Le monde occidental serait-il envahi à son insu ?

Quelle est la différence entre 500, 50 000 ou 500 000 Tamouls ? Aucune, c'est le même processus actif d'infiltration lente

Tribune libre 2010

Quelle est la différence entre 500, 50 000 ou 500 000 Tamouls ? Aucune, c’est le même processus actif d’infiltration lente

2 milliards de tiers-mondistes à l’assaut furtif des pays civilisés Explorons un phénomène contemporain qui affecte chacun des pays occidentaux et par ricochet le Québec. La plus grave menace qui nous guette actuellement, en l’occurrence que le peuple québécois finisse par être noyé et balayé par une immigration tiers-mondiste massive caractérisée par son peu de chances d’intégration concrète, cette menace donc est exactement la même qui guette sur une plus grande échelle tous les pays occidentaux qui subissent autant de pressions migratoires venant des pays du tiers-monde.

Peut-on parler d’invasion lorsqu’il n’y a pas eu de déclaration de guerre, sans la présence d’artillerie militaire ni d’armée conquérante visible, sans effusion de sang ? Mais alors, quel est ce sentiment d’envahissement que plusieurs ressentent nettement dans tous les pays occidentaux, créant un malaise vérifiable ?

Car ne nous y trompons pas, tous les pays de l’occident sont actuellement la cible de choix de centaines de millions de gens du tiers-monde qui sont prêts à tout pour bénéficier des richesses et des avantages de nos pays modernes. On estime à plus de 2 milliards le nombre de personnes désireuses de franchir les frontières occidentales à tout prix, c’est cent fois le Canada. Des boat people tamouls refusés en Australie accostent sur nos rives cette semaine parce qu’on les laisse faire (même si le gouvernement fédéral en soupçonne plusieurs d’être des terroristes) ; des latinos provenant de tous les pays d’Amérique du sud forcent les frontières de l’Arizona. Des milliers de sans-papiers circulent illégalement en Europe, produisant une impression de menace latente et de danger dans les villes.

C’est l’occident tout entier qui est la cible de cette infiltration lente par les interstices de réglementations contournables. Dès demain matin, on pourrait faire entrer 7 millions de tamouls au Québec, l’équivalent de notre population entière, et ils débarqueraient sans délai et sans coup férir.

Pourquoi tant de gens considèrent-ils cette mouvance comme indésirable et contre-productive ? Le point commun de tous ces pauvres hères est qu’ils sont des miséreux sans instruction, se soumettant généralement à un système de valeurs condamnable par rapport au nôtre, incapables d’une adaptation fonctionnelle à nos sociétés évoluées et parfois sans même l’intention d’essayer.

Par leur surnombre, ils ne peuvent devenir qu’un poids mort pour tout système social. Et c’est sans parler de la menace combien réelle de faire régresser toute la société en revendiquant sans fin des mesures qui nous feraient reculer tout droit à l’âge de pierre, et provoquant par leur implantation sur une grande échelle un appauvrissement généralisé et grandissant.

Et que dire de la mise en péril de la préservation de chaque culture nationale ? L’identité fondamentale de chaque nation devient à haut risque de vacillement. Certains d’entre eux recourent à des moyens officiels pour parvenir à leurs fins, mais ne nous y trompons pas, si ça ne donne pas les résultats escomptés, ils essaieront d’une autre manière, car tous les moyens sont bons pour entrer au pays.

Quelques moyens utilisés à la pleine capacité des limites permises :

demandes d'immigration

demandes douteuses d'asile

permis de travail temporaire converti en citoyenneté permanente

permis d'étude pour devenir résident permanent

parachutage de familles élargies

mariage avec un citoyen du pays

Les frontières occidentales doivent être mieux défendues pour respecter la capacité d’intégration intrinsèque à chaque pays, sinon une catastrophe sociétale est non seulement à prévoir mais pratiquement inévitable.

