Grands et petits secrets du PLQ

Laval : une île, une ville, un Gilles

Les dessous sulfureux de la démission de Thomas Mulcair et la prochaine bombe

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C'est la fin du PLQ

Si vous vous demandez, après la bombe spectaculaire d’hier à Laval, ce qu’il nous reste encore à apprendre du système de collusion mis en place par certains acteurs du milieu de la construction, j’ai une petite piste à vous proposer qui nous ramène encore à Laval, mais en 2006 cette fois-ci, dans le contexte du passage mouvementé et de la démission fracassante de Thomas Mulcair comme ministre de l’Environnement du gouvernement Charest.

À l’époque, la raison la plus couramment évoquée pour son départ était le différend qu’il avait avec Jean Charest à propos de la privatisation partielle du parc du Mont-Orford au bénéfice de immobiliers.

Mais le 31 mai 2011, dans le contexte animée des échanges entre le PQ, alors encore dans l’opposition, et le gouvernement Charest à l’occasion des périodes de question, La Presse avait publié un étrange article du journaliste Denis Lessard qui nous apprenait l’existence d’un autre motif de friction entre Thomas Mulcair et Jean Charest sur un sujet qui concernait directement Mulcair comme député de Duvernay, un arrondissement de Laval. Voici ce que disait Lessard :

(Québec) Tout autant que la privatisation controversée du mont Orford, la détermination du ministre Thomas Mulcair à défendre les milieux humides de l'île de Laval aura entraîné son départ forcé de l'Environnement, au début de 2006.

Cinq ans plus tard, ces frictions entre l'Environnement et la Ville de Laval sont revenues à la surface. Depuis deux semaines, le Parti québécois multiplie les questions sur les liens entre les entreprises qui ont obtenu des mandats pour le remblaiement de ces terrains, d'une part, et les caisses électorales du Parti libéral du Québec et du parti PRO des Lavallois du maire Gilles Vaillancourt, d'autre part.

La partie de bras de fer avait commencé avec une ordonnance sans précédent du ministère de l'Environnement. À l'instigation de Thomas Mulcair, le 22 août 2005, Québec avait rendu une ordonnance qui forçait la société à numéro 9047-4787 Québec à remettre en état un terrain humide où des travaux avaient déjà été amorcés pour la construction d'un ensemble domiciliaire, le Domaine Islemère. Il s'agissait d'une première - jamais un ministre de l'Environnement n'avait eu telle exigence.

En février 2006, Claude Béchard a remplacé Thomas Mulcair à l'Environnement. Comme le projet du gouvernement Charest de privatiser le centre de ski du mont Orford avait monopolisé les environnementalistes tout l'automne, tout le monde a cru que c'était la cause du départ de M. Mulcair. Mais déjà à l'époque, les proches collaborateurs du ministre de l'Environnement montraient du doigt le contentieux sur les milieux humides de Laval.

«Proprement scandaleux»

En février 2007, le juge Luc Lefebvre, de la Cour supérieure, a cassé en partie l'ordonnance de M. Mulcair sur ce terrain de Sainte-Dorothée. Au lieu d'interjeter appel de ce jugement, le gouvernement a conclu une entente à l'amiable qui ne protégeait plus que 6% du terrain qui devait échapper au lotissement.

Passé à la scène fédérale, Thomas Mulcair n'a manifestement pas digéré cette entente d'août 2008. « C'est proprement scandaleux, vous pouvez me citer là-dessus », a-t-il déclaré au Courrier Laval au début de 2010. Selon la Conférence régionale de l'environnement, 40% des milieux humides de Laval ont disparu depuis 2004.

Porte-parole du lieutenant québécois de Jack Layton, Chantale Turgeon précise même que la rupture entre M. Mulcair et son patron Jean Charest est due à « l'application d'une ordonnance émise par M. Mulcair pour restaurer un milieu humide, le Domaine Islemère, à Laval ». Mais « M. Mulcair ne fera pas d'autre commentaire, a-t-elle ajouté. Ce qu'il a dit au Courrier Laval traduit encore exactement sa pensée.»

Dans L'actualité du mois de mai, M. Mulcair explique qu'il a été limogé à cause d'un litige sur des terrains à Laval, sans préciser davantage: « C'est là que ç'a commencé à mal aller avec Jean Charest. Il y avait beaucoup de terrains en jeu à Laval, notamment, et Charest m'a dit qu'il ne pouvait pas faire ça au maire Gilles Vaillancourt. On avait trop besoin de lui pour les élections», a expliqué le député néo-démocrate d'Outremont. »

«Quand on voit tout cela, est-ce que la population n'est pas en droit de se demander légitimement si c'est vraiment l'intérêt public qui a primé en 2005-2006 quand on a tassé Mulcair?», a lancé le député péquiste de Chambly, Bertrand Saint-Arnaud, à l'Assemblée nationale. Le PQ a relevé que «des 59 autorisations données à des entrepreneurs pour remblayer des milieux humides à Laval entre 2004 et 2010, les deux tiers sont liés à la caisse électorale du Parti libéral: 39 sur 59», a-t-il souligné jeudi.

Règles assouplies

La grande majorité de ces mandats (une quarantaine) ont été accordés après le départ de Thomas Mulcair, a précisé M. St-Arnaud en entrevue à La Presse. Québec a assoupli considérablement ses règles sur les milieux humides en 2007. En Chambre, le ministre Pierre Arcand a maintes fois souligné que les fonctionnaires de son ministère délivrent plus de 6000 certificats d'autorisation par année et que leur travail est irréprochable.

