La lumière des réflecteurs que l'on dirige sur des scènes toutes faites

Le droit à la vérité

Ne saurait se substituer à celle du soleil qui révèlent les réalités

Tribune libre


On parle beaucoup du droit à la liberté d’expression et malheur aux gouvernements qui voudraient en limiter les frontières. Ce dogme est la référence pour les grands conglomérats qui disposent des principaux médias de communication pour dire tout ce qu’ils veulent et faire voir et entendre que ce qui les sert bien. Que ce soit vrai, à moitié vrai et à moitié faux, ou complètement faux, entièrement inventé, peu leur importe. L’important, c’est que le message qui est livré serve leurs causes.
Les guerres en Irak, celle en Afaghnistan et tout particulièrement celles en Libye et en Syrie ont mis et mettent en évidence cet usage des médias en fonction, non pas de la vérité, mais des objectifs poursuivis par ceux qui en ont le contrôle. Les faits et les articles ne manquent pas pour illustrer cet usage trompeur des médias pour justifier devant l’opinion publique des actions qui, à être connues pour ce qu’elles sont vraiment, seraient rejetées et condamnées par les peuples. La démocratie oblige que les peuples suivent leurs gouvernants et, en ce sens, quoi de mieux que de leur raconter et de leur démontrer que les gros méchants sont ceux qu’ils combattent et que le monde sortira meilleur, qu’il ne l’est actuellement, de ces guerres pour le bien de l’humanité.
Le citoyen et la citoyenne des classes moyennes et populaires sont informés, en général, de ce qui se passe dans le monde par les médias traditionnels de leur coin de pays. Ces derniers sont, pour la plupart, interreliés et appartiennent à des conglomérats, alimentés aux mêmes sources d’information. Ce qu’ils écrivent, disent et montrent ne peut être que la vérité. Les voix sont convaincantes, les visages sont sympathiques, les images et les photos valent mille mots. Les invités sont toujours de grands spécialistes et les opinions divergentes ne porteront que sur des considérations secondaires, question de montrer qu’il y a débat et liberté d’expression.
Que fait-on alors du droit à la vérité? Chaque personne n’a-t-elle pas un droit fondamental à la vérité, comme elle en a un à la vie, au respect, à la justice? La liberté d’expression n’a-t-elle pas pour frontière ce droit à la vérité qu’a chaque individu? Quels outils disposent les gouvernements pour faire respecter ce droit à la vérité? N’en sont-ils pas souvent eux-mêmes des complices?
Lorsque les réseaux publics d’information martèlent à journée longue des demi-vérités et des mensonges sur la guerre en Syrie, au Mali ou encore, sur des gouvernements progressifs en Amérique latine, comme ce fut le cas et c’est toujours le cas pour les gouvernements de Chavez, au Venezuela, de Morales, en Bolivie, de Correa, en Équateur et même de Cristina Fernandez, en Argentine, on est en droit de se demander où est le droit à la vérité du citoyen ou de la citoyenne que je suis?
Le temps n’est-il pas arrivé pour une législation sur les médias de communication qui mette en relief ce droit à la vérité, véritable frontière à ne pas franchir au nom d’un droit à la liberté d’expression? Il ne peut y avoir de droit au mensonge, pas plus qu’il ne peut y en avoir un au meurtre ou à l’assassinat.
Priver une personne de la vérité, n’est-il pas la priver de la source première et indispensable à tout engagement responsable? La vérité!
Un vieux sage des temps anciens a déjà dit que « la vérité vous rendra libre ». N’est-il pas temps qu’une législation contraignante pour les médias consacre ce droit fondamental de tout citoyen et de toute citoyenne d’être libres de cette liberté fondée sur la vérité.
Oscar Fortin
Québec, 21 mars 2013
http://humanisme.blogspot.com

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Oscar Fortin292 articles

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citoyen du Québec et du monde

Formation en Science Politique et en théologie. Expérience de travail en relations et coopération internationales ainsi que dans les milieux populaires. Actuellement retraité et sans cesse interpellé par tout ce qui peut rendre nos sociétés plus humaines.





