le Canada exagère

La surpopulation et l’immigration

Le Québec doit faire sa part, aucune excuse!

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Tribune libre

Selon Claude Lévi-Strauss, « la surpopulation est le problème fondamental de l'avenir de l’humanité.


Le commandant Cousteau a déclaré : « Une terre et une humanité en équilibre, ce serait une population de cent à cinq cents millions de personnes, mais éduquées et capables d'auto-subsistance. Le vieillissement de la population n'est pas le problème. C'est une chose terrible à dire, mais pour stabiliser la population mondiale, nous devons perdre 350 000 personnes par jour. C'est une chose horrible à dire, mais ne rien dire l'est encore plus. 


Kofi Annan, secrétaire général des Nations unies (1997-2006) a déclaré : « Si nous continuons dans cette voie, si nous ne faisons rien pour enrayer l'accroissement de la population, nous allons en payer le prix, nous allons nous retrouver dans un monde surpeuplé. La démographie a un impact sur le développement économique, sur l'environnement et sur les ressources de la Terre qui sont limitées »


Dans le manifeste signé par 15 364 scientifiques de 184 pays, publié par Le Monde le 13 novembre 2017 et dans la revue BioScience, pour mettre en garde l'humanité contre les risques environnementaux liés à son comportement, la surpopulation est citée comme l'un des principaux dangers : « les scientifiques signataires de la précédente déclaration de 1992 plaidaient pour une stabilisation de la population humaine, et expliquaient que le vaste nombre d'êtres humains – grossi de 2 milliards de personnes supplémentaires depuis 1992, soit une augmentation de 35 % – exerce sur la Terre des pressions susceptibles de réduire à néant les efforts déployés par ailleurs pour lui assurer un avenir durable » ; « nous mettons en péril notre avenir en refusant (…) de prendre conscience que la croissance démographique rapide et continue est l'un des principaux facteurs des menaces environnementales et même sociétales »


Dans la phase terminale du processus de surpopulation, celui de l'effondrement démographique, se déploient les rétroactions naturelles destinées à rétablir l'équilibre entre les espèces et leur environnement :


les famines : Fernand Braudel écrit, dans Civilisation matérielle, Économie et Capitalisme - XVe-xviiie siècle av. J.-C. : « Des siècles durant, la famine revient avec une telle insistance qu'elle s'incorpore au régime biologique des hommes, elle est une structure de leur vie quotidienne. Chertés et pénuries sont en fait continuelles, familières même à l'Europe, cependant privilégiée.


les épidémies : La Peste noire, qui sévissait de façon endémique en Asie centrale, se déclara en Chine en 1334, l'est européen en 1346, Gênes et Marseille en 1347 et tout le pourtour méditerranéen en 1348, puis l'ensemble de l'Europe. Le taux de mortalité moyen d’environ 30 % de la population totale, et de 60 % de la population infectée, est tel que les plus faibles périssent rapidement, et le fléau ne dure généralement que six à neuf mois. On estime que la peste noire a tué entre 30 et 50 % de la population européenne en cinq ans, faisant environ vingt-cinq millions de victimes.


la violence auto-destructrice de l'espèce : émeutes, pillages, massacres, guerres : À notre époque, les génocides, superficiellement analysés par les médias comme causés par des antagonismes ethniques ou religieux, sont en fait, plus profondément, des conséquences de la surpopulation : on constate en effet qu'ils surviennent dans la plupart des cas dans des régions très peuplées.


La surpopulation est un état démographique caractérisé par le fait que le nombre d'individus d'une espèce vivante excède la capacité de charge de son habitat. Cette notion peut être envisagée à l'échelle d'un territoire (qui peut être local, régional, national, continental) ou de la planète Terre elle-même.


Histoire


Les préoccupations au sujet de la surpopulation sont anciennes. Selon Aristote dans La Politique (VII, 4, 1326a), il y a un danger pour l'ordre public lorsque les hommes deviennent trop nombreux : « Un nombre important ne peut admettre l'ordre : quand il y a trop de citoyens, ils échappent au contrôle, les gens ne se connaissent pas, ce qui favorise la criminalité.


