De la stratégie d’État
« La raison d’être du gouvernement, c’est qu’il gouverne, c’est qu’il prend des responsabilités. C’est qu’il fait des choix clairs. C’est qu’il est cohérent. C’est qu’il obéit à l’intérêt national, et non à la dernière pression qu’il a subie, à la dernière mode qui court dans les journaux. C’est qu’il n’est pas du sable entre les doigts. »
— Charles De Gaulle
Dans un texte publié en 2007, monsieur Félix Pinel, alors responsable de l'organisation au MES, et aujourd’hui conseiller au PQ Deux-Montagnes, nous expliquait le problème avec la stratégie étapiste :« La stratégie étapiste est au cœur du programme péquiste depuis 1974 et elle a lamentablement échoué à donner aux Québécois un pays, même si le PQ a été au pouvoir 18 années pendant cette période. »
« Sans faire l’historique complet des débats stratégiques au PQ, notons qu’au départ, en 1968, c’est l’élection qui devait donner le mandat d’amorcer le processus de réalisation de l’indépendance. Cependant, lors de la campagne électorale de 1973, en violation du programme, un dépliant publicitaire est distribué aux électeurs afin de les « rassurer ». Le processus menant à l’indépendance ne pourra être entamé qu’après un référendum. Le PQ ne fera rien de plus que gérer la province. En 1974, la stratégie étapiste est officiellement entérinée au congrès national de novembre. La stratégie défendue par Claude Morin triomphe. »
« Comment démontrer au peuple la nécessité de réaliser l’indépendance alors qu’on s’efforce à bien gouverner au sein d'un système contre lequel on est supposé s’opposer. Deuxièmement, pour vaincre la peur, il faut rationaliser les craintes et apporter des solutions, non pas se défiler et cacher son option. Quand un enfant à peur de faire du vélo, on ne combat pas ses craintes en rangeant l’engin dans le cabanon jusqu’au printemps suivant. »
Schéma stratégique
Maquette Gagnon-Pinel
Le modèle Lévesque-Morin« L’étapisme, c’est disjoindre la prise du pouvoir de la responsabilité d’enclencher le processus de réalisation de l’indépendance de l’État. En d’autres termes, le modèle porté par le tandem René Lévesque et Claude Morin prévoit l’élection d’un gouvernement provincial dans les faits, et ce, même si le parti qui le forme se prétend souverainiste. D’après le modèle Lévesque-Morin, le processus devant faire du Québec un pays ne pourra s’amorcer qu’à la suite d’un référendum gagnant. Ce n’est qu’après une seconde consultation que le peuple du Québec pourra se doter d’un gouvernement indépendantiste. »
« Après 33 ans de régime étapiste, le mouvement indépendantiste et le peuple du Québec en sont venu à confondre la réalisation de l’indépendance et la tenue d’un référendum. Lorsqu’un chef du PQ propose de repousser l’échéancier référendaire, les militants croient que la réalisation de l’indépendance est mise au rencart. On peut s’en rendre compte facilement. L’on n’a qu’à se prononcer contre l’idée d’un référendum sur la souveraineté tout en maintenant vouloir faire l'indépendance pour directement être associé au tenant d’une élection référendaire, un autre concept issu de la confusion étapiste. C'est que beaucoup, à tort, croient que l’indépendance se fera de façon instantanée. »
« Le schéma nommé Modèle Lévesque-Morin illustre parfaitement la confusion qui règne au Québec. Ainsi, un grand nombre de Québécois croit qu’une victoire référendaire propulserait le Québec dans un passage instantané vers l’indépendance dans la frénésie du Grand Soir. Or, il n’en est rien. Une victoire référendaire aussi convaincante soit-elle ne permettra jamais à l’État québécois de rapatrier les pouvoirs qui lui font défaut. Une victoire référendaire ne fait pas un pays indépendant, une victoire référendaire ne permet pas au Québec de devenir effectif dans tous les domaines, une victoire référendaire n’extrait pas le Canada de notre territoire et de nos institutions. »