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18 commentaires

  • Oscar Fortin Répondre

    24 mars 2013

    @gilles Jean: Je regrette que vous ne preniez pas le temps de lire les références que je vous transmets à travers mes commentaires. Tous ce qui semble vous intéresser est de répéter vos suppositions comme des vérités. Vous parlez de de la népotisme et de la richesse de la famille Chavez comme si vous en aviez fait la démonstration à travers vos sources à la crédibilité douteuse.
    Je comprends que vous avez votre parti pris et que toute vision et témoignage qui va à son encontre, vous l'ignorez. Ainsi tout dialogue est voué à celui que l'on peut avoir avec un sourd pour tout ce qui ne va pas dans le sens de ce qu'il en pense, ou veut en penser.
    Je vous ai demandé vos commentaires sur la vidéo de Michel Collon. Je pense que les lecteurs et lectrices aimeraient entendre votre point de vue objectif sur ce qu'il dit. Une manière de nous démontrer votre bonne foi dans la recherche de ce qui se rapproche le plus de la réalité. Je vous laisse avec deux bonnes nouvelles pour vous quant au désarment et à la paix.
    http://www.telesurtv.net/articulos/2013/03/23/venezuela-aprobara-ley-desarme-en-los-proximos-dias-1881.html
    http://www.telesurtv.net/articulos/2013/03/23/nicolas-maduro-funda-movimiento-por-la-paz-y-la-vida-en-venezuela-7329.html
    Sachant que l'espagnol vous est familier, vous n'aurez pas de problème à les lire et à nous les commenter.
    Avec tout mon respect.

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mars 2013

    Dans l’un d’eux, elle traite justement du népotisme et de la richesse des Chávez :
    http://www.youtube.com/watch?v=1kXr...
    En 13 ans de chavisme, la famille Chávez est devenue propriétaire de 17 immenses “fincas” soit un territoire qui est l’équivalent de la moitié de La Martinique.
    Comme l'explique un ex-chaviste, d'où la contradiction entre le message du socialisme officiel( en effet des propriétaires terriens ont été expropriés, dans le pays en présence d'un ministre du gouvernement, l'arme à la ceinture) et l'enrichissement de la famille Chávez. Comme le dit le dicton québécois:"Il faut que les bottines suivent les babines".

  • Archives de Vigile Répondre

    24 mars 2013

    Je tire ma conclusion sur ce fil.En lien avec la question de népotisme et d'enrichissement de la famille Chávez en 13 ans de pouvoir.
    Donc une une vingtaine de proches du président dans différents postes dont une couple de ministres, un ambassadeur.
    Et cela dans le contexte désolant de la corruption.
    Cette semaine, à la Commission Charbonneau, dans le témoignage du vice président de la firme de génie-conseil Desseau, ce dernier a expliqué que sa firme avait développé un marché en Amérique latine. Il s'est empêché d'ajouter qu'il y a certains pays dans lesquels la firme évitait d'aller parce que c'était notoire que le niveau de corruption était très élevé. Il a, alors, mentionné explicitement le Vénézuéla. En expliquant qu'il y avait un indice de corruption développé par l'OCDE. Justement le Vénézuéla figurait parmi les pays les plus corrompus de la planète.

  • Oscar Fortin Répondre

    24 mars 2013

    @Gilles Jean: Je tenais à vous rendre la politesse de votre référence au documentaire que vous m'avez donné en référence dans votre commentaire précédent, en vous référant à mon tour à une vidéo du journaliste Michel Collon. Ce journaliste s'est rendu à plusieurs reprises au Venezuela, il a même écrit un livre sur Hugo Chavez, Les sept péchés d'Hugo Chavez, et dit, entre autres, que toute guerre a à sa base, un mensonge. Je vous le recommande fortement. Ici il fait un bilan d'Hugo Chavez.
    http://www.michelcollon.info/Michel-Collon-sur-le-bilan-de.html
    bon visionnement. Vos commentaires seront appréciés
    Oscar Fortin