Relancé par La Presse sur le dossier Islemère, il a reconnu qu'il n'est pas au fait de ce qui s'est passé à l'époque. Il ne sait pas pourquoi le gouvernement n'a pas interjeté appel de la décision du tribunal. «Il y a toujours une pression sur les milieux humides, c'est une problématique.

Il y en a qui ont une valeur écologique importante, des tourbières ou des milieux reliés à des plans d'eau. On parle ici de plus petits milieux humides, a-t-il expliqué. La problématique n'est pas unique à Laval, elle est à Longueuil, partout: on travaille à protéger le plus possible les espaces verts.»

Des liens

La semaine dernière, M. St-Arnaud a relevé les liens entre le PLQ et les firmes qui ont exécuté des travaux de remblaiement. Par exemple, des dirigeants du Domaine Renaissance Deux inc. ont donné près de 70 000$ au fil des ans à la caisse du Parti libéral, et le secrétaire de la firme Domaine La Marquise ltée a donné près de 10 000$ en 10 ans au Parti libéral.

La semaine dernière, le député péquiste avait aussi établi des liens entre ceux qui financent le parti PRO des Lavallois, parti du maire Vaillancourt, et les firmes qui exploitent ces terrains humides. «Ceux qui nous accusent ne connaissent pas notre réalité, ils font de la petite politique», a répliqué il y a quelques jours le maire Vaillancourt dans une entrevue diffusée par RDI. C'est le gouvernement provincial qui délivre ces autorisations, et non la municipalité, a-t-il insisté.

Le dossier Islemere, c’est le Domaine Islemere, un projet de Giuseppe (Joe) Borsellino du Groupe Petra, dont le plus grand titre de gloire est d’être le beau-frère et l’associé de Lino Saputo, fondateur du conglomérat agro-alimentaire du même nom, et surnommé « Il re del formaggio » (le roi du fromage) dans son pays d’origine.

Six mois presque jour pour jour avant la parution de l’article de Denis Lessard expliquant les raisons de la démission de Mulcair, André Noël, aujourd’hui enquêteur à l’emploi de la Commission Charbonneau, brossait un portrait de Giuseppe Borsellino en compagnie de son collègue Francis Vailles :

Le président du Groupe Petra, Giuseppe Borsellino, est bien connu dans le milieu des affaires, particulièrement dans la communauté italienne. Avec ses associés, il détient deux des cinq plus hauts gratte-ciel de Montréal, la tour de la Bourse et la tour CIBC.

Ses entreprises possèdent de grands terrains à Laval. Elles achètent des terres, aménagent les rues, les réseaux d'eau et d'égouts, puis revendent des lots à des entrepreneurs en construction.

M. Borsellino participe à de nombreuses activités caritatives, au cours desquelles il côtoie des ministres, des maires et tout le gratin de Montréal.

Selon quatre sources, il est un des rares hommes d'affaires à avoir participé aux funérailles de Nicolo Rizzuto, le 15 novembre. Rizzuto avait été assassiné dans sa maison cinq jours plus tôt. Il était considéré comme le patriarche de la mafia sicilienne au Canada.

Comment expliquer la présence de M. Borsellino à ces obsèques? Au cours des dernières semaines, nous avons tenté à de nombreuses reprises de lui poser la question, mais sans succès. M. Borsellino est né à Cattolica Eraclea, petite ville de Sicile, tout comme Nicolo Rizzuto. Les deux hommes ont immigré au Canada la même année, en 1954.

Il y a deux ans, M. Borsellino avait aussi assisté aux obsèques du demi-frère de Rizzuto, Liborio Milioto, à Montréal. Contrairement à son demi-frère, M. Milioto n'était pas fiché par la police comme un membre de la mafia montréalaise.

Giuseppe Borsellino, qui se fait aussi appeler Joe, est un des membres fondateurs de la Fondation communautaire canadienne-italienne du Québec. L'objectif de cette fondation est de soutenir les organismes qui desservent la communauté italienne. C'est elle qui a recueilli les 17 millions de dollars nécessaires à la construction du Centre Leonardo da Vinci, à Saint-Léonard, un complexe culturel et sportif où trône un buste de M. Borsellino et de sa femme.

Rappelons que ce même Giuseppe Borsellino est celui qui aurait bénéficié de la faveur de Frank Zampino dans la vente de terrains appartenant à la Société d’habitation de Montréal. Mais les informations les plus complètes concernant les liens entre Zampino et Borsellino se trouvent étrangement dans le
Toronto Star
.

Selon une source proche du PLQ qui m’a rappelé ces faits aujourd’hui même,

« En 1999, Giuseppe Borsellino aurait vendu à Claude Asselin, l’ancien directeur général de Laval arrêté hier dans le cadre de la rafle désormais historique de l’UPAC, un terrain à bâtir dont il n'était pas encore propriétaire pour qu’Asselin puisse s’y construire une maison.

Ce terrain, et bien d'autres que possède Borsellino, est situé à Ste-Dorothée à Laval. Borsellino aurait payé 1,20 $ le pied carré pour des terrains achetés de la Ville de Laval alors qu’il avait payé 2,10 $ et plus le pied carré pour des terrains avoisinants achetés à des propriétaires privés.

Il faut comprendre que Borsellino voulait y faire du développement résidentiel. Mais c’était en pleine zone humide et le ministre Mulcair s’opposait à la destruction des milieux humides. Ce dernier fit donc émettre une ordonnance obligeant Borsellino a cesser l'exploitation du terrain et à remettre en état le milieu humide.