Réjean Labrie, de Québec, capitale nationale.

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Réjean Labrie880 articles

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Réjean Labrie est natif de Québec. Il a fait une partie de sa carrière dans la fonction publique provinciale.

Il tire la plus grande fierté d’être un enraciné de la 11ème génération en sol natal. Son élan nationaliste se porte sur la valorisation de la culture québécoise et sur la préservation de l'identité culturelle québécoise et de sa démographie historique.

Il se considère comme un simple citoyen libre-penseur sans ligne de parti à suivre ni carcan idéologique dont il se méfie comme des beaux parleurs de la bien-pensance officielle.

L'auteur se donne pour mission de pourfendre les tenants de la pensée unique, du politiquement correct, de la bien-pensance vertueuse, toutes ces petites cliques élitistes qui méprisent le bon peuple.

Près de 900 articles publiés en ligne ont été lus un million et demi de fois par tous ceux qui ont voulu partager une réflexion s'étendant sur une période dépassant 15 ans. À preuve que l'intérêt pour une identité nationale québécoise affirmée ne se dément pas, quoi qu'on en dise.





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6 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    18 août 2010

    Comment pouvons-nous aider 14 millions de Pakistanais, la moitié de la population du Canada, je vous le demande. Ces gens n'ont même pas à boire dans le moment. Et que fait leur gouvernement ? Le Premier ministre n'a même pas mis fin à son voyage en Europe et revenir afin de soutenir sa population.
    Qu'est-ce à dire ? Sans doute n'ont-ils pas la même notion de la vie et de la mort que nous.
    De plus, ne sommes-nous pas des Infidèles ? Veulent-ils seulement de nos $$ ? Ou faudrait-il les aider malgré eux ?

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    17 août 2010

    @ Claude Thompson:
    Nous ne sommes plus dans les années 1970. Les choses ont changé, et elles continueront de le faire.
    Un exemple? Les États-Unis, aujourd'hui, sont endettés de plus de 700 milliards de dollars. Leur principal créancier? C'est le pays qui est en même temps, la plus grosse puissance industrielle actuelle, soit la Chine.
    L'actuelle économie américaine est telle que depuis 2 ans, ont poussé comme des champignons des villages de tentes, dans certains de leurs états... Des regroupements de gens qui ont perdu emploi, maison, voiture, etc, et vivent avec le strict minimum pour survivre.
    Qui est en train de devenir le principal compétiteur de la Chine? Le Japon? Non. C'est l'Inde.
    L'Occident décline, alors que l'Orient (et d'autres économies, telles que le Brésil) montent.

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2010

    J'écoutais Diouf l'autre jour qui disait, à une Africaine, que si un bateau de négriers débarquait en Afrique aujourd'hui et offrait la possibilité de gagner l'Amérique dans les mêmes conditions que d'antan (enchainés au fond de la cale pendant des semaines, causant la mort du quart de la "cargaison"), des millions de jeunes Africains se présenteraient au port!!!
    C'est dire à quel point l'Occident fait rêver.
    Les Américains ont beau voter toutes les lois "racistes" qu'ils veulent, ils ont beau construire un Mur le long de la frontière, ils sont poignés avec plus de 10 millions d'illégaux! Le Canada en aurait 200,000!!!
    En Europe, pas une semaine où un bateau n'échoue pas enSicile ou aux Baléares.
    Bizaremment, le Japon est assez tranquille....Idem pour Taiwan et la Corée. Guess why?

  • Archives de Vigile Répondre

    17 août 2010

    Et pourtant Jean Jacques Servan Schreiber dans les années 80 dans Le Défi mondial, ne mettait-il pas les Occidentaux en garde ?
    En effet, il avait recommandé que les pays occidentaux aident davantage le Tiers-Monde parce que, disait-il, « ils débarqueront chez nous par centaines de milliers ». J'avais été assez impressionnée par son propos.
    Pourtant, nous avons envoyé des milliards de dollars, mais ce fut comme une goutte d'eau dans l'océan. Quand ce n'était pas leur élite qui les mettaient dans leurs poches.
    Mais, nous y voilà maintenant. Et bientôt nous aurons des réfugiés climatiques par centaines de milliers.
    Le Canada et le Québec ne sont-ils des terres d'accueil ?

