Étant réaliste de nature, il faut admettre qu'au Québec, l'élite capitaliste des affaires et de la finance a gagné la partie. Cette élite qui fait et défait les gouvernements et qui a toujours été pour un Québec intégré au Canada a réussi à rayer de la carte le Bloc québécois et fera probablement de même avec le parti Québécois à la prochaine élection provinciale. Elle enterrera probablement définitivement avec ces deux partis le projet de souveraineté.
Cette élite a toujours fait la promotion de moins de gouvernement et plus de place à l'entreprise privée. Il faut admettre que c'est la tendance qui se dessine depuis les quinze dernières années en et plus on avance dans le temps plus cette tendance s'accélère.
En effet, le gouvernement Charest étant une tendance "mild" de cette politique de moins de gouvernement, plus de place au privé, l'élite capitaliste des affaires et de la finance fait maintenant la promotion d'une tendance plus accentuée celle de la Coalition pour l'avenir du Québec de monsieur Legault.
Ceci n'est pas unique au Québec. La victoire des forces financières capitalistes se fait sentir partout en Occident et même aux États-Unis où l'on peut voir à l'oeuvre le président démocrate le plus pro monde capitaliste de la finance et des affaires de l'histoire de ce pays.
Au Canada, Stephen Harper est aussi un chaud partisan du monde capitaliste des affaires et de la finance ainsi que de la privatisation des services publics. Les Français ont également leur version bien à eux en Sarkozy.
Cette victoire internationale du monde capitaliste des affaires et de la finance inaugure un nouveau monde de servitude dans lequel les plus démunis connaîtront une misère que l'on pourrait qualifier de moyenâgeuse.