Mais Borsellino ne l’entendait pas de cette oreille. Il téléphona donc à Gilles Vaillancourt qui à son tour téléphona à Jean Charest. Charest convoqua Mulcair en lui disant d'arrêter les procédures et de laisser Borsellino continuer. Selon des proches de Jean Charest, celui-ci aurait dit à Mulcair : « Tom, on peut pas faire ça à Vaillancourt... On a besoin de lui pour gagner les élections. »

En prenant connaissance de l’article de Denis Lessard mis en ligne un peu plus tôt aujourd’hui sous le titre Laval: les suspects arrêtés favorisaient largement le PLQ, on comprend mieux le rôle déterminant que jouait le Maire Vaillancourt dans les stratégies du PLQ et du PLC, de même que le rôle joué par son équipe lors du référendum de 1995.

Et l'on comprend également que si un chapitre de la saga Vaillancourt vient de se clore, nous n’en sommes encore qu’au tout début des révélations.

Mais le PLQ, pour sa part, ne se relèvera jamais de tout ce qui est encore à venir.

Les articles en langue italienne auxquels il est fait référence ici ont été retirés de leur site d'origine. On peut cependant les retracer facilement sur la toile. Pour la commodité du lecteur, nous les reproduisons ici avec leur référence originelle.

Boss connection
di Marco Lillo e Antonio Nicaso

http://espresso.repubblica.it/dettaglio/boss-connection/1874528

(15 novembre 2007)

È uno degli uomini più ricchi del mondo: il suo gruppo caseario fattura 4 miliardi. Ma ora i magistrati vogliono fare luce sul ruolo di Lino Saputo nel riciclaggio tra Italia e Canada. E spuntano rapporti con il padrino Bonanno

Lino Saputo era felice come un bambino il 27 ottobre scorso. Maria Grazia Cucinotta, strizzata in un tubino scuro, quella sera al Plaza di Atlantic City gli stava consegnando il premio della Cnsa, la Confederazione dei siciliani del nord America: "Ecco a voi il miglior imprenditore dell'anno, il primo produttore di latticini del Canada, il terzo negli Stati Uniti". Il re del formaggio sorrideva ai 700 italiani. Ad applaudirlo c'erano l'ex ministro Enrico La Loggia, il console d'Italia a New York, il deputato di Philadelphia Salvatore Ferrigno, l'assessore siciliano Santi Formica e tanti altri. A braccetto con l'altro premiato, l'attore Ben Gazzara, assaporava al volgere dei settant'anni la dolce discesa della vita. La mente andava alla lunga salita affrontata per essere su quel palco: l'infanzia in Sicilia, il piroscafo che nel 1952 lo porta da Montelepre, il paese del bandito Giuliano, fino all'America.

Gli inizi con il padre, la bicicletta per consegnare 10 chili di mozzarella al giorno, la crescita, la quotazione in Borsa a Toronto, il boom dell'ultimo decennio che ha decuplicato il fatturato fino a 4 miliardi di dollari e gli utili a 400 milioni l'anno. Lino stringeva al cuore quella targa perché era un riconoscimento alla storia dei Saputo. Non poteva sapere che il nome della sua famiglia, impresso sul 35 per cento della produzione casearia del Canada, sulla squadra di calcio di Montreal e sullo stadio avveniristico della città, proprio quel nome a 4 mila miglia di distanza, era finito nel mirino della Direzione distrettuale antimafia di Roma coordinata da Italo Ormanni.

Cinque giorni prima, il 22 ottobre, la Dia di Roma, guidata dal colonnello Paolo La Forgia, ha arrestato 16 boss e colletti bianchi del clan di Vito Rizzuto. Le indagini dei vicequestori Silvia Franzé e Alessandro Mosca sono durate due anni e hanno colpito duramente la connection tra il Canada e l'Italia. A 'L'espresso' però risulta che l'ultima pista investigativa percorsa dal nucleo di polizia tributaria di Milano porta proprio ai rapporti tra Rizzuto e i Saputo. Il capitano Gerardo Marinelli e il maggiore Vincenzo Andreone hanno intercettato tra il 2005 e il 2006 l'imprenditore Mariano Turrisi, l'uomo di Rizzuto a Roma, mentre tentava di riciclare 600 milioni di dollari mediante la cessione proprio a Lino Saputo del suo gruppo Made in Italy, destinato a operare nel settore del lusso. Saputo non è indagato, ma l'operazione (vedi articolo a pag. 47) ha nuovamente acceso il faro sui suoi rapporti con la criminalità.

Qualche mese prima degli arresti, il pm romano Adriano Iasillo ha scritto una lettera riservata alla Polizia interforze del Canada: "La Guardia di Finanza ha intercettato conversazioni dalle quali si capisce che è in corso un'operazione di cessione del gruppo Made in Italy all'imprenditore canadese Lino Saputo per la somma di 600 milioni di dollari americani di cui 300 sarebbero destinati direttamente alla famiglia capeggiata da Vito Rizzuto (...) sarebbe estremamente utile acquisire ogni dato che provi il collegamento tra Saputo e Rizzuto". Alla richiesta del pm italiano non è giunta alcuna risposta. 'L'espresso' ha svolto una ricerca negli archivi del governo canadese e dello Stato di New York, nei vecchi rapporti della polizia e dell'Fbi, scoprendo una serie di documenti che provano i trascorsi rapporti di affari tra Saputo e la storica famiglia Bonanno di New York, della quale proprio il boss Rizzuto è oggi il rappresentante in Canada....

