

  • Frédéric Picard Répondre

    4 septembre 2009

    Débattre ou combattre, c'est là la question.
    Il ne faudrait pas prendre Vigile pour un champ de bataille idéologique entre le bien et le mal, entre les méchants pas fins droitistes et les gentils gauchistes. Ou entre ceux qui ont toujours raison et ceux qui ont forcément tort.
    Je pense qu'il existe d'autres tribunes pour ce genre de batailles interminables de répliques et contre-répliques. Des batailles d'ailleurs donnant rarement des résultats concrets.
    Est-ce là de la "Censure" (oh le gros mot)? Non.
    Le format actuel s'applique à tous. On ne peut donc pas parler de censure dans la mesure où la liberté d'expression n'est pas limitée de façon arbitraire ou doctrinale.
    Je pense donc que la mesure implémentée par monsieur Frappier doit être bienvenue. Surtout considérant que monsieur Frappier ou un de ses collaborateurs doit lire chacune de nos interventions avant de les poster sur ce site. Considérant également son état de santé, je pense que nous devons tous faire un effort pour limiter nos interventions à des commentaires pertinents et succints.
    C'est d'ailleurs un exercice fort constructif, car il forcera les intervenants à développer un esprit de synthèse et d'anticipation.

  • Marie-Hélène Morot-Sir Répondre

    3 septembre 2009

    Ecrire et donner son opinion personnelle sur tel ou tel fait est un privilège qui demande de s'astreindre à quelques régles communes en ne mettant pas en avant son omphalos personnel, en ne s'étalant pas avec des circomvolutions de la pensée aussi nombreuses que variées qui font perdre au pauvre lecteur l'essentiel du thème évoqué au départ, ce qui malheureusement amène l'inverse du but recherché, parce que dans ce cas certains se lassent et partent cultiver leur jardin ailleurs.! . Le but d'informer, de faire réfléchir, de faire partager ses idées qui feront nécessairement avancer les choses importantes, ce but-là est alors dépassé si ce ne sont que les vigiles eux-mêmes qui le lisent..
    La censure, hors de question évidemment ! Seule une régle commune à laquelle toute personne se doit de se plier, en respectant les opinions d'autrui, personne ne détient La vérité, chacun détient la sienne, et c'est donc cela qui est difficile entre les êtres humains dans la discussion, car chacun croit si fort la posséder, qu'il veut absolument l'imposer aux autres .. Alors la solution est devant nous : avançons ce que nous pensons, et ouvrons ainsi un débat aux autres, chaque idée est importante et respectable, et tirons ensuite les conclusions sans acrimonie sans censeur, sans donneur de leçon.. Merci Monsieur Charbonneau de nous avoir fait ce très précis exposé... et comme nous le dit si joliment Monsieur Thompson " créons l'enthousiasme, générons l'impulsion... "

  • Raymond Poulin Répondre

    3 septembre 2009

    Je suis d'accord avec la position de M. Charbonneau, complétée par les remarques de M. Thompson et de O.

