Yves Bolduc à l’éducation fut une grossière erreur

Le PLQ de Philippe Couillard doit tout payer

Que ceux qui prêchent l'austérité montrent l'exemple!

Tribune libre

Peut-on affirmer facilement que la présence M. Yves Bolduc à titre de ministre responsable de l'éducation fut une grossière erreur: j'oserais même avancer un échec retentissant. Sa trop grande capacité à produire des frasques devant les journalistes aura donc eu raison de sa carrière de ministre. Faut-il croire que l'on a pas assez instruit M. Bolduc pour déjouer les scribes?

La démission récente et non surprenante de M Yves Bolduc, à l'égo en berne, comme ministre et député provoque des changements à plusieurs niveaux. Un remaniement ministériel est donc à prévoir. L'entrée en jeu de M. François Blais qui hérite du ministère de l'Éducation semble calmer le jeu. Il est clair que M. Bolduc, par sa sortie, n'était absolument pas intéressé par un rôle de simple député. 

Cependant, il y a deux points où le bât blesse: la fameuse et politico-sceptique prime de départ de 155,000$ injustifiée puisque le mandat n'est pas terminé et les coûts engagés pour la prochaine élection partielle. Tout cela découle directement d'un abandon dans le clan du PLQ dont la cote est à remailler. 

Ce n'est certes pas à la population passive de payer le total de la facture. Si le PLQ, au succès famélique, a la force de ses convictions dans le domaine de l'austérité, il prouvera son bienfait en payant la prime de 155,000$ à même ses goussets ainsi que les frais encourus pour l'élection partielle à venir. À bon entendeur salut!

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L'austérité est toujours plus facile à vendre à la population que l'appliquera soi-même. Bref, dompter les autres s'effectue beaucoup plus facilement. Que dirait un Philippe Couillard dans l'opposition devant une prime offerte à un député du pouvoir qui quitte avant la fin de son terme avec une prime de 155,000$? Il bondirait de son siège pour dénigrer et dénoncer un tel comportement administratif. C'est drôle comme la gravité des actions peut varier selon que l'on soit au pouvoir ou dans l'opposition.

Si je vous posais la question suivante: Qui a réussi en un temps record à mettre son gouvernement à dos de la population dans les dernières années au Québec? Bien oui, Philippe Couillard et sa troupe. À mon avis c'est le seul endroit où ils sont numéros 1 et le demeureront très longtemps. Son mouvement d'austérité à la hache soulève la controverse dans chaque mouvement et à chaque coin de rue dans la province. Nul ne peut l'ignorer.

Le printemps s'annonce chaud et bruyant pour le gouvernement Couillard. Le grand tintamarre s'élèvera-t-il au niveau désiré pour atteindre l'indifférence de ce gouvernement fermé aux intentions du bon peuple? Il est grand temps, à mon avis, que ce gouvernement se branche au rythme de la normalité des choses. Je n'ai rien contre des efforts pour diminuer la dette, mais jamais à ce rythme qui brime les citoyens qui peinent à conserver un pouvoir d'achat décent. La réponse viendra sûrement avec les effluves et les bourgeons du printemps Québécois.


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2 commentaires

  • Michel Beaumont Répondre

    5 mars 2015

    @ M. André Gignac
    C'est fait. Je vous remercie beaucoup de votre conseil. Je suis entièrement d'accord avec vous. MERCI.

  • Archives de Vigile Répondre

    3 mars 2015

    Monsieur Beaumont
    Svp lire mon dernier commentaire suite au texte de Lise Séguin du 25 février dernier et intitulé: FINIES LES FOLIES. Merci.
    André Gignac 3/3/15