Tertullien (150-220), écrivain et théologien chrétien qui vivait à Carthage alors que la population mondiale n'était que de 190 millions d'habitants, à peine 3 % de ce qu'elle est de nos jours, écrivait : Comme témoignage décisif de l'accroissement du genre humain, nous sommes un fardeau pour le monde ; à peine si les éléments nous suffisent ; les nécessités deviennent plus pressantes ; cette plainte est dans toutes les bouches : la nature va nous manquer.


Pendant le xixe siècle, l'œuvre de Thomas Malthus a souvent été interprétée de façon à rendre les pauvres responsables de leur condition ; il prône ainsi l'arrêt de toute aide aux nécessiteux, car les aider aggraverait leur condition à long terme. Ceci aboutit par exemple aux English Poor Laws de 1834, ainsi qu'à une réaction hésitante à la Grande famine en Irlande en 1845-52.


Pour Marx, la surpopulation relative provient du fait que la production capitaliste n'a pas pour but premier de satisfaire les besoins sociaux existants, encore moins d'employer la main-d’œuvre disponible. Son but propre et en fait unique est la valorisation du capital, l'accroissement de la valeur-capital engagée dans la production par la formation d'une plus-value, et son accumulation, par capitalisation de cette plus-value.


L’écrivain américain Paul R. Ehrlich, en 1968 met en garde contre les dangers de la surpopulation, prédit des famines massives et une augmentation substantielle des taux de mortalité.


Dennis_Meadows en 1972 montre que la croissance démographique et économique ne pourra pas se poursuivre longtemps à un rythme exponentiel, car les limites physiques posées par les ressources de la planète.


L'écrivain anglais James Lovelock,écrivait en 1979 «S’il n’y avait sur Terre que 500 millions d’humains, pratiquement rien de ce que nous faisons actuellement à l’environnement ne perturberait Gaïa (l’Équilibre-Terre)»


La capacité porteuse (ou capacité de charge, ou capacité limite ou la capacité absorption) en écologie est la taille maximale de la population d’un organisme qu’un milieu donné peut supporter, c'est-à-dire la capacité de ce milieu à :


• fournir les ressources nécessaires pour assurer la pérennité de cette espèce ;


• réparer les agressions (pollutions, perturbation des régulations écologiques naturelles) infligées par cette espèce à son environnement.



Surpopulation urbaine


En 1800 seulement 2 % de la population mondiale vivait dans les villes. À la fin du xxe siècle, cette proportion atteignait 47 %. En 1950 on comptait 83 villes dépassant un million d'habitants ; mais à mi-2015 le nombre d'agglomérations de plus d'un million d'habitants est passé à 536.


Ceci était un résume condensé de l’information trouvé sur Wikipédia.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Surpopulation#Notes_et_références



et l’immigration dans tout ça?


Le Québec et le Canada doivent tenir cette réalité en compte lorsqu’ils présentent chaque intervention gouvernementale pour les citoyens. Au fait dans la situation actuelle, il est inconcevable POURQUOI nous continuons d’avoir des frontières grandes ouvertes à l’immigration, alors que le problème numéro un de l’humanité est la surpopulation. Pourquoi nous tenons tant à aller là? Pourquoi nous fixons l’objectif d’avoir une population canadienne de 100 millions de citoyens lorsque nous savons déjà qu’il ne faut pas aller là? Comment croire tous les politiciens qui soutiennent cette politique de noyade migratoire? Comment justifier un tel geste? Pour aider l’humanité? Le geste le plus humanitaire, le plus intelligent, le plus effectif est de justement de ne pas accepter cette sur-immigration,  cette sur population.


Imaginez, si nous étions seulement 2 milliards sur terre, nous pourrions continuer à vivre comme nous faisons, sans rien changer et nous en aurions pour des milliers d’années. mais pas à 8 à10 milliards de gens.


