Le cadre constitutionnel canadien est illégitime.
Le gouvernement et les partis politiques au Québec doivent sortir du cadre constitutionnel contraignant et illégitime.
Charles Taylor et Gérard Bouchard ont écrit dans l'introduction de leur rapport: " Nous avons décidé d'inscrire notre réflexion(et en particulier la recherche de solutions aux problèmes que nous mettons en lumière) dans les limites du cadre constitutionnel". Voilà où se trouve le blocage. Il faut plutôt désobéir à cette constitution canadienne qui n'a jamais reçu l'assentiment des Québécois.
Le mieux, pour que la Nation québécoise devienne libre de ses choix, serait que l'Assemblée nationale déclare unilatéralement l'indépendance du Québec dès que ce sera possible pour ensuite obtenir l'aval du peuple Québécois par référendum, comme cela se fit ailleurs dans le monde.
Quand comprendra-t-on que ce blocage est factice et qu'il n'en tient qu'à nous d'en faire fi."Jamais l'embâcle n'a empêché le printemps". Robert Laplante.
Et, de grâce, arrêtez de penser et de dire que c'est impossible parce que non-constitutionnel. Il est temps de se positionner en mode non- coopération, en mode désobéissance civile, en mode résistance non-violente, mais en mode déterminée.
Gandhi disait que les citoyens ont pour devoir moral de désobéir aux mauvaises lois.
Nos législateurs, en premier, doivent apprendre à transgresser l’inéquitable et coloniale constitution canadienne.

Vigile ouvre ses pages à tous ceux que le combat pour l’indépendance mobilise. Vigile respecte et encourage la liberté d’expression et accueille les différences qui ne compromettent pas l’avenir de la nation. Les auteurs assument l'entière responsabilité du contenu de leurs textes.

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8 commentaires

Archives de Vigile Répondre
22 novembre 2013
Monsieur Raby
Aucun geste de contestation ou de rupture envers Ottawa ne sera posé par le PQ tellement ces politiciens sont inféodés à l'establishment et au système fédéral en place qui leur permettent de faire carrière dans la dépendance avec l'argent des contribuables québécois en plus.
Il en revient au peuple québécois de se réveiller une fois pour toute, de se prendre en main et de mettre de la pression sur la classe (?) politique à Québec avec tous les moyens possibles à notre disposition sinon nous sommes un peuple fini; le temps joue contre nous surtout avec cette arrivée massive annuelle de 50 000 immigrants. Nous vivons un génocide bien planifié au Québec avec la complicité du PQ qui ose nous faire croire qu'il est un parti souverainiste. Mon oeil!
André Gignac 22/11/13
Archives de Vigile Répondre
22 novembre 2013
"Nos législateurs, en premier, doivent apprendre à transgresser l’inéquitable et coloniale constitution canadienne."
Mais ils ont tous prêté serment de fidélité à la Reine du Canada. C'est le fondement de leur autorité.
Ce qui doit être en premier est un mouvement de la base.
Par exemple, le refus de remplir le rapport d'impôt fédéral pour différents motifs tels que l'irresponsabilité fédérale en matière de sécurité ferroviaire et pour défrayer la décontamination; ou l'aventurisme militaire.
Mais comme beaucoup de Québécois tiennent à avoir leur retour de TPS ou du surplus net de contribution, c'est plutôt difficile à faire accepter.
Le principal pouvoir d'Ottawa, c'est le pouvoir que nous leur prêtons par la démocratie. C'est aussi l'usage du numéraire canadien. Développer des réseaux de troc entre Québécois serait aussi une façon de construire une indépendance réelle.
Archives de Vigile Répondre
22 novembre 2013
Seulement un petit rappel pour les intéressés, le seul parti qui fait fi de la constitution canadienne, celle de 1774, de 1791, de 1840, de 1867 et de 1982 et qui veut déclarer l'indépendance du Québec, c'est le Parti Indépendantiste (PI). Tout origine de la conquête anglaise de 1759. Nous refusons de nous considérer comme vaincus, dominés et colonisés. Un vote pour le P.I., c'est un vote pour le Pays.
François A. Lachapelle Répondre
21 novembre 2013
« Et, de grâce, arrêtez de penser et de dire que c’est impossible parce que non-constitutionnel. » Alain Raby
Du point de vue du Québec, la loi constitutionnelle 1982 du Canada est aussi chimérique et surréaliste que le ROC ( the rest of Canada ). L’image projetée par Stephen Harper colle bien au ROC: un économiste qui joue dans un carré de sable bitumineux. Pour Monsieur Harper, à quoi rime l’histoire de la colonisation de l’ouest du Canada à part un terrain de jeu pour les compagnies de chemin de fer jadis. Aujourd'hui, c'est un terrain de jeu pour les pétrolières qui laissent une empreinte écologique catastrophique.
Pour les Québécois français qui connaissent leur histoire, le PM Harper me renvoie à la période de la colonisation des prairies de l’Ouest. Les Québécois français ont joué un rôle prépondérant dans le dossier des métis sans oublier la pendaison de Louis Riel qui était un obstacle à l'expansion de l'Empire britannique.
On ne peut taire toutes les lois adverses à l’expansion de la langue française votées dans les provinces du Manitoba et de l’Ontario à la fin du XIXe et au début de XXe siècle.

