Dans des centaines de villes du monde ont lieu aujourd'hui des manifestations sur le modèle du mouvement «Occupy Wall Street». Les participants n'ont pas de programme précis. Ce qui les unit, c'est la condamnation des inéquités(sic) générées par une économie de marché en crise.
Qu'on approuve ou non ces manifestations, on ne peut nier que la récente récession a causé d'énormes problèmes pour des millions de personnes dans les pays développés. Aux États-Unis, on compte 7 millions de personnes sans emploi de plus qu'avant la récession. Des centaines de milliers d'Américains ont perdu leur maison. Dans plusieurs pays d'Europe, entre un quart et un tiers des jeunes sont chômeurs; en Espagne, ce taux dépasse 40%. Le Wall Street Journal rapportait hier que de 2000 à 2010, le revenu moyen des ménages américains a diminué de 7%.
«Il faut se débarrasser du système» peut-on lire sur les pancartes tenues par certains des manifestants à New York. En France, on parle de «démondialiser» l'économie. Dans un cas comme dans l'autre, la chose est beaucoup plus facile à dire qu'à faire. Pendant ce temps, à Paris, les ministres des Finances des pays du G20 cherchent à gérer ledit système. Pas simple non plus.
Il y a trois ans, au beau milieu de la crise, les membres du G20 s'étaient entendus sur une stratégie commune. Cette fois-ci, alors que la crise financière européenne et la stagnation américaine risquent de replonger l'économie mondiale en récession, ils arrivent à la table en ordre dispersé. Pire, ils se disputent.
Les Européens ne parviennent pas à s'entendre sur un plan suffisamment costaud pour que les difficultés des pays les plus endettés ne se répercutent pas sur les banques, ce qui pourrait avoir des conséquences sur le système financier du monde entier. Il faut dire que les politiciens du vieux continent n'ont pas la tâche facile, leurs électeurs n'étant pas très portés à la charité chrétienne ces jours-ci. Pendant ce temps, Américains et Chinois s'accusent mutuellement de chercher à provoquer une «guerre commerciale».
Les occupants de Wall Street et du square Victoria sont idéalistes pour ne pas dire naïfs. Certains rêvent de révolution. Toutefois, cela ne clôt pas la discussion. On l'a dit, le capitalisme mondialisé est plongé dans une grave crise dont des millions de personnes ordinaires sont les victimes impuissantes. Si les gouvernants qu'elles ont élus sont incapables de trouver des solutions, quelles conclusions tireront-elles?
«Des inégalités qui se creusent, c'est à coup sûr davantage d'instabilité», a averti le mois dernier Nicolas Sarkozy, qui préside le G20 cette année. M. Sarkozy a ajouté: «Face à une crise qui a ébranlé nos sociétés, on ne peut plus se contenter d'afficher simplement de bonnes intentions, nous devons passer à l'action.» De l'action: c'est ce qu'attendent impatiemment, désespérément, sinon les manifestants d'aujourd'hui, certainement les chômeurs, les endettés, les appauvris.
Le désordre
De l'action: c'est ce qu'attendent impatiemment, désespérément, sinon les manifestants d'aujourd'hui, certainement les chômeurs, les endettés, les appauvris.
«les Indignés» - "Révolution américaine"?
André Pratte878 articles
[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8a...
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[une chronique intitulée « Tout est pourri » (critique de Anne-Marie Gingras) ->http://books.google.fr/books?id=EZWguAMXAtsC&pg=PA27-IA27&lpg=PA27-IA27&dq=pratte+Tout+est+pourri&source=bl&ots=MUti9NTQuH&sig=h2zgJlLgOg844j5ejxnUl4zH2_s&hl=fr&sa=X&ei=73RrT8aQEqnh0QHuh4GyBg&ved=0CEEQ6AEwBQ#v=onepage&q=pratte%20Tout%20est%20pourri&f=false]
[Semaine après semaine, ce petit monsieur nous convie à la petitesse->http://www.pierrefalardeau.com/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=2]. Notre statut de minoritaires braillards, il le célèbre, en fait la promotion, le porte comme un étendard avec des trémolos orwelliens : « La dépendance, c’est l’indépendance ». « La soumission, c’est la liberté ». « La provincialisation, c’est la vraie souveraineté ». « La petitesse, c’est la grandeur ». Pour lui, un demi-strapontin à l’Unesco est une immense victoire pour notre peuple. C’est la seule politique étrangère qu’il arrive à imaginer pour le peuple québécois. Mais cet intellectuel colonisé type n’est pas seul. Power Corp. et Radio-Cadenas en engagent à la poche.
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