  • Oscar Fortin Répondre

    23 mars 2013

    @Gilles Jean : Merci pour votre commentaire et le documentaire donné en référence. Je l’ai visionné du début à la fin. Il s’agit effectivement d’un documentaire qui soulève plusieurs questions pour lesquelles les réponses apportées demeurent fondées, à mon humble point de vue, à ce qu’en disent certaines personnes, sans doute choisies sur le volet, lors du montage. En relation à la violence, la journaliste précise à plusieurs reprises que le gouvernement ne tient pas de statistique sur cette dernière. Pourtant elle se permet de dire que la violence au Venezuela dépasse de beaucoup celle au Mexique et en Colombie. C’est là une affirmation qui n’est d’aucune manière démontrée.
    Au sujet des brigades militaires formées de civils, elles les présentent comme substituts à l’armée régulière qui serait, selon son reportage, opposée à Chavez. Ce n’est certainement pas ce que nous a révélé la participation militaire aux funérailles de Chavez, ainsi que leur fidélité au gouvernement face aux pressions exercées à leur endroit pour se joindre à l’opposition en vue du renversement du Gouvernement Chavez. Que Chavez ait créé de milices, ça peut s’expliquer avec ces diverses initiatives venant tant de Washington que des oligarchies internes pour renverser par la force le gouvernement. De fait, ce qui s’est passé en Libye et ce qui se passe en Syrie, tout comme ce qui s’est passé au Honduras et au Paraguay, constituent un rappel de ce que ça peut se passer également au Venezuela.
    Quant aux relations du Venezuela avec Cuba, la Russie, la Chine, le Brésil, l’Argentine, le Nicaragua, l’Iran, la Syrie et la Libye de Kadhafi, l’auteure du documentaire se fait sélective, ne relevant que les relations qui déplaisent à Washington :Cuba, Iran, Libye de Kadhafi, et le Nicaragua. Elle présente ces relations comme si Chavez leur donnait l’argent du pétrole. Elle ne peut ignorer qu’avec Cuba, le pétrole sert à payer le grand apport de ce pays pour développer les cliniques médicales et offrir les services de milliers de médecins. Un point important qui eut été nécessaire de préciser dans le cadre d’un reportage qui se veut objectif.
    Pour terminer, je dirai qu’en ce qui concerne l’enrichissement de la famille de Chavez, ce terme est bien relatif et que la personne prise à témoin est un adversaire de la famille. Je pensais me retrouver dans un domaine comme celui des Desmarais à Sagard ou à quelque chose du genre. Le documentaire se termine dans une salle communautaire du village où sympathise la population avec la maman de Chavez. Nous sommes loin de ces châteaux ou de ces bateaux de luxe sur lesquelles se déplacent les milliardaires. Les Chavez sont bien pauvres au coté de Capriles, le chef de l’opposition. Il est d’ailleurs curieux qu’elle n’est pas fait le tour de son jardin.
    Vous conviendrez avec moi que l’auteure du documentaire a un parti pris, ce qui est son droit, mais ce n’est pas sans affecter sa crédibilité sur plusieurs points traités.
    Je vous relance avec l’article que j’ai déjà porté à votre connaissance, mais dont je doute que vous l’ayez lu.
    http://www.alterinfo.net/Une-Maree-Humaine-pour-Hugo-CHAVEZ_a87703.html
    Avec tout mon respect

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2013

    M. Oscar Fortin a écrit:" Si je vous demandais combien de la famille Chavez occupe des postes non élus et combien occupent des postes élus. Je suppose que vous pourriez y répondre.".
    Imaginons un instant un scénario. Charest premier ministre.
    Un de ses frères maire de Québec. Un autre frère maire et préfet d'une MRC. Un autre frère siégeant au CA de Hydro Québec. Un autre frère président de la SAQ. Un autre frère président d'un CRSSS......pis continuez comme ça avec des cousins, des mononcles aux 4 coins du Québec....etc jusqu'à plus ou moins 24.
    Ça s'appelle: népotisme et conflits d'intérêts au maximum!
    Ce fut le cas de la famille Chávez durant le règne de Hugo.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2013

    @ M. Oscar Fortin
    À votre demande, voici une référence.
    La journaliste française Caroline du Saint a passé plus d'un an à enquêter au Vénézuéla. Elle a produit des vidéos.
    Dans l'un d'eux, elle traite justement du népotisme et de la richesse des Chávez:
    http://www.youtube.com/watch?v=1kXrEioC07Q
    En 13 ans de chavisme, la famille Chávez est devenue propriétaire de 17 immenses “fincas” soit un territoire qui est l’équivalent de la moitié de La Martinique.
    "À Barinas(région du pays), on les appelle la famille royale. Facile d'aller chez eux car la route est goudronnée".
    Leur père était un simple instituteur.