Le modèle Johnson-De Gaulle« Le Modèle Johnson-De Gaulle illustre quant à lui l’action d’un gouvernement qui emprunte une réelle stratégie d’État. Le gouvernement élu pour réaliser l’indépendance utilise alors tous les moyens que lui confère l’État pour accentuer son pouvoir et développer son effectivité. L’État devient ainsi son propre levier de développement. Il légifère, crée des institutions, mène une lutte politique sans merci avec l’autre État afin de le rendre inopérant sur son territoire national. »
« C’est par une série d’Actes d’État que le Québec pourra conquérir les pouvoirs qui lui font défaut. Dans cette optique, un gouvernement indépendantiste ne concentre pas son action à gérer une province en attendant les conditions favorables pour gagner un référendum. Il agit. Il agit selon l’intérêt national et celui du peuple. Il pose tous les gestes nécessaires afin que l’État acquiert tous les pouvoirs indispensables à la réalisation de sa mission, tous les pouvoirs normalement dévolus à un État indépendant. »
« Élu en 1966 avec le slogan « égalité ou indépendance », Daniel Johnson père devient le premier premier ministre du Québec à brandir le spectre de l’indépendance nationale. En seulement deux années de pouvoirs, il a considérablement renforcé l’État québécois en conduisant une authentique politique d’État, en mettant en œuvre une véritable stratégie d’État. Voici une liste non exhaustive de ses luttes et de ses réalisations :
- réclame 100 % des points d’impôt;
- crée le réseau des CEGEP;
- crée le réseau des Université du Québec;
- adopte la loi sur les prêts et bourses aux étudiants;
- crée Radio-Québec (aujourd’hui Télé-Québec);
- met en place la Commission d’études Dorion sur les frontières du Labrador;
- crée la société d’habitation du Québec;
- invite, rencontre et collabore avec un autre chef d’État, le Général De Gaulle. »
Daniel Johnson père a déployé une stratégie diplomatique d'envergure pour l'État du Québec sans égard à ce pensait Ottawa, ce qui a mené au Vive le Québec libre et à l’appui inconditionnel de la France pour que le Québec ait un siège à la futur Francophonie (appuyer par les allié africains).
Pour mettre fin à la confusion
En 2007, monsieur Pinel ajoutait :
« Maintenant que les faits sont établis, le PQ doit repenser sa stratégie. Avec un parti autonomiste qui l’a supplanté lors de la dernière élection, le PQ n’a plus d’autre choix que de s’inscrire dans l’action lui aussi. Mario Dumont ira encore plus loin dans ses engagements lors de la prochaine campagne. Il proposera des gestes dignes d’une stratégie d’État cohérente, mais sans s’engager à pousser la logique étatique au bout de son cheminement normal : l’indépendance. »
Or on sait que Mario Dumont a flanché. Il a reculé avec son projet de constitution québécoise et, par conséquent, a perdu l’appuie de l’électorat qui l'avait pourtant porté à la porte du pouvoir.
Depuis 2007, le PQ a choisi son nouveau chef, Pauline Marois qui a assumé l’option de son parti. Sous sa direction, le parti a fait le bilan de l’expérience de l’ADQ et, à son congrès d’avril dernier, a rectifié le tir. Il a modifié sa stratégie pour adopter la gouvernance souverainiste qui propose davantage qu’un programme provincial aux Québécois.