Link to article about this topic, along with part of the article itself, appears below:

http://espresso.repubblica.it/dettaglio/MA...-nostra/1874547

Made in Italy è cosa nostra
di Marco Lillo e Antonio Nicaso

Agganci politici tra Roma e gli Usa. E tanti soldi. Così l'imprenditore Mariano Turrisi cercava accrediti per riciclare 600 milioni. Lo hanno arrestato per mafia

(15 novembre 2007)

C'è anche il senatore a vita Giulio Andreotti tra i contatti italiani vantati dall'imprenditore Mariano Turrisi, arrestato per mafia il 22 ottobre scorso. L'uomo che seguiva per conto del boss Vito Rizzuto un'operazione di riciclaggio da 600 milioni di dollari, raccontava spesso di avere ottenuto un incontro con il senatore a vita. Ma Turrisi faceva di tutto per ottenere un riconoscimento ufficiale del ruolo della sua società Made in Italy, spendendo soldi e nomi con grande facilità. Si era legato ai Savoia, diventando vicepresidente del loro movimento politico e pagando l'affitto della sede romana, perché erano un ottimo biglietto da visita. Assieme a Emanuele Filiberto era stato a New York in cerca di relazioni eccellenti. E proprio negli States si era fatto fotografare con il rabbino Ronald Greenwald, già consigliere dell'ex presidente Richard Nixon. Un personaggio influente sui due lati dell'Atlantico.

[snip]

Nel 2003 Vito dice a un collaboratore: "Mariano è un mio socio, abbiamo fatto delle cose insieme". Nel settembre 2005, dopo l'arresto di don Vito, Turrisi vola a Montreal per vedere il figlio del boss, Nick junior, e il cugino, Frank Campoli. Un mese dopo i due sono intercettati mentre parlano dell'operazione Made in Italy ed esprimono dubbi sulle capacità di Turrisi nel portarla a termine. Ma Turrisi ce la mette tutta. Dal suo ufficio di fronte a Palazzo Chigi contatta finanzieri libanesi e consulenti Usa di primo livello. Sostiene di avere un filo con la Metro Goldwin Mayer per fare un parco divertimenti ispirato all'Italia a Las Vegas, vive tra Cannes e l'hotel d'Inghilterra. Lo finanzia il socio Rodolfo Fedi fiducioso nell'arrivo della grande somma. Turrisi gli dice: "Il re del formaggio (Saputo, ndr) ci darà 600 perché lui non deve sapere, ha detto la famiglia, prenderà la metà"...


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32 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    12 mai 2013

    Quel panier de crabes :(

  • Jean-Louis Pérez-Martel Répondre

    12 mai 2013

    Supplément d’information concernant les mafias politico-financières au Québec
    La mairie de Laval nuisait aux enquêtes, dit l'ancien chef de police
    http://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-affaires-criminelles/affaires-criminelles/201305/12/01-4650032-la-mairie-de-laval-nuisait-aux-enquetes-dit-lancien-chef-de-police.php
    ***
    JLPM

  • Archives de Vigile Répondre

    12 mai 2013

    Je me permet un deuxième commentaire.
    En fait, ils s'agit indirectement d'une question aux nombreux avocats qui écrivent sur ce site. Voici : d'abord, les procureurs ont décidé de porter des accusations contre Gilles Vaillancourt et cie en vertu de la loi antigang. Partant de ce fait, le parti PRO des lavallois ne risque-t-il pas d’être reconnu comme étant un gang criminalisé ? Le PRO ne risque-t-il pas d’être déclaré illégal ? Ce sont des crimes planifiés , concertés, prémédités impliquant plus de 3 personnes .
    Advenant le cas ou de tel crimes systémiques, répétitifs et concertés étaient prouvé au sein du PLQ, après l'inculpation des principaux dirigeants, le PLQ pourrait-il être déclaré ORGANISATION CRIMINELLE ILLÉGALE en vertu de la loi fédérale ANTIGANG ? Merci de m’éclairer et de ne pas me facturer !

  • Archives de Vigile Répondre

    12 mai 2013

    La province la plus corrompue....il est triste de dire que ces quelques mots résonnent lugubrement depuis la frappe de l'UPAC et je ne doute pas que d'autres "surprises" nous frapperons encore de plein fouet.
    Il y a toujours eu d'étranges et surtout très persistantes rumeurs de corruption concernant cette ville: Laval. Beaucoup se demandaient pourquoi il n'y avait pas de début de ménage et se doutaient bien que la réponse était...politique. Nous ne sommes pas tous des valises!
    L'agriculture est un secteur oublié mais qui ne veut pas dire que rien ne s'y passe. Un exemple parmi tant d'autres: Les frères Colas, grands donateurs au Parti libéral, ont vu leur générosité récompensée au centuple: Ils ont touché $75 millions pour l'Abattoir Colbex Lévinof (un neuf coûte $12 millions), 12 permis de garderie....il est vrai qu'avec des dons de près de $170,000.00, le Parti libéral se devait d'être généreux!!!!
    Les contribuables sont pressés à l'os pas seulement en ville: il serait urgent de jeter un coup d'œil à la campagne...

