Le 10 mai 2011, je publiais sur cette tribune un article intitulé « Vivement un leader charismatique », lequel se terminait par les mots suivants :
« Mais, où se cache ce leader ? Qui est-il ?… Je vous avoue que je n’en ai aucune idée ! L’important est de prendre conscience qu’il nous en faut un si nous voulons avancer vraiment comme peuple vers notre indépendance !
Toutefois, je serais porté à avancer une piste de réflexion…Nous sommes là, depuis des décennies, entre têtes blanches, à discuter de la meilleure stratégie pour parvenir à notre statut de pays ! Pourquoi n’irions-nous pas scruter auprès de la génération montante s’il n’y aurait pas quelques jeunes animés de la conviction profonde d’accéder à notre indépendance ? »
Un an plus tard, j’ai obtenu la réponse à ma question « Où se cache ce leader? ». En effet, dans mon esprit, seul Jean-Martin Aussant possède toutes les qualités pour mobiliser les indépendantistes à l’accession à notre statut de pays…un politicien intègre, rationnel, jeune, animé par des convictions profondes, entre autres, celle de placer la cause au-dessus du pouvoir, et ayant en main une plateforme claire et cohérente sur les véritables enjeux de notre indépendance.
À cet effet, permettez-moi de vous citer le blogueur Vladimir de Thézier, aussi membre d’Option nationale :
« Il nous faut un nouveau chef qui incarne un changement . Il nous faut un nouveau parti qui ne traîne pas le boulet de ses erreurs passées. Il nous faut un nouveau discours qui explique pourquoi l’indépendance du Québec est le seul moyen de régler efficacement les vraies affaires, telles que la santé, l’éducation, l’économie et la qualité de nos infrastructures. Ce chef, c’est Jean-Martin Aussant. Ce parti, c’est Option nationale. Et ce discours, je m’y identifie fièrement ».
Quant à ceux qui doutent encore des qualités parlementaires de Jean-Martin Aussant, je vous propose cet extrait d’un article d’Antoine Robitaille, paru dans Le Devoir du 9 mai sous le titre « Aussant célèbre la défaite de Sarkozy »
« Le chef d’Option nationale, Jean-Martin Aussant, s’est réjoui hier en Chambre de la défaite du président français sortant, Nicolas Sarkozy, survenue dimanche. M. Sarkozy avait en 2009 assimilé la souveraineté du Québec à « la détestation de l’autre », ce qui dénotait selon le député québécois une « influence d’un certain domaine de Sagard ».
M. Aussant faisait référence à l’homme d’affaires fédéraliste Paul Desmarais, propriétaire du fameux domaine dans Charlevoix. En 2008, M. Sarkozy avait déclaré : « Si je suis aujourd’hui président, je le dois en partie aux conseils, à l’amitié et à la fidélité de Paul Desmarais. » M. Aussant a évoqué les liens de Jean Charest avec la célèbre famille : « Pendant que l’ancien président français était influencé par Sagard, il y avait un certain chef du gouvernement québécois qui dormait à Sagard. Donc, la bonne nouvelle, c’est que les Français, démocratiquement, ont signifié son congé au premier et j’ai bonne confiance que les Québécois sauront bientôt montrer leur choix clair au deuxième. »
Finalement, Jean-Martin Aussant est en train de prouver aux médias qu’il mérite sa place honorable dans leurs couvertures et qu’il a, non seulement les qualités et la plateforme requises pour incarner le leader qui conduira le Québec à son indépendance, mais aussi la rigueur intellectuelle, la présence d’esprit et l’acuité nécessaires pour sortir, au besoin, les arguments percutants qui replacent objectivement et vertement les événements dans leur contexte approprié!
Henri Marineau
Québec
Au-delà du leadership de Jean-Martin Aussant...
Le parlementaire s'affirme de plus en plus
Tribune libre
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplô...
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Né dans le quartier Limoilou de Québec en 1947, Henri Marineau fait ses études classiques à l’Externat Classique Saint-Jean-Eudes entre 1959 et 1968. Il s’inscrit par la suite en linguistique à l’Université Laval où il obtient son baccalauréat et son diplôme de l’École Normale Supérieure en 1972. Cette année-là, il entre au Collège des Jésuites de Québec à titre de professeur de français et participe activement à la mise sur pied du Collège Saint-Charles-Garnier en 1984. Depuis lors, en plus de ses charges d’enseignement, M. Marineau occupe divers postes de responsabilités au sein de l’équipe du Collège Saint-Charles-Garnier entre autres, ceux de responsables des élèves, de directeur des services pédagogiques et de directeur général. Après une carrière de trente-et-un ans dans le monde de l’éducation, M. Marineau prend sa retraite en juin 2003. À partir de ce moment-là, il arpente la route des écritures qui le conduira sur des chemins aussi variés que la biographie, le roman, la satire, le théâtre, le conte, la poésie et la chronique. Pour en connaître davantage sur ses écrits, vous pouvez consulter son site personnel au www.henrimarineau.com
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3 commentaires
Archives de Vigile Répondre
19 mai 2012Nous nous organisons lentement mais sûrement. Que nous faisions 2% en ce moment ne nous dérange absolument pas. Ce qui est important de savoir, c'est qu'Option nationale prendra le pouvoir d'ici trois ans. C'est en effet le maximum de temps que durera le prochain gouvernement minoritaire.
François Ricard Répondre
12 mai 2012Mieux vaut quinze personnes convaincues qui agissent que cinquante qui ne font rien.
Archives de Vigile Répondre
11 mai 2012D'accord, M. Aussant possède des solides qualités, qu’il pouvait faire bénéficier au PQ s’il était resté pour, éventuellement, succéder à Mme Marois, mais l'O.N. ne lève pas comme la CAQ de M. Legault, même si ces 2 partis ont été enregistrés presque en même temps.
L’O.N. tire 2 % dans les sondages et la CAQ, environ 25 %. Ça va être long longtemps pour les souverainistes si trop de votes souverainistes passent à Québec solidaire et à l'ON avec un autre pourcentage à la CAQ. Ça pourrait donner PLQ 30 % CAQ 25 % PQ 25 % Québec solidaire 10 % et O.N 10 %.
Avec ce genre de résultat, combien de députés réellement souverainistes à la prochaine élection générale québécoise ? 15 probablement...maximum.