En 2007, monsieur Pinel conseillait ainsi le futur chef du PQ :
« Pour changer la dynamique négative qui afflige le PQ, il faudra plus que laisser tomber l’échéancier référendaire. Il faudra s’inscrire dans une véritable stratégie d’État. Le nouveau chef du PQ devra aussi mettre un terme à la confusion qu’a entraînée l’étapisme. Il devra expliquer en quoi le Modèle Lévesque-Morin n’est qu’une vue de l’esprit, une erreur stratégique. Il devra expliquer en quoi la tenue d’un référendum n’a rien à voir avec la réalisation de l’indépendance de l’État. Il devra expliquer qu’au lendemain d’un référendum même gagné à 100 %, le Québec ne serait pas un État indépendant. La réalisation de l’indépendance de l’État passe nécessairement par la mise en œuvre du Modèle Johnson-De Gaulle. »
Est-ce que la chef du PQ a l’a suivi sur ce chemin ? Un peu, mais pas assez. Elle a laissé tomber l’échéancier référendaire mais la confusion persiste au niveau de l’étapisme. Toute une tâche l’attend au niveau des explications à fournir sur l’erreur stratégique que fut l’étapisme, une vision idéaliste de la politique. Comment faire prendre conscience aux partisans idéalistes du Grand Soir qu’un référendum, même gagné à 100 %, ne garantie pas l’atteinte de la souveraineté (exemple de la Nouvelle-Écosse et de l’Australie de l’ouest) ?
Pourtant, une bonne partie de la population a compris cette simple réalité et n’appuiera pas une démarche souverainiste sans l’existence d’un rapport de force solide. Dans l’état actuel des choses (Anglos, Allos, fédéralistes francos), et sans même parler de la division du camp souverainiste, aucune élection portant sur le thème de l’indépendance ne sera gagnée au Québec.
Il faut du changement !
_ Mais pas n'importe quoi
Mais l’automne s’en vient. Le PQ n’a pas dit son dernier mot. Le Modèle Johnson-De Gaulle, c’est le passage à l’Acte. C’est un État qui se dresse contre l’Autre. C’est le conflit de légitimité qui nie la légitimité de l’Autre. C’est une Constitution qui définie le NOUS en contradiction avec l’Autre sur des questions comme la citoyenneté québécoise, l’égalité des hommes et des femmes, l’éligibilité à l’élection, la laïcité, la langue de l’État, le lieutenant-gouverneur, etc.
La Constitution définira politiquement et juridiquement notre État. Par exemple, sur le principe d'égalité des hommes et des femmes, le choix du Québec est clair. Ce sera un rejet radical du multiculturalisme, une collision frontale de légitimité avec la clause d’interprétation de la Charte canadienne des droits (art 27 : promotion du multiculturalisme). L’Assemblée nationale, après une vaste consultation à travers le Québec, adoptera donc sa Constitution et la verra aussitôt déclarée nulle par un gouvernement étranger dont la propre Constitution est un amalgame de textes législatifs britanniques, jamais été votés au Parlement ni soumis à une consultation populaire.
À l’automne, le PQ devrait, pour regagner l’appui populaire, engager le combat sur le front de l’intérêt national. Le PQ doit mettre de l’avant
- la réduction de l’immigration et
- la reprise de contrôle de nos ressources naturelles pour les mettre aux services de la nation.
Sur ce terrain, les Legault/Sirois ne suivront pas.
Madame Marois devra s’entourer d’une équipe du tonnerre, une équipe solide de porte-drapeaux crédibles sur ces deux thèmes pour ne plus être la cible unique des médias fédéralistes et des idéalistes du Grand Soir.
Aura-t-elle la force de caractère pour le faire ? Nous verrons bien. Il reste peu de temps.
Le destin de la nation est en jeu.
Rhéal Mathieu.
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7 commentaires
Archives de Vigile Répondre
5 août 2011D'accord je comprends maintenant. Votre principal but c'est de faire battre Jean Charest. Ok ! Le mien c'est plutôt d'avoir un chef ou une cheffe indépendantiste qui met résolument le cap sur l'indépendance. Les Québécois ont besoin de quelqu'un qui leur présente clairement les choses et non pas de l'abstraction tel la "gouvernance souverainiste", de quelqu'un qui abandonne la stratégie perdante qui est celle de la tenue d'un référendum.
Rhéal Mathieu Répondre
5 août 2011Quand je demande aux Vigiliens de penser aux conséquences qu’entraîne la mode des sondages, c’est aux aspects suivants, bien terre à terre, que je pense.