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2013

    L'extrait de la charge à fond de train de Martine Biron à RDI contre Pauline Marois dans son reportage au Conseil du P.Q. a été retiré. On a probablement jugé qu'il y avait une limite à la partisannerie pour une reporter fédéraliste dans l'exercice de ses fonctions.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2013

    M. Le Hir
    Martine Biron ride again contre le P.Q., cette fois au congrès national du parti québécois. Fidèle à son habitude, elle a dépeint cette fois-ci Pauline Marois en politicienne argneuse et a reproché au P.Q. de ne pas respecter sa promesse de faire de la politique propre. J'ai écouté la suite et je suis resté sur mon appétit. Paulin Marois n'avait rien d'un pitt-bull.
    Puis-je vous demander de remettre en circulation votre billet datant du 27 août 2012
    Élections
    À dix jours des élections, le suspense demeure
    La manipulation de l’électorat atteint des proportions historiques
    " Si Lessard est un mercenaire, Biron brûle du feu des zélotes. J’ai vu le même regard dans les yeux des extrémistes irlandais protestants il y a une trentaine d’années et j’en avais été saisi."
    http://www.vigile.net/A-dix-jours-des-elections-le

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    11 mai 2013

    Quand le gangster aura passé du temps en dedans, s'il ne commence pas à sortir de l'omerta pour nous livrer ses complices, frisés ou non, il ouvrira la bouche quand la conjointe aux dollars dans la toilette commencera à recevoir des doigts dans sa boîte aux lettres.

  • Lise Pelletier Répondre

    11 mai 2013

    @ ML
    Ayant travaillé pour une compagnie d'assurances de dommages durant une vingtaine d'années, figurez-vous que les soumissions automobile, habitation ou commerciale avec raison sociale des compagnies à numéro (..Québec inc. ou ..Canada inc.) étaient de facto référées à la souscription.
    Pour quelle raison : risque de fraude décrété par les deux ministères du revenu.
    Si c'était un risque actuariel pour une compagnie d'assurances, pourquoi alors ont-elles reçues autant de contrats gouvernementaux ?
    Question à 100,000 dollars, montant exigé par JJ Charest à ses ministres. Je sais, un peu trop simple comme lien mais quand même.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2013

    "C’est le PQ qui a gouverné pour la CAQ plutôt que pour celles et ceux qui se se sont abstenus de voter QS ou ON le quatre septembre. C’est eux qui ont été trahi et s’il faut que le PLQ revienne pour 4 ans pour que Marois retourne dans son jardin, eh bien ça en vaut le coût, ça c’est certain. " Sylvain Racine.
    C'est la triste mais ô combien triste réalité!

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    11 mai 2013

    Vaillancourt et les libéraux, des liens tissé serrés :
    (un commentaire reçu dans mon courriel)
    ...
    Alain Filiatreault est le beau-fils de Michelle Courchesne, ex-ministre de l’Éducation du gouvernement libéral de Jean Charest...
    Courchesne a débuté sa carrière politique avec Vaillancourt.... elle a été chef de cabinet de Liza Frulla lorsque cette dernière était ministre de la culture sous le mandat de Bourassa et celui de Daniel Johnson....
    Elle était le choix de Vaillancourt pour représenter Laval à l’Assemblée Nationale..... C’est pourquoi elle s’est retrouvée députée de comte de Fabre.....
    Le mari de Courchesne était Normand Filiatreault un ingénieur de Laval.... son fils Alain est aussi ingénieur à Laval..... Filiatreault McNeil.....
    L’UPAC a perquisitionné les bureaux du Ministère de l’Éducation en lien avec des contrats d’infrastructures sportives accordés par Courchesne.....
    Le chef de cabinet de Courchesne impliqué dans ces magouilles est Jean-Sébastien Marineau.... organisateur au PLC lors des élections de 2004. Il avait obtenu ce poste grâce à son amitié avec le DG du PLC-Québec, Richard Mimeau. Il est d’ailleurs le parrain du fils de Richard Mimeau....
    Lors des campagnes électorales provinciales..... Richard Mimeau s’implique énormément avec Michelle Courchesne qu’il considère comme une amie....
    .
    Lise Bacon a déjà déclaré au sujet de Michelle Courchesne que son principal défaut est qu’elle était trop près de Vaillancourt..
    ...
    JCPomerleau
    P.s. Rappelons que durant l’enquête la GRC (depuis 2002) avait arrêter les écoutes quand l’action menait vers le politique (PLQ). Et que la SQ avait elle aussi arrêter des filatures lorsque le politique apparaissait dans le portrait (Charest). Ces deux corps de polices étaient alors sous influences politiques.
    Depuis la prise de pouvoir par le Parti Québécois, il y a eut changement de gardes à la SQ et l’UPAC, et cela coïncide avec un déblocage de "dossiers".
    Ces enquêtes ont mené à la dissolution du parti de l’ex Maire Tremblay et de celui de Vaillancourt. Je doute cependant qu’on assiste à la dissolution du PLQ. Comptons sur la médiacratie pour nous présenter Couillard, l’ex partenaire du docteur Porter, comme l’homme du renouveau.
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2013

    Selon le sondage du JDM de ce matin, voici les résultats PLQ: 35% - PQ: 27% - CAQ: 19% - QS: 11% ON 4%
    ON est à 8% à Québec, ce qui veut dire que Maltais laisserait possiblement sa place à quelqu'un de la CAQ, ce qui est une bonne nouvelle alors que Maltais est en partie la cause de l'impopularité
    Les PQ est à 27%, et même si on veut être positif, le PLQ restera toujours à 30%. C'est la CAQ qui va monter si le PLQ est encore plus sali à la Commission Charbonneau. Le PQ ne peut que descendre, car cette fois-ci l'argument de la division du vote ne passera pas et les gens vont voter comme ils en ont envie, et c'est bien ainsi. C'est le PQ qui a gouverné pour la CAQ plutôt que pour celles et ceux qui se se sont abstenus de voter QS ou ON le quatre septembre. C'est eux qui ont été trahi et s'il faut que le PLQ revienne pour 4 ans pour que Marois retourne dans son jardin, eh bien ça en vaut le coût, ça c'est certain.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2013

