GENÈVE – Ulcéré par une chronique du quotidien Le Soleil, le maire Régis Labeaume s’est porté à la défense de Patrice Drouin, grand patron de Gestev, et de Québecor qui «investit» davantage dans la capitale que son concurrent.
Au terme de sa mission européenne de neuf jours, le maire de Québec a lancé une volée de bois vert au chroniqueur François Bourque – sans jamais le nommer – qui a rédigé un texte au sujet de l’omniprésence de Québecor dans les évènements sportifs et culturels de la Vieille Capitale.
«Mais quel est le problème? Ils réussissent. C’est extraordinaire une compagnie qui réussit puis tout d’un coup, un petit croc-en-jambe, surtout venant du concurrent, c’est spécial, très spécial», a-t-il réagi lors d’une mêlée de presse à l’aéroport de Genève, quelques minutes avant d’embarquer dans l’avion qui le ramenait au Québec, vendredi.
«Québecor prend beaucoup de place, c’est vrai, je pense que la meilleure affaire, c’est de contre-balancer ça. Je vais demander au propriétaire du Soleil d’investir plus dans des évènements. Je pense que ça serait une bonne idée. On va parler à M. (Martin) Cauchon. Je vais l’inviter à luncher. J’aimerais ça que Le Soleil investisse plus dans les évènements au Québec», a-t-il martelé.
Drouin, le «meilleur en ville»
Le maire a également justifié la présence de Patrice Drouin, de Gestev (Québecor), qui l’a accompagné pendant deux jours en Suisse. M. Drouin a participé à diverses rencontres, notamment avec le président du CIO Thomas Bach, et d’autres représentants de fédérations sportives installées à Lausanne. M. Drouin a de nombreux contacts en Suisse, pays où il a séjourné des dizaines de fois.
«En passant, c’est le meilleur en ville. Ça fait 25-30 ans qu’il fait ça. Il n’y a personne de meilleur au Québec que ce gars-là puis il paie pour venir et il nous aide à ses frais alors je ne vois pas pourquoi la Ville de Québec se passerait de ça. Je me fous de ce qui circule. Moi, j’ai le meilleur en ville, il vient à ses frais alors l’intelligence, c’est d’utiliser gratuitement les services du gars qui connaît le plus ça en ville, puis je n’arrêterai pas», a-t-il pesté.
Drouin a payé ses propres dépenses
Patrice Drouin avait confirmé en début de semaine qu’il assumait ses propres dépenses (vol, hôtel et repas). Il s’est envolé mercredi pour la Suède afin d’aller rencontrer des représentants de la Fédération internationale de ski.
«Il paie pour venir, ça ne nous coûte pas un sou. Le monde au Soleil, c’est assez simple, ils avaient seulement à nous appeler, on leur aurait donné la réponse. Ils n’avaient pas besoin d’écrire ça. On a eu l’impression qu’ils ne voulaient pas avoir l’information pour écrire ce qu’ils voulaient. C’est un peu désolant, mais enfin...»
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