Un autre parti avec Aussant, s'ajoutant à Québec Solidaire, au Parti Indépendantiste, à l'ADQ nationaliste, ça fait quatre (4) partis qui se partagent le vote d'opposition aux libéraux de JJC.
Là-dessus, Charest déclenche les élections et on est reparti pour un autre 5 ans de pillage et d’assimilation. Notre destin sera cellé. Merci la mode.
J’entends bien que vous réclamez la démission du chef du PQ. Mais, est-ce que vous appuyez la gouvernance souverainiste du PQ ?
Je pense que ce n'est pas Pauline Marois qui est visée. C'est la stratégie d'État du PQ.
La démission de Pauline Marois, réclamé par les idéalistes du Grand Soir, entraînerait automatiquement une course au leadership ou un couronnement.
Si c’est un couronnement, le nouveau chef va nécessairement avoir annoncé ses couleurs concernant la stratégie du PQ (pas de stratégie ouverte, gouvernance souverainiste, constitution, etc...)
Ou bien le nouveau chef est d’accord avec la gouvernance souverainiste, ou il ne l’est pas. Mais pour changer le programme, il va devoir convoquer un congrès spécial. Sinon, s’il changeait la politique du PQ sans respecter les décisions du congrès, il agirait, selon ce que dirait Pierre Cloutier, en violation des statuts.
Donc on s’en va en congrès spécial. Mais les délégués, il y a de bonnes chances que ce soit les mêmes qu’au dernier congrès qui vient juste d’avoir lieu il y a 3 mois. Donc, il y a de bonnes probabilités que le congrès revote la gouvernance souverainiste qu’il a approuvé il y a trois mois. Il y aurait une opposition qui, avant, peut-être n’était pas d’accord, mais se ralliait. Le parti serait alors déchiré de haut en bas, encore une fois, entre les réalistes et les idéalistes.
Là-dessus, Charest déclenche les élections et on est fait pour un autre 5 ans de pillage et d’assimilation.
Si c’est une course au leadership, les candidats annoncent leurs couleurs, toujours par rapport à la gouvernance souverainiste. Cloutier ne sera pas candidat, ça, on le sait, pas plus que les démissionnaires. Ils ne sont plus membres, ils ont déchiré leur carte. Alors, qui, au PQ va défendre autre chose ? Et quoi ?
Il va y avoir une équipe qui adhère à 100% à la gouvernance souverainiste.
Vas-t-il y avoir une équipe qui veut un référendum à date fixe ? À quelle date ? Un mois, 12 mois, 2 ans ?
Vas-t-il y avoir une autre équipe qui veut une élection référendaire ? Avec en prime, le lendemain du Grand Soir, une Déclaration Unilatérale d’Indépendance, alors que rien n’est prêt pour faire face à la partition de certaines nations amérindiennes ou au blocage des ponts par les Mohawks ?
Et encore une autre équipe, désirant une coalition avec QS, qui ferait campagne pour un autre plan, à savoir, une élection afin d’élire une Constituante un an plus tard, suivi d’une tournée provinciale d’un an pour recueillir les volontés populaires et rédiger une constitution, pour finalement se réunir une autre année plus tard pour rédiger une constitution qui devra être approuvée par un référendum, mais pas avant la prochaine élection, car là, on sera rendu pratiquement au bout du terme. Et tout ça, à la condition qu’aucun pont ne s’écroule.
Le parti va se diviser entre ces quatre options dans chaque circonscription. Ça va se déchirer dans tout le Québec.
Là-dessus, Charest déclenche les élections et on est fait pour un autre 5 ans de pillage et d’assimilation.
C'est ça la réalité.
Personnellement, je continue de penser que le PQ doit continuer à faire son travail, à mettre de l’avant une stratégie d’État et à être le seul parti de gouvernement qui se présente aux élections. Ceux qui n’ont pas confiance n’ont qu’à se constituer en mouvement citoyen pour le pressuriser s’il prend le pouvoir.