    Petite précision pour ceux qui voudraient aller plus loin.
    Lessard s'est trompé, ce n'est pas 9047-4787 Qc inc., mais bien 9047-4784. C'est une compagnie dont les actionnaires sont Groupe PETRA et 9038-9958 QUÉBEC INC. Les administrateurs sont BORSELLINO GIUSEPPE, ZEPPILLI REMO et MARCONE JOSEPH. Quand à 9038-9958 QC c'est un Holding appartenant à la fiducie familiale de ZEPPILLI, REMO (une façon légale, mais accessible seulement au 1% de riches pour fractionner leurs revenus et ne pas payer d'impôt, ou très peu.)
    Encore là on retrouve toujours les même bons Canadiens anti-québécois, de la même organisation fasciste qui finance le bon PLQ qui lui, défend exclusivement les intérêts de cette classe de rapaces économique.
    Le plus triste est que des bons Québécois qui travaillent à 12$ l'heure et qui n'accèderont jamais à cette classe de mafiosos de l'économie voteront pour Couillard "parce qu'il a de beaux yeux bleus".
    La Presse/Rad-Can le dépeindront comme un honnête supermédecin et Québécor vomira sur tout ce qui représente la fierté d'être Québécois ou est indépendantiste de près ou de loin.
    M. LeHir votre théorie se tient, mais puisque l'oligarchie vas se rabattre sur la CAQ tout en donnant de la corde à QS (pour diviser le vote progressiste), le mieux qui arrivera sera un PQ minoritaire avec la CAQ comme première opposition. Tant que le PQ ne s'occupe pas de la concentration de la presse et/ou ne change pas le mandat de Télé-Québec pour créer une salle des nouvelles ainsi que favoriser des émissions d'enquête et d'affaires publiques, la partie sera inégale.
    En 2013 le pouvoir de pénétration des médias de masse est 75 fois plus important qu'au début des années 90. Bien qu'internet a favorisé les médias alternatifs, la moyenne des ours est soit trop paresseuse ou trop occupée pour aller chercher l'information exacte d'elle même. On le voit bien qu'en on demande autour de nous ce que les gens pensent de la situation en Lybie. Seule la version de l'antlanto-sionisme passe chez les moins politisés, la grande majorité donc.
    Imaginez maintenant tenir un référendum dans de telles conditions. J'ai même pas parlé des radio-poubelles là.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2013

    Nous vivons dans une société où une clique contrôle tout, fait la belle vie et ne veut pas que ça change.
    Et pour que rien ne change, les citoyens sont soumis à une propagande constante et inlassable où, par exemple, les chiffres réels du chômage sont faussés.
    Tout est fait pour bien faire paraître le Système parce que le Système avantage une clique au détriment de la majorité et cette clique travaille 24 heures sur 24 à maintenir l'illusion de bonne marche de ce Système qui fait bien leur affaire.
    C'est encore cette clique qui est contre l'idée du grand Michel Chartrand d'un revenu de citoyenneté universel pour faire en sorte que tous les Québécois sans exception puissent accéder à une vie décente et heureuse.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2013

    et à Hydro-Québec, plusieurs firmes d'ingénieries mentionnées à la commission Charbonneau font affaires avec Hydro. Croirions nous que dans ce cas ils ont été propre propre propre ?

  • Lise Reid Répondre

    11 mai 2013

    J'aime vous lire M.LeHir par ce que vous laissez
    des traces,arcs-en-ciel,dans cette grisaille politique
    québécoise.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2013

    M. LE Hir
    La semaine dernière, dans sa chronique titré Sam est triste, le directeur des pages Opinions du JdQ J.Jacques Samson trace un portrait style Human interest de Sam Hamad (ex-ministre dans le gouvernement Charest et toujours député de Louis-Hébert) qui de 1998 à 2003 fut ingénieur civil et vice-président principal de Groupe Roche.
    C'est tellement complaisant et élogieux en faveur de Sam Hamad qu'on dirait que l'article a été écrit par sa propre mère. Bien que M.Samson parle abondamment de Marc-Yvan Côté, il dénonce en particulier Guy Chevrette, qui aurait exigé par un intermédiaire un pot- de- vin de Roche et mentionne que la firme Roche a souscrit à la campagne de Pauline Marois à la direction du PQ contre André Boisclair en 2005.
    http://www.pressdisplay.com/pressdisplay/fr/viewer.aspx
    Aujourd'hui dans son éditorial, J.Jacques Samson récidive (Pauvres petits Vaillancourt) en faisant l'apologie de l'Unité permanente anticorruption et de son patron Robert Lafrenière. Le mot Parti libéral n'apparait pas une seule fois malgré l'évidence comme le nez au milieu du visage que ce parti était de mèche avec l'équipe Vaillancourt tout au long de ses années au pouvoir.
    Essayer d'imaginer aujourd'hui avec quelle hargne nos journalistes fédéralistes se déchainerait si s'était le Parti québécois qui avait été au pouvoir pendant les neuf dernières années?
    Comme le disait si bien Chantal Hébert aux Coulisses du pouvoir quand on lui a demandé où se trouvait les journalistes durant toutes années pour que le scandale Lavalois éclate au grand jour après tant d'années?
    Ben vous savez moi, j'étais loin de tout ça à Ottawa à couvrir la politique fédérale.