  • Oscar Fortin Répondre

    23 mars 2013

    @Gilles Jean: Est-ce vraiment les preuves que vous avez pour affirmer avec la certitude d'un pape que la famille Chavez s'est enrichie par corruption du régime ?
    Rien dans tous les liens que vous donnez ne permet de prouver une telle affirmation. Pas de quoi obtenir une note de passage à un examen collégial en journalisme.
    Vous ne faites vraiment pas sérieux, vous qui vous présentez comme un homme sérieux à la recherche de la vérité. Si je vous demandais combien de la famille Chavez occupe des postes non élus et combien occupent des postes élus. Je suppose que vous pourriez y répondre. Ceux qui sont élus répondent de leur élection au peuple qui les a élus, et non à Chavez. Je suppose que vous êtes bien d'accord sur ce point. Par exemple, son frère, gouverneur, a été élu par le peuple comme le furent les 19 autres sur les 23 états régionaux.
    Je vous invite que dans vos prochaines interventions comportant de telles affirmations que vous référiez sur le champ les lecteurs et lectrices de Vigile aux sources qui confirment vos affirmations. Autrement, une personne peut dire n'importe quoi, semant ainsi des doutes sans pour autant pouvoir les fonder réellement. Je sais que vous n'êtes pas du genre et que ces derniers cas ne sont que des accidents de parcours.

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2013

    @Gilles Jean
    Vos sources sur la fortune d'Hugo Chavez, soit qu'elles n'existent pas, soit qu'elles viennent des État-Unis et de l'Angleterre, ennemis jurés de Chavez. Pas très crédibles, n'est-ce pas!

  • Archives de Vigile Répondre

    23 mars 2013

    Dans le bilan négatif du chavisme, il y a, aussi, son appui à des régimes totalitaires. Notamment ceux de la Corée du Nord, de l'Iran et du Zimbabwé. Et je m'étonne qu'un "humaniste" ne déplore pas ce fait.
    Quant à fortune de Chávez, voir:
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-2289427/Was-Hugo-Chavez-worth-1bn-died-Claims-amassed-huge-fortune-countrys-oil-wealth.html
    http://eju.tv/2013/03/chavez-deja-una-fortuna-personal-de-2-000-millones-de-dolares/

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2013

    J'ai déjà donné des références à M. Fortin relativement au népotisme et à l'enrichissement de la famille de l'ex-président.
    En 13 ans de chavisme, la famille Chávez est devenue propriétaire de 17 “fincas”(fermes), soit l’équivalent de la moitié de La Martinique.
    http://www.youtube.com/watch?v=NkCt...
    Quant au népotisme : “Deux douzaines de personnes de la famille Chávez occupent(ou ont occupé), des postes politiques d’envergure régionale ou nationale.".
    Source :http://fr.wikipedia.org/wiki/Hugo_C...