Et en attendant, il faut travailler à l'effondrement du PLQ de Charest. Et ce n’est pas les sujets d’actualité qui manquent.
Rhéal Mathieu.
Archives de Vigile Répondre
5 août 2011Pour gouverner il faut prendre le pouvoir et pour prendre le pouvoir il faut avoir la confiance du peuple, être à la mode si vous préféré. Une logique implaccable.
Dans cette période de grande incertitude économique les indépendantistes doivent se donner un chef ou une cheffe qui sait convaincre les Québécois que l'indépendance nous avantage économiquement. Je crois que la meilleure personne qui pourra affronter Legault sur ce terrain est Jean Martin Aussant. Le discours de Aussant je l'attendais depuis le soir de la défaite de 1995.
Ce vidéo ou Legault encense Aussant devrait circuler de plus en plus sur les réseaux sociaux.
http://www.youtube.com/watch?v=XIzP9tW3hpU&playnext=1&list=PLDF5A2075A0C16C3F
Rhéal Mathieu Répondre
5 août 2011Je vous parle du destin de notre nation, je vous parle de politique et vous me parlez de Star-Académie, ou des sondages de Gesca. Vous me parlez de ce qui est à la mode.
La grande majorité des Québécois n’ont pas confiance en Charest et il gouverne quand même. Il n'a même pas eu la majorité des votes dans son comté.
http://www.vigile.net/L-arnaque-du-vote-au-Quebec
Relisez le premier paragraphe de mon texte et essyez de comprendre ce que De Gaulle dit sur la mode :
« La raison d’être du gouvernement, c’est qu’il gouverne, c’est qu’il prend des responsabilités. C’est qu’il fait des choix clairs. C’est qu’il est cohérent. C’est qu’il obéit à l’intérêt national, et non à la dernière pression qu’il a subie, à la dernière mode qui court dans les journaux. C’est qu’il n’est pas du sable entre les doigts. »
— Charles De Gaulle
Le 2 mai, les Québécois ont été "à la dernière mode". On a vu ce que ça a donné.
Si la mode est à Legault à la prochaine élection, allez-vous voter pour Legault ?
Pensez aux conséquences du fait que vous voudriez que je suive la mode...
Rhéal Mathieu.
Nicole Hébert Répondre
5 août 2011Merci! J'aurais aimé écrire cela. Quelle claire présentation de la gouvernance souverainiste que bafouent ceux et celles qui, je pense, ne veulent rien y comprendre. Peut-être parce qu'ils craignent que, lorsque le "peuple" comprendra, ils perdront de leur stérile suprématie.
Je suis d'accord, à l'automne, Pauline Marois sera en situation et au défi de montrer de quel bois elle se chauffe. Et je suis d'accord aussi, elle a besoin d'une équipe du tonnerre. Je ne pense pas qu'elle ait perdu son temps en ce sens pendant l'été.
Vous faites partie des personnes que je lis et que je continuerai de venir lire sur Vigile. Écrivez plus souvent si possible. C'est une heureuse contre-partie!
Mon estime, Monsieur Mathieu,
Nicole Hébert
Archives de Vigile Répondre
4 août 2011Je suis bien d'accord avec la proposition du MES sauf que ça fait maintenant quatre ans que cette maquette ( post-structuraliste ?! ) circule chez les militant-e-s péquistes et aucun-e élu-e n'en a donné suite comme d'ailleurs tout ce qui provient de nouveau et d'emballant de la base militante.
Il ne nous reste que Qs et un éventuel parti indépendantiste dirigé par Jean-Martin Aussant. Ainsi, pour l'unique intérêt de la nation, Qs et le nouveau parti indépendantiste devraient mettre leurs différends de côté et s'allier pour mener à terme notre lutte.
Qui peut être contre la vertu ?
-
Archives de Vigile Répondre
4 août 2011M. Mathieu vos recommandations sont intéressantes mais ce qui vous semble difficile à comprendre c'est que la grande majorité des Québécois n'ont pas confiance en Pauline. Désolé mais c'est la réalité.