  • Robert Bertrand Répondre

    11 mai 2013

    Le Parrain installé à Québec donnait ses ordres de ramasser 100 000$ par année pour son parti politique.
    Pensez-y, il y a dix ans, ramasser 100 000$ c'était un job de bras. Ils ont créé la magouille depuis les bureaux des divers ministres qui donnaient des contrats. Ce n'est pas un fruit du hasard. C'était dirigé, voulu, organisé par le PARRAIN.
    Bref: en retour des contrats, il fallait payer.
    À Laval comme dans les grandes villes à plusieurs contrats s'est installé des spécialistes sous la direction d'un chef de gang.
    Quand on nomme les ministres, les juges, le responsable de la Caisse de dépôt, quand ces personnes font des «erreurs» de 40 milliards $ ce n'est pas important. Les collaborateurs sont proches et les bénéficiaires savent se taire pour laisser la parole au Parrain.
    Quand les juges servent une idéologie comme on le voit sur la question de la Cour Suprême et ses collaborateurs du régime constitutionnel au service de LEUR Canada, il nous faut lire correctement ce qu'ils font. Les petits juges des cours inférieures pourraient-ils servir les intérêts d'un groupe politique qui a des objectifs de préserver le régime de manipulations dans lequel le Québec est à l'étroit.
    Le Parrain, on le sait bien, a été l'envoyé d'Ottawa pour nous soumettre.
    Tout est permis pour un Parrain. Il avait un chef de gang qui était protégé par le système pour durer aussi longtemps.
    Oui, une île. Oui, une ville. Oui, un Gilles.
    Il a voulu aller plus loin en étant membre du l'Union des Municipalités, et membre du Conseil d'Administration de l'Hydro. Les manipulateurs veulent étendre leurs tentacules pour avoir TOUT le contrôle. Ça n'a pas marché partout. Des citoyens voyaient clairs et ont dénoncé officiellement et/ou officieusement.
    Des maires clairvoyants ont sonné des cloches.
    Le Parrain gardait les rennes du pouvoir et voulait soumettre tout ce qui bouge. Les étudiants ont vu juste et les manifestations devenaient une autoroute pour éveiller toute la population.
    Ensemble, nous avons fait le constat: Trop, c'est trop.
    Maintenant ou jamais.
    Se prendre en mains, s'assumer, c'est le devoir, l'obligation du peuple du Québec.
    Un Pays riche avec des gens honnêtes au-dessus de tout soupçon.
    C'est notre prochain rendez-vous.
    Robert Bertrand
    2013-05-11

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2013

    M. Julien,
    Si Marois était la reine de son son jardin plutôt qu'à la tête du Parti québécois, les sondages iraient beaucoup mieux pour le PQ.

  • Marcel Haché Répondre

    11 mai 2013

    Un mois après l’élection de l’équipe libérale et de Thomas Mulcair dans Chomedey (Laval) en 2003, de grands travaux d’excavation sur le boulevard Samson. Déjà…quelques semaines…les copains de Laval, lâchés lousse…
    Desseau, Nepcon, Poly, un pur plaisir…Pas d’amis de l’Indépendance par là !
    Que le P.Q. tienne bon ! Qu’il mange ses bas au besoin…ce n’est rien en comparaison de ce que les libérooos auront à manger…
    Merci d’abord à Richard Le Hir et JC Pomerleau ensuite de ne pas se laisser gangrener par une psychologie de losers.

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2013

    On peut se demander si monsieur Couillard ne cherche pas à avoir le pouvoir dans le but, entre autres, de protéger son ami Porter. Après tout, et comme le disait Trépanier à la Commission Charbonneau, "un chum, c'est un chum" n'est-ce pas?

  • @ Richard Le Hir Répondre

    11 mai 2013

    Réponse@Tous les désespérés
    Pourquoi la fin du PLQ ? Parce que quels que soient les sondages, et on l'a bien vu avec la CAQ à la dernière élection, une élection se gagne avec un chef, du financement, et une organisation solidement implantée dans tous les comtés.
    Or Couillard n'est pas sorti du bois avec l'affaire Porter qui va revenir le hanter au pire moment pour lui.
    Par ailleurs, les sources de financement du PLQ viennent de se tarir complètement à cause des nouvelles limites et de l'absence d'intérêt de ses sources traditionnelles à le soutenir pour cette raison.Et on ne passe pas du jour au lendemain d'un financement privé à un financement populaire. Ça prend un changement de culture en profondeur, donc du temps. Beaucoup de temps.
    Par ailleurs encore, il y a bien des Libéraux en vue qui vont marcher les fesses serrées ces quelques prochaines années par peur d'attirer sur eux une attention qui pourrait se révéler gênante. L'organisation dans plusieurs châteaux forts des Libéraux va s'en ressentir.
    Donc, à la fois pour des raisons tenant à l'évolution négative de l'opinion publique à court et à moyen terme, pour des raisons financières, et pour des raisons organisationnelles, le PLQ va devoir traverser une passe difficile. Il suffit de regarder le sort de son grand frère fédéral après le scandale des commandites pour comprendre qu'il va vivre des moments difficiles et qu'il risque, vu la gravité des faits déjà révélés et à venir, de ne jamais s'en remettre.
    Quant à la CAQ, c'est un tigre de papier sans aucune légitimité parce qu'issu d'une magouille Desmarais-Bouchard, comme j'en fais la démonstration dans mon dernier livre intitulé "Charles Sirois, l'homme derrière François Legault".
    Arrêtez de vous lamenter, passez à l'action, l'avenir nous sourit.
    Richard Le Hir

  • Denis Julien Répondre

    11 mai 2013

    Ah oui monsieur Le Hir, c'est la fin du PLQ? Vraiment!
    On apprend ce matin que le PLQ va chercher 35% dans les intentions de vote des Québécois et 27% pour le PQ. C'est à désespérer des nôtres!

