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Le Parti québécois veut abolir la monarchie au Québec

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«L’heure a définitivement sonné pour la monarchie au Québec. Un moment donné, il faut se regarder dans le miroir et faire des choix cohérents avec la volonté du peuple québécois»

Le Parti québécois (PQ) déposera dans les prochains jours une motion exigeant le remboursement des sommes versées à la reine par les Québécois, tout en demandant l’abolition du poste de lieutenant-gouverneur, huit ans après un premier échec. Un projet de loi devrait suivre au courant de la session parlementaire.


Affirmant qu’il s’agit d’un vestige «issu du colonialisme, trop coûteux et inutile», le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon, souhaite que la province se libère complètement de l’emprise de la monarchie britannique. 


«Dans un premier temps, on va déposer une motion pour exiger le remboursement de la part du Québec versée dans la monarchie. Ensuite, on va demander l’abolition du poste du lieutenant-gouverneur», explique-t-il. 


«On s’engage à utiliser les millions de dollars reçus de ce remboursement-là en le versant en éducation au Québec», assure le chef du PQ.


Projet de loi


Contrairement à novembre 2012, où le gouvernement Marois n’était pas parvenu à obtenir l’appui nécessaire du Parti libéral et de la Coalition avenir Québec sur cet enjeu, M. St-Pierre Plamondon est convaincu que tous les partis feront front commun cette fois-ci. 


«Je pense que les explications seront difficiles à fournir si un parti politique décide de ne pas aller de l’avant avec ce projet-là», laisse-t-il entendre. 


Si la motion est adoptée unanimement comme le prédit M. St-Pierre Plamondon, le PQ compte déposer un projet de loi, au courant de la session parlementaire, pour abolir l’emprise de la royauté dans la province. 


«L’heure a définitivement sonné pour la monarchie au Québec. Un moment donné, il faut se regarder dans le miroir et faire des choix cohérents avec la volonté du peuple québécois», croit-il. 


Des embûches


Évidemment, un tel processus risque de ne pas être de tout repos. Selon la Constitution du Canada, le Sénat, la Chambre des communes et l’Assemblée législative de chaque province doivent approuver cette modification à la loi.


«On s’attend à avoir du vent dans le visage dans ce dossier-là, c’est certain, surtout avec le fédéral. On sait qu’il y a un défi constitutionnel important qui nous attend», souligne le chef du PQ.



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