Étouffer l’épanouissement de la culture française qui a fleurie sur les rives du Saint-Laurent, surtout depuis 1608, et qui voulait suivre les routes des découvreurs et coureurs des bois vers l’ouest, c’est un sport national des anglo-saxons. Le rapport de Lord Durham daté du mois de janvier 1839 depuis Londres est une balise importante et annonciatrice du «Québec bashing» du XXIe siècle.
La constitution de Trudeau-1982 est un coup d’état contre le Québec. Les canadiens anglais de bonne foi connaissent très bien l’illégitimité de cette loi. Rappelons qu’une loi constitutionnelle est une loi fondatrice pour un pays.
Dans le cas de la loi constitutionnelle de 1982, le géniteur Trudeau voulait baillonner un de ses membres, le Québec. Alors, quel pays a-t-il fondé en laissant de côté un membre très important, celui qui lui confère toute son originalité en Amérique du Nord qu’est le Québec.
Le Canada connaît toute la fragilité de cette loi constitutionnelle. Le Canada connaît les limites du multiculturalisme. Le Canada connaît les limites du sac de bonbons mélangés des droits et libertés contenus dans la loi constitutionnelle de 1982.
Le Canada connaît le cul-de-sac de la Cour Suprême lorsqu’elle retient le critère de la « sincérité d’un musulman ou d’un sikh » pour apprécier la justesse d’une demande d’accommodement de nature religieuse. Que justice soit rendue est impossible à partir d’un critère aussi subjectif et non vérifiable.
Tous les demandeurs n’ont qu’à plaider je cite: « Madame la Juge Suprême, Monsieur le Juge Suprême, vous savez, je suis sincère dans ma croyance. N’en doutez pas ! »
Quelle arnaque que l’avocat Julius Grey exploite allègrement. Dire que ces juges sont d'anciennes et d'anciens avocats, nommés de manière partisane. Quelle imprudence.
Archives de Vigile Répondre
21 novembre 2013
Aucune raison fondée ni dans l'histoire ni dans l'actualité, mais enracinée dans toutes les incapacités d'une nation aliénée de se choisir.
Andrée Ferretti
Archives de Vigile Répondre
21 novembre 2013
Il faudrait aussi que le Québec retrouve ses racines. Il les a oubliées.
Ne sommes-nous pas des Normands et des Bretons de religion catholique et de langue française?
On dirait que certains ont honte de leur identité.
Le chanteur américain le plus chéri des Québécois n'avait pourtant pas honte de son identité et de sa foi.
Elvis Presley chante ici "Hail Mary". Superbe interprétation:
http://www.youtube.com/watch?v=q41mrPKSfb4
Archives de Vigile Répondre
21 novembre 2013
Monsieur Raby
Je suis entièrement d'accord avec tout ce que contient votre texte. Le Québec n'a pas adhéré à cette constitution de 1982 et je me demande bien ce que nous faisons encore dans ce pays. Suite à cette bavure de Trudeau, Lévesque n'avait qu'à aller en élection et proclamer UNILATÉRALEMENT l'indépendance du Québec. 1ère étape terminée, Lévesque aurait dû doter le Québec d'une constitution québécoise approuvée et votée par le peuple. 2ème étape terminée, Lévesque se serait adressé aux instances internationales pour faire reconnaître le nouveau pays du Québec. Fin de la 3ème étape.
Nos politiciens québécois, ayant toujours vécu dans la dépendance et l'irresponsabilité avec le gouvernement CANADIAN, c'est-à-dire avec le gouvernement de nos colonisateurs, le gouvernement des autres; ils sont incapables de se responsabiliser en se prenant en main, le complexe du colonisé étant pour eux trop fort pour pouvoir s'en sortir. Grosse "job" de psy!!!
On se complait à patauger encore dans un minable "p'tit" provincialisme de merde, rapetisseur, aliénant tout en continuant à faire carrière aux frais des contribuables québécois et en prêtant, en plus, serment à la couronne britannique. Tout un avenir! Moi, je pense sincèrement que nos politiciens québécois souhaitent rester encore dans le Canada et signer une nouvelle constitution avec leurs oppresseurs, masochisme oblige! C'est mon avis. Quelle confusion identitaire!
André Gignac 21/11/13
Stéphane Sauvé Répondre
21 novembre 2013
Vous avez bien raison, mais "nos" "polis tsi chiens" n'ont pas encore développé de bonnes habitudes, c'est à dire agir selon leurs consciences et selon la véritable volonté du peuple. Ils écoutent encore et toujours les lobbystes les plus riches et influents...
Fort heureusement, on a des Yves Michaud, des Jean Garon et des Paul Gérin-Lajoie pour les inspirer advenant la décision de sortir de leur niche...