Vendredi, le premier ministre du Canada, élu par des Canadians, pas des Québécois, a osé une fois de plus se présenter devant nous, chez nous, pour proposer de nouvelles conneries. Or il n’est pas bienvenu ici. Il y avait possiblement un message dans le fait fortuit que ce vestige ait été réduit en cendres en 2008, pour ne jamais être rebâti.
Un tel individu, honteux, insultant les représentants élus du Québec en ne les avertissant même pas de ses manœuvres avec un maire caniche et épaulé par des soldats - ça ne s’oublie pas.
Il est vraiment triste qu’on n’ait pu rien dire à cet individu qui a osé se présenter en public chez nous, révélant encore une fois l’arrogance génétiquement programmée de son régime, issu d’un passé colonial archaïque, et devant lequel on continue à s’agenouiller passivement.
Je n’ai pas un seul mot à dire à ce politicien étranger, ce personnage hautain pour qui presque personne d’ici n’a voté dans un parlement étranger, et représentant d’un régime politique néfaste pour les Québecois.
Au petit pays héroique d’Irlande, du soulèvement de 1916 en passant par le Traité Anglo-Irlandais de 1921, jusqu’à l’Acte de la République d’Irlande de 1948, il s’est écoulé 32 ans de contortions britanniques avant qu’ils ne lâchent prise.
En 1948, à l'occasion d'une cérémonie protocolaire, le premier ministre du gouvernement de coalition de la République en 1948, le timide John A. Costello, eut à subir l'affront du gouverneur-général du Canada, Lord Alexander, qui refusa de lever son verre à la République.
Fort heureusement, son homologue canadien, William Lyon Mackenzie King, alors premier ministre (suivant sans doute en cela, comme à son habitude, les conseils de sa mère décédée et de son chien), intervint pour affirmer que lever son verre au roi d’Angleterre équivalait à lever son verre à la Nouvelle République !
Mes amis, le vase finira par déborder, et ça ne prendra qu’une seule goutte de trop.
Le manège militaire, symbole du régime oppresseur
Le vase finira par déborder, et ça ne prendra qu'une seule goutte
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5 commentaires
Archives de Vigile Répondre
21 novembre 2012@ Denis Julien de Lotbinière
Votre commentaire porte à réflexion! Moi, présentement, je ne vois qu'une solution et c'est une révolution au Québec, rien de moins! Il faut sortir d'ici tout ce qui est fédéraliste (les drapeaux et tous les autres symboles fédéralistes etc...) qui représentent notre aliénation collective et notre asservissement à la couronne britannique. Dehors la pollution visuelle fédéraliste! Nous commençons par ça et après, c'est le personnel fédéraliste qui devra sortir d'ici. VIVE LA RÉPUBLIQUE DU QUÉBEC!
André Gignac 21/11/12
Archives de Vigile Répondre
21 novembre 2012Ils veulent changer le visage de notre capitale. Ils veulent qu'elle devienne une officine servile d'Ottawa. Notre parlement, les édifices gouvernementaux québécois tout cela les irrite profondément. Je ne serais pas surpris qu'un jour, ils y posent des panneaux de venir afin de cacher toute présence de la Capitale Nationale du Québec.
Je ne comprends pas l'attitude du maire de Québec, Régis Labeaume qui fut dans une autre vie, un attaché politique dans le bureau de comté de Vanier, du député péquiste Jean-François Bertrand. Monsieur Labeaume marche peut-être dans les traces de Maxime Bernier qui fut un jour dans le bureau de l'ex-premier ministre Landry. C'est désolant! Ya de quoi avoir la nausée!
SOS! SOS! SOS! SOS! SOS! Québec, Capitale Nationale du Québec, pour combien de temps encore???
La colline parlementaire est en état de siège.. C'est une amie qui m'a sonné les clochettes. En effet, on assiste présentement à rien de moins qu'à l'installation d'un véritable Cheval de Troye fédéral à quelques mètres de l'Assemblée nationale du Québec. Ce complexe est intentionnellement conçu pour faire ombrage voir une compétition vicieuse à la Commission de la Capitale Nationale du Québec. Le but n'est rien d'autre que de noyer la Grande Allée de fonctionnaires fédéraux et militaires dont une grande partie seront unilingues et bien inféodés à l'empire, contribuant à l'accélération de l'anglicisation de la capitale. C'est comme le chien pissant pour délimiter son territoire. Le tout sera noyé dans une orgie d'unifoliés. De plus, le complexe comprendra une salle de congrès et de conférence qui sera en compétition directe avec le Centre des Congrès de Québec. En arrière, on pourra aménager une scène de spectacle dont je vous parie que les artistes québécois trop nationalistes seront exclus. C'est donc une véritable poutre dans l'oeil de notre Commission de la Capitale Nationale du Québec qui arrive à la vitesse grand V. Il nous faut réagir en tant que Québécois! On ne peut laisser ça s'installer!
Archives de Vigile Répondre
19 novembre 2012Monsieur Boardman,
Si l'Irlande a pu acquérir sa république, ce ne sera pas le cas pour le Québec. Ici, la majorité de la population, ce sont des Canadiens-Français et de nature, ils manquent un peu de caractère si l'on compare aux Irlandais qu'on sait bouillants et déterminés.
De plus, il y a aussi le fait que le Québec est devenu une terre cosmopolite. À cause de cela, le Québec est devenu une terre d'intérêts divergents et de contradictions.
C'est pourquoi, le chargé de relations publiques du riche monde capitaliste de la finance et des affaires qu'est monsieur Harper n'a rien à craindre de la possibilité d'un Québec cherchant à devenir indépendant.
Archives de Vigile Répondre
19 novembre 2012Erratum Erratum
Devrait lire: l'indépendance du Québec n'est PAS encore à nos portes...Merci.
André Gignac 19 nov12
Archives de Vigile Répondre
18 novembre 2012Monsieur Boardman
Bravo pour votre texte que j'ai bien apprécié. Aujourd'hui, dans un commentaire suite à un article de M. Herrera, j'ai donné une opinion assez directe sur cette visite de Harper à Québec pour annoncer la reconstruction du manège militaire, la journée même de l'anniversaire de la pendaison de Louis Riel. Vraiment dégueulasse! Les Québécois n'arrêtent pas de se faire écoeurer par ce gouvernement de "rednecks" et ils ne rouspètent même pas.
Je commence à croire que le cancer de l'assimilation progresse dangereusement et que l'indépendance du Québec n'est encore à nos portes surtout avec ces politiciens collabos qui nous gouvernent à Québec. Pas surprenant, ils sont tous vendus aux intérêts de l'establishment " canadian" et au système fédéraliste qui assure leur carrière et une bonne pension à vie après deux mandats sur les banquettes de l'Assemblée Nationale.
Honte à ces politiciens sans colonne vertébrale!
André Gignac 18 nov 12