  • Oscar Fortin Répondre

    22 mars 2013

    Monsieur Jean, dites-nous en quoi la famille Chavez en quoi consiste leur enrichissement. Dites-nous les millions de dollars qu'ils auraient accumulés et placés dans des paradis fiscaux comme ont l'habitude de faire les prédécesseurs qui se retrouvent pour plusieurs à Miami ? Je me souviens du temps où la revue Fortune plaçait Fidel Castro comme un des hommes les plus riches du monde. Il les a mis au défi de trouver un seul dollar de cette soi-disant fortune, placée dans des comptes suisses ou encore dans des paradis fiscaux. À en trouver un seul, il donnerait sur-le-champ sa démission. Ce fut fini ces allégations trompeuses de la revue Fortune. Alors, M. Jean, je vous demande de nous donner les preuves démontrant l'enrichissement de la famille de Chavez à même les privilèges que leur donnait le président Chavez. Lorsqu'il y a des accusations de cette nature il est normal d'exiger des preuves autrement que celles, du qu'en-dira-t-on.
    Ne vous gênez pas M. Jean pour donner ces preuves irréfutables des affirmations que vous faites. C'est tout de même sérieux. Moi je puis dire que Capriles, l'opposant à Maduro, a un condominium de luxe à Manhattan, qu'il dispose de l'une des fortunes les plus importantes du Venezuela et qu'il est en liens étroits avec les Vénézuéliens, poursuivis de justice qui résident à Miami.
    Faites-nous la démonstration de ce que vous affirmez et je vous ferai la démonstration de ce que j'avance dans ce commentaire. Vous aimez la vérité, moi aussi. Mettons-nous à table et cherchons la avec liberté et détermination la vérité.
    J'attends votre démonstration.
    Avec tout mon respect

  • Oscar Fortin Répondre

    22 mars 2013

    @M. Gilles Jean : Vous dites qu’en Syrie on nous informe sur deux vérités, celle du Président et celle des rebelles.
    Êtes-vous bien certain que l’information qui nous est donnée des groupes solidaires du Président, tant à l’interne comme ceux de l’opposition parlementaire et de ces millions de Syriens, plus de 50 % de l’électorat, qui ont voté oui au dernier référendum sur la nouvelle constitution ont fait l’objet d’une ample information dans nos médias? A-t-on parlé de l’appui des pays non-alignés pour que soit respecté le droit international en Syrie, droit des peuples à disposer librement d’eux-mêmes? Vous souvenez-vous de la tuerie à Alep que nos journaux nous ont rapportée comme un massacre imputé aux forces gouvernementales? C’est curieux que le silence se fit à partir du moment où les responsables ont été identifiés comme appartenant aux groupes rebelles terroristes. De cela nos journaux n’ont pas parlé, pourtant c’est partie de la vérité des forces gouvernementales et de ceux qui les appuient. http://fr.ria.ru/world/20130130/197382641.html
    Je pourrais faire la même analyse pour le Venezuela et les autres pays dans la mire des conquérants.
    Quand je parle de vérité, je parle de celle qui nous rapproche le plus de ce qui se passe véritablement, sans ajouts, ni déformations ni montage. Là, comme partout ailleurs, il y a des menteurs qui se disent amant de la vérité et des amants de la vérité que les adversaires font passer pour menteur. Il faut que nos journalistes soient professionnellement consciencieux et libres d’écrire en conscience ce qui leur apparaît comme vrai.
    Nos médias, dans les cas cités nous répercutent la version des opposants sans beaucoup d’analyse et se gardent bien de mettre en évidence les témoignages qui sont positifs au gouvernement. Si ce type de journalisme est celui que vous appréciez, libre à vous, mais ce n’est pas mon cas. Je ne suis pas de ceux qui vont demander aux ennemis de leurs ennemis ce qu’ils en pensent et qui s’en fait un credo.
    Avec tout mon respect

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2013

    On a écrit:"Il ne faut pas se choquer que les journaux mentent sur les situations.".
    Mais, parfois, il y a des vérités rapportées par nos médias qui dérangent notre vision "fleur bleue".
    Par exemple,notre ami M. Fortin est fasciné par le personnage Chávez. Et il promeut "sa" vérité:celle des politiques sociales, celle de l'indépendance politique, celle du réveil du peuple latino-américain. Mais ça le choque qu'on lui souligne que la famille Chávez s'est enrichie grassement durant le règne Chávez, que la violence a augmenté énormément sous son règne, que la corruption est endémique..
    Moi je reçois les 2 "vérités":celle du côté positif pis celle du bilan négatif. Pis cela ne fait pas de moi un homme de droite ou de gauche!