Le bon geste est d’aider les gens, là, où ils sont; pas de transférer la population de ces endroits chez nous! Je pense à tout le boulot que nous fournissons à la Chine, pourquoi pas avoir une mini-Chine en Amérique Centrale? Pourquoi pas les aider là? La Chine a déjà un marché intérieur auto-suffisant. Elle n’a pas besoin de ce surplus. Non seulement on aide ces gens là, à demeurer chez eux, en plus on y gagne en coût et en pollution de transport!


Mais les politiques d’immigration actuelles, sont inconsistante avec l’humanité, notre planète. Notre existence, notre façon de vivre. Nous devrions avoir quasi zéro immigration. Il n’a pas de raison de mettre du stress sur nos domaines d’habitation, de santé et d’éducation comme nous le faisons actuellement. C’est insensé. Et, pourtant, on entend très peu ce discours sensé parmi notre classe politique, au fait jamais.


Qu’est-ce qu’on aime présenter ce sont des solutions «plasters»pour encourager le transport en commun et des bicycles et nous rendre coupable de recycler. Mais s’attaquer de face aux problèmes qui nous guète, jamais! Allez à la source, jamais. Trop d’immigrants? Jamais!



Nous aimons travailler sur les effets et non sur la cause première: la sur population.


Pourquoi les rencontre de COP sont toujours centré sur des solutions des effets? Si nous pouvons contrôler la population des chevreuils au Parc Michel-Chartrand de Longueuil, nous devrions être capable de travailler sur le même contrôle de la population…humaine.


Non, le discours est quand le Bas-St-Laurent veut allonger l’autoroute, les politiciens leur disent; vous n’avez pas le droit de nous joindre facilement. Mais on peut vous fournir une piste cyclable! On en ai rendu là; un discours déconnecté de toute réalité, seulement des dogmes universels.


Que la prochaine COP se concentre sur non pas des cibles d’émission à effet de serre, et comment affecter les changement climatique en limitant par un x nombre par 2030, 2050 et 2100. Utilisons ces rencontres pour limiter les naissances partout sur la planète avec objectif de ramener la population à un niveau acceptable de 2 milliards d’ici 2100.


Si nous travaillons sur ce seul et unique problème, nous réglons tous les autres effets secondaires.



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1 commentaire

  • François Champoux Répondre

    11 mai 2023

    Bonjour M. Bélair,



    Merci de votre réflexion sur la surpopulation. Je la partage presque entièrement. 



    Je l’avais soumise à Mme Louise Vandelac lors d’un colloque de philosophie il y a une vingtaine d’années : Mme Vandelac n’avait trouvé mieux comme réponse que de me demander si je concevais ma personne de trop sur la planète!



    Depuis, je pense qu’il y a des problèmes insolubles que l’humain n’arrivera pas à résoudre malgré le génie de son cerveau. Il faut se conscientiser que la médecine a fait les progrès qui nous causent aujourd’hui ce problème de surpopulation insoupçonné au départ, mais qui nous rattrape maintenant de plus en plus sous bien des aspects.



    C’est plutôt la fatalité qui nous rejoindra malgré nous : l’humain attend toujours trop avant de se retrouver au bord du gouffre; le déséquilibre vient d’une petite brise et il chute invariablement dans le vide.



    Comme je le précisais à M. Henri Marineau (et sa récente réflexion contre le projet de 100 millions d’habitants au Canada en 2100), Jean Rostand, biologiste, nous avait aussi prévenus par sa juste réflexion : «Dans toute solution à un problème, il y a le germe du futur problème à résoudre!»  On n’en sort pas. C’est l’absurdité de la vie (et du génie humain), nous dirait Camus. Autrement dit, la vie doit mourir pour permettre la vie. Entre-temps, la misère prendra de l’expansion et les victimes croîtront.



    Je pense bien modestement que seule l’éducation pourrait limiter les dégâts, encore faut-il rejoindre tout le monde; et là nous frappons encore notre Waterloo. Le problème démographique humain est comme une épidémie de pissenlits sur notre belle pelouse : insoluble, sinon à moins de…


    François Champoux, Trois-Rivières