  • Réjean Labrie Répondre

    17 août 2010

    À M. Claude-G. Thompson
    Merci de votre commentaire humaniste cher monsieur.
    Mais au risque de vous déplaire, j'estime qu'il revient à chaque citoyen de lutter courageusement pour améliorer les conditions de vie de son pays, quelqu'en soit les risques et les difficultés encourus, dans l'honneur de l'affrontement et en envisageant la possibilité du sacrifice à la bonne cause si nécessaire. Pour moi, fuir son pays s'apparente à de la couardise et ne mérite certes pas glorification.
    Il est de notre devoir d'aider de notre mieux les opprimés à "s'affranchir d'un joug injustement imposé" (Bossuet) dans leurs pays, pas à venir surpopuler les nôtres, ce qui aggraverait la problématique exponentiellement.
    Réjean Labrie

  • Claude G. Thompson Répondre

    17 août 2010

    Monsieur Labrie.
    Je comprends bien votre point de vue et nous ne pouvons que constater combien il est difficile de traiter une question aussi délicate que celle de « réfugiés » demandant d’être accueillis dans nos riches pays.
    Cependant, il m’apparaît très clairement que nous devrions sérieusement réfléchir sur les causes profondes de cette immigration. Pourquoi ces gens vivent-ils dans la misère et l’oppression? Pourquoi voient-ils dans leur venue sur nos continents le seul espoir qu’il leur reste? Qui est responsable de toute cette misère?
    À nous seuls, occidentaux, nous consommons 80% des ressources alimentaires et énergétiques actuellement disponibles sur la planète.
    Nous occidentaux, exploitons sans vergogne, sans honte et sans remord la main d’œuvre des pays pauvres jusqu’à les réduire à l’esclavage.
    Nous occidentaux nous prétendons moralement et intellectuellement supérieurs à ces masses misérables et sans défenses, dominées par des politiciens que nous armons, que nous manipulons et que nous payons pour mieux servir nos intérêts égoïstes et assurer nos approvisionnements qui vont des produits les plus exotiques aux minéraux les plus convoités, des biens de consommation les plus désirés aux ressources énergétiques les plus indispensables au maintien de notre niveau de vie et de notre soif effrénée de posséder.
    Et nous ne représentons qu’à peine un dixième de la population mondiale.
    Comment dès lors nous surprendre de voir les opprimés de ce monde vouloir débarquer sur la terre promise?
    Oui, il nous faut des politiques d’accueil cohérentes et capables d’assurer la protection et de développement de notre identité comme de notre culture.
    Oui, nous devons être capables d’intégrer les nouveaux arrivants dans le respect de leur culture en les aidant à s’adapter à nos lois et à nos valeurs.
    Accueillir autrui c’est s’enrichir.
    Apprendre à autrui qui nous sommes, c’est les enrichir.
    Avoir des politiques d’accueil claires et cohérentes, c’est nous assurer de ne pas nous retrouver dans des situations comme celles que vous décrivez. Ce n’est toutefois pas en nous en prenant aux plus faibles et aux plus démunis que nous règlerons le problème que représente pour nous leur désir de connaître une vie exempte de misère, d’oppression et de souffrance.
    Le monde dans lequel nous vivons a grandement besoin de justice, de fraternité, d’honnêteté et de moralité. L’immigration ne représente qu’un aspect des problèmes que nous nous sommes créés et compte parmi les parties visibles de « l’iceberg » monstrueux qui est en train de se renverser sur nous.
    Claude G. Thompson