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2013

    M. Fortin écrit:" Il y a la vérité de ce qui se passe en Syrie et celle qu’on nous raconte ici, il y a la vérité qui existe au Venezuela et celle qu’on nous martèle ici.".
    En Syrie, on nous informe sur 2 "vérités":celle du président pis celle des rebelles. Au Vénézuéla, il y a 2 "vérités": celle des politiques sociales et de l'indépendance politique, pis celle du népotisme et de la corruption et de la violence.
    En Corée du Nord, en Iran, au Zimbabwé..il n'y a qu'une "vérité".

  • Archives de Vigile Répondre

    22 mars 2013

    La Vérité (grand "V") est un concept abstrait car inatteignable en soi. Il faut plutôt parler de perception et du travail personnel pour améliorer la perception. C'est à dire de développer un esprit critique et analytique comme le fut Kurt Gödel. Ce qui importe est la liberté de conscience.
    Le monde est imbriqué d'illusions. Il nous faut les défaire une à la fois et éviter d'en construire de nouvelles.
    Lorsque vous nous parler des média menteurs, je pense tout de suite au CFR (Councile of Foreign Relationships) qui dicte la ligne des principaux journaux). Même sans le CFR, il faut s'interroger sur le propriétaire du journal et sur la source.
    Voltaire disait que pour trouver le vrai maître, il fallait savoir qui ne pouvait pas être critiqué. Nos gouvernements peuvent être critiqués. Ils ne sont pas les vrais maîtres. Souvent, j’entends la Gauche déblatérer contre le Système, l'Establishment, "The Powers to be", etc. Mais jamais en pointant des individus en particulier, autre que des épouvantails de service.
    Chaque "système" a ses failles et ses monstres. Comme il y a des chapes de plombs. Chercher sur quoi on ne peut parler pour découvrir un pan de la chape pesante. Qu'est-ce qui constitue un blasphème de nos jours ou nous vaudrait une SLAPP ?
    Kurt Gödel affirmait qu'en cherchant la citoyenneté américaine, qu'il avait découvert des failles dans la Constitution pouvant aboutir sur une dictature. Il avait peur de critiquer son pays d'adoption et il a préféré taire les détails de sa trouvaille. Il est devenu hypocondriaque et paranoïaque : Craignant de se faire empoisonner, il s'est mis à refuser de se nourrir. Il ne pesait plus que 30 kg à sa mort.
    Kurt Gödel: A Contradiction in the U.S. Constitution? Une page retraçant la redécouverte du seul témoignage direct de cette anecdote, rédigé par Morgenstern, et prouvant définitivement qu'il ne s'agit pas d'une légende urbaine. Le fin mot de l'histoire (quelle contradiction Gödel avait découverte) n'est pas révélé.
    Il ne faut pas se choquer que les journaux mentent sur les situations. Il faut juste l'accepter et être critique dans notre conscience.
    René Descartes conseillait de suivre la religion du pays. Tout comme on suit la loi du pays. C'est la façon d'éviter des problèmes et de permettre à l'individu de progresser socialement. Une forme de reniement en soi que ressent le for intérieur.
    À vous d'arbitrer.

  • Oscar Fortin Répondre

    21 mars 2013

    Ce que vous dites de la vérité, à savoir qu'elle est partout autour de nous, on peut le dire également du mensonge, qui ne se présente jamais pour ce qu'il est, mais pour ce qu'il n'est pas. En décoder la tricherie n'est pas nécessairement à la portée de tous. Il y a la vérité de ce qui se passe en Syrie et celle qu'on nous raconte ici, il y a la vérité qui existe au Venezuela et celle qu'on nous martèle ici. Il est vrai que de vieux sages ont déjà dit que certains avaient des yeux pour voir et ne voyaient pas, des oreilles pour entendre et n'entendaient rien, etc. tout simplement parce que ça ne les intéresse pas de voir la réalité, d'entendre la vérité. Par contre, il y en a d'autres qui veulent voir et entendre et nos médias, qui sont comme les télescopes qui permettent de voir au loin, sont tronqués, volontairement tronqués.

  • Christian Archambault Répondre

    21 mars 2013

    La vérité est partout autour de soi, encore faut-il avoir la volonté de la voir car même avoir deux yeux ne garantit rien...