  • Claude G. Thompson Répondre

    3 septembre 2009

    À monsieur Serge Charbonneau
    En réponse à mon envoi du 1 septembre « Débattre », O écrit : “ CONVAINCRE, n’est-ce pas le but d’un débat? ”
    À quoi je réponds, pas nécessairement. Par ailleurs, je suis tout à fait d’accord avec l’idée du débat contradictoire. Je ne doute nullement que monsieur Archambault et certains autres intervenants manient cet art d’habile façon et tentent, par le biais de démonstrations, de réfutations, de synthèses et même, si nécessaire, d’apagogies, de faire comprendre à leurs interlocuteurs leur point de vue.
    Je ne suis pas, comme disait Raymond Devos, « ennemi du colloque ». Mais si un débat n’a pour but que de « toujours avoir raison », il se transforme rapidement en dialogue de sourds et ne mène nulle part… « j’ai raison non !?(Sic)…)
    Robert Barberis-Gervais, dans sa réponse du 2 septembre à monsieur Frappier termine en écrivant : “ Ce que Bernard Frappier propose, c’est un compromis. Nous verrons à l’usage. J’espère que tous ceux et celles qui ont participé aux débats continueront à le faire tout en tirant les leçons qui s’en dégagent. Je m’inclus évidemment là-dedans. Mais je ne suis pas du genre à me laisser baver ou à laisser baver ceux que j’appuie sans réagir. ”
    Je suis du même avis.
    Si par ailleurs, comme l’affirme O : “ Pendant une période d’absence de M. Bernard, M. Éric avait aussi été confronté avec le problème des interpellations injurieuses. La solution qu’il avait proposée, mais que peu se sont astreints à respecter fut d’agir comme en assemblée délibérante : S’adresser toujours à l’auteur de l’article principal. Comme à M. le Président. Genre :
    « M. Thompson, vous proposez de limiter les échanges de débat, mais M. Luc prétend que ceci détruit le rythme et limite l’efficacité. Je lui suggérerais pour ma part d’écourter les préambules pour en venir vite au cœur du sujet… etc. »
    Cette formule place un écran entre les belligérants qui doivent ainsi ménager leurs transports et choisir leur vocabulaire. Nous étions très rares à nous y astreindre et comme personne n’aime faire la police pour les indisciplinés, c’est tombé en désuétude…
    Ne pourrions-nous pas y revenir au lieu d’interdire nettement tout commentaire sur les commentaires ? Food for thought. Cette proposition suit une opinion sur les bienfaits du débat contradictoire. J’y fais aussi ressortir que le "bavard" courtois est pénalisé et les injurieux concis sont portés sur la main. ”
    Je suis également d’accord. La décision d’aller en ce sens ou un autre appartient au webmestre.
    Si comme vous l’affirmez, on ne peut faire avancer des idées que par le débat sans contrainte, il n’en demeure pas moins que certaines limites doivent être imposées. Du reste, chaque fois que nous voulons envoyer un texte ou une réponse à un article, nous sommes invités à respecter certaines règles telles que de ne pas faire d’attaques personnelles, d’éviter les propos injurieux ou discriminatoires, les commentaires redondants, les commentaires trop longs…
    Ces simples règles, faisant appel à l’étique et au respect de l’autre, n’ont rien pour empêcher un débat, même musclé. Elles permettent au contraire d’apprendre, comme vous le dites vous-même, à débattre et à argumenter dans se laisser submerger par l’émotion. Et puis, il faut aussi savoir mettre fin à un débat en se disant, comme l’affirme La Rochefoucauld dans une de ses maximes : “ Pour bien savoir les choses, il en faut le détail; et, comme il est presque infini, nos connaissances sont toujours superficielles et imparfaites. ”
    Je persiste à croire qu’un débat authentique ne devrait jamais être vicié par des attaques personnelles qui ne peuvent que l’envenimer et lui faire perdre sa raison d’être. Débattons, oui, mais dans le but de créer l’enthousiasme et de générer l’impulsion nécessaire pour mettre en œuvre l’énergie libératrice du désir de dépasser nos appréhensions pour vaincre nos peurs et montrer à la face du monde la nation que nous sommes. Si un débat comme celui qui se tient sur Vigile doit permettre l’examen d’un problème entrainant une discussion animée, parfois dirigée, entre personnes d’avis différents, il ne peut l’être que dans le respect de l’opinion d’autrui, sans attaques personnelles et dans la modération.
    Et je signe,
    Claude G. Thompson

  • Archives de Vigile Répondre

    3 septembre 2009

    Je suis d'accord à 99% pour cent avec vous Serge !
    Merci beaucoup !
    Ma seule petite réserve est celle de l'abus et du copié-collé obstructif.. Même si c'est bien difficle à définir..
    Mais.. Même à ça...
    Je crois que je préfère «plus de liberté» à «moins de liberté» d'expression.
    L'autre problème qui vient immédiatement est «l'ÉQUITÉ»
    Je n'aurais certainnement pas été aussi outré par de longs copiés-collés, si on m'avais donné l'opportunité de :
    «RÉPLIQUER !»
    Mais, dans l'essentiel.. Vraiment : «Bravo !»
    Vous avez tout compris ! Et comme professionnel de l'information, vous avez à mon sens «BEAUCOUP» de crédibilité !
    D'autre part... Je ne suis pas si certain, comme l'avance O, qu'il y ait une si grande unanimité en ce qui concerne la nouvelle politique de Vigile.
    Mais j'applaudis tout de même la commande de déroulement qui allège visuellement cette tribune.
    Christian Montmarquette
    .

  • Gilles Bousquet Répondre

    3 septembre 2009

    Je suis d'accord. J'ai aussi écrit à M. Frappier pour lui souligner que Vigile risque d'être moins intéressant suite à cette nouvelle politique là.
    Je crois aussi que certains, à la place de répliquer sur des répliques sur la tribune libre, vont écrire un nouveau message qui va trop multiplier les messages.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    3 septembre 2009

    Monsieur,
    Votre position est minoritaire auprès du webmestre, à en lire la liste de commentaires favorables à la nouvelle directive. Aussi ai-je soumis une opinion dans votre sens. Je vous y donne d'ailleurs mon point de vue sur l'usage du pseudonyme. Juste au cas où vous l'associeriez à l'anonymat que vous fustigez.
    Comme vous, j'ai testé la deuxième intervention, qui n'apparaît pas ce matin... bien que la mise à jour quotidienne semble tarder. En tout cas, je vous ramène ici ce message, qui répond en quelque sorte à M. Robert B.-G. qui opinait qu'une réplique essentielle peut toujours être publiée en article principal.
    "Le problème, c’est que la multiplication des articles accélère leur vitesse de péremption. Au rythme actuel, un article survit à l’affiche dans la première colonne pendant un ou deux jours. Ceux qui ont la curiosité d’ouvrir la seconde colonne de la Tribune le retrouvent pendant environ une semaine. C’est déjà éphémère, fugace! Imaginons une vitesse décuplée de rotation! Aussi bien écrire sans notre journal intime!"