  • Archives de Vigile Répondre

    11 mai 2013

    Excellent article M. Le Hir !
    Lorsque le chef de GANG Vaillancourt et son GANG vont prendre connaissance de la preuve dans les prochaines semaines, les choses vont bouger de nouveau.
    D'abord, d'autres (!) délateurs voudront se joindre a l'UPAC dans l'espoir d'obtenir des réductions de peines. L'UPAC détient déjà de la preuve électronique contre John James Charest. Ils complèteront leurs preuves avec des délateurs.
    La clé de cette histoire aura été l'interception des communications SMS (PIN) du réseau Blackberry , entre autre, par les agences de renseignements canadiennes (CST)et américaines (NSA)dans le cadre d’enquêtes reliées a la sécurité nationales. Le caid Desjardins aura été le premier en en faire les frais. Le caid Charest tombera aussi en parti et indirectement a cause de ces interceptions électroniques. Un dommage collatéral !
    Me Louis Dionne (DPCP) avait manqué de courage vers la fin de son mandat. Il a préféré un poste de juge. Il avait bien vu que l'affaire serait trop risquée pour lui. Il a douté du courage des enquêteurs de Marteau et de l'UPAC. Il voyait le noyautage de l'UPAC sous les libéraux. Il craignait une réélection minoritaire des libéraux.
    Il a eu tort ! Les ex de Carcajou remonteront, EUX, jusqu’à John James Charest.
    La deuxième bonne nouvelle : les modifications a la loi antigang n'a pas fini de faire des malheureux chez les politiciens et les corrompus !

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mai 2013

    Une image pour résumer.

    Le choix d'un résumé en anglais n'est pas intentionnel, mais propice pour avertir quelques communautés de Laval et de Montréal.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mai 2013

    Georges Brassens : Les Copains D'Abord
    http://www.youtube.com/watch?v=rslShTbqNbo&list=RD023GA0ue9F79o

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mai 2013

    Félix Leclerc - L'Alouette en colère
    http://www.youtube.com/watch?v=sWBSq039-5c

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mai 2013

    On a parlé cette semaine de l'agenda de Charest en visite chez les ingénieurs et les avocats avec Marc Bibeau. Ici vous faites le lien avec Vaillancourt. On sait que Charest recevait un salaire de son parti mais payé par qui exactement? On serait en droit de savoir qui le finançait. Est-ce que cela serait possible que ses bailleurs de fonds faisaient en fait des ristournes pour des décisions politiques prises en leur faveur comme le cas que vous venez de décrire? Un salaire ou un retour d'ascenseur?
    Je ne peux croire que le premier ministre du Québec n'était pas au courant de tout ce qui se passait à Laval et à Montréal.

  • Lise Pelletier Répondre

    10 mai 2013

    L'ex-policier et député de Chomedey-Laval, Guy Ouellette ainsi que tous les libéraux, s'opposait à une commission d'enquête publique sur la collusion/corruption dans la construction et le financement des partis politiques.
    http://www.courrierlaval.com/Actualites/Politique/2012-03-19/article-2934089/Le-liberal-Guy-Ouellette-pris-a-partie-au-PQ/1
    Dans ce lien, on mentionne aussi l'anglicisation à grande vitesse de Laval. Coincidence ?
    Pourtant depuis la Commission Charbonneau, les langues se dénouent. Selon Duchesneau, des enquêtes de l'UPAC ont été bloquées, par qui ? Depuis l'élection du Parti Québécois, il y a eu des changements à la haute direction policière, l'UPAC frappe, hasard ?
    Nul ne peut dire, si ce n'est les enquêteurs eux-mêmes pourquoi ça débloque, l'important c'est le résultat au niveau municipal, maintenant on attend le niveau au-dessus.
    Le point commun entre ceux est qu'ils sont des fédéralistes.

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    10 mai 2013

    Vaillancourt, un allié stratégique pour les libéraux :
    (...)
    (Mulcair): Charest m’a dit qu’il ne pouvait pas faire ça au maire Gilles Vaillancourt. On avait trop besoin de lui pour les élections »
    (...)
    ...
    Ceci explique cela :
    Pourquoi la SQ a-t-elle épargné Vaillancourt?
    http://fr-ca.actualites.yahoo.com/blogues/la-chronique-de-normand-lester/pourquoi-la-sq-a-t-elle-epargne-vaillancourt--152637413.html
    ...
    JCPomerleau

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mai 2013

    Oh la la! On commence à comprendre bien des choses, et ma foi il se dégage des odeurs nauséabondes de tout cela.
    Il m'arrive de me demander comment Charest aurait pu passer à travers une CEIC s'il avait gagné ses élections. Il devait pourtant savoir ce qui était susceptible de sortir... Très étrange. Contrôlait-il à ce point les appareils policier et judiciaire?

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mai 2013

    Mais si. Mais si. Le PLQ va se relever de tout cela et tous d'aller voter pour le bon docteur Couillard qui a vu la misère de près en Afrique. Il l'a vue.....
    Ce sont les institutions qui sont pourries. Le système de gouvernement représentant, sans contrôle et surveillance de la part des citoyens est à la base de toute la corruption. On l'a vu, on le voit, on le verra, ici comme ailleurs.
    Pierre Cloutier

  • Archives de Vigile Répondre

    10 mai 2013

    Merci M. Le Hir pour ce texte.J'ai hâte de voir le frisé défiler devant la commission Charbonneau puis se faire défriser par l'UPAC.