"Tout le monde en parle"

Le retour du crastillon

Se faire dire par des partenaires de la Fédération canadienne que nous vivons à leur crochet, je pense que nos ancêtres ne l’auraient pas accepté.

Chronique de Pierre Gouin

En voulant mêler sans la rigueur nécessaire l’humour et les choses sérieuses, l’émission de Guy A. Lepage nous sert souvent une bouillie aussi répugnante que le fameux crastillon du chef Groleau. Comment les animateurs ont-ils pu écouter sans broncher une invitée, présentée comme une personne crédible, prétendre que le Québec ne pourrait pas réussir à l’extérieur du Canada parce que nous avons besoin des provinces de l’Ouest pour nous faire vivre?
L’économie n’est pas une science exacte mais cela ne signifie pas qu’on peut dire n’importe quoi et que toutes les opinions se valent. Il faut s’appuyer sur des faits. Depuis 1996, le Québec respecte sa loi sur l’équilibre budgétaire, qui permet les déficits conjoncturels comme maintenant, et cela malgré les garderies à sept dollars. Les économies du Québec et de l’Ontario connaissent des difficultés surtout en raison de la force du dollar canadien liée au boom pétrolier de l’Ouest. L’Alberta a effectué un virage conservateur il y a plusieurs années et la marionnette néolibérale entendue hier tentait de faire croire que c’est de là que vient sa prospérité, et se permettait de donner des leçons politiques au Québec et à l’Ontario, alors que la prospérité de l’Ouest provient plutôt d’une industrie hautement polluante et génératrice de profits excessifs.
Les pays qui exploitent des ressources pétrolières abondantes, mêmes les plus arriérés politiquement et socialement, réussissent à créer une richesse impressionnante. Le public de l’émission n’est généralement pas assez informé pour résister à la propagande de cette baveuse, d’autant plus que le gouvernement libéral lui tient à peu près le même discours depuis 2003, mais les animateurs devraient au moins s’assurer d’avoir sur le plateau des invités en mesure de débattre.

S’il y a un bon côté à cette entrevue, c’est que les québécois ont pu constater à nouveau l’attitude arrogante présente dans le reste du Canada, qui se manifestait autrefois en Ontario, maintenant à l’Ouest et même à l’Est. Se faire dire par des partenaires de la Fédération canadienne que nous vivons à leur crochet, je pense que nos ancêtres ne l’auraient pas accepté.


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24 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2012

    En soixante ans j'ai eu ma part de mauvaises expériences avec la société québécoise mais je n'ai jamais été près de sombrer dans un tel pessimisme. Je propose qu'on rejoigne maintenant les débats actifs sur Vigile.
    Cordialement.
    Pierre Gouin

  • Archives de Vigile Répondre

    11 avril 2012

    Monsieur Gouin,
    Examinons votre argumentaire. Les libéraux ne demandent pas une place honorable dans les politiques économiques fédérales parce qu'ils craignent de se faire dire d'aller paître ailleurs. Alors pourquoi les péquistes ne le font-ils pas, histoire de bâtir leur propre argumentaire indépendantiste? Regardez ce qu'ils nous répondent quand on leur demande d'être traités justement. Alors, dans ces circonstances-là, nous autres, on dit allons-nous en. Logique, non. Moi, je le sais pourquoi ils ne le font pas, mais le silence est d'or.
    Maintenant, le PQ fait quoi lorsqu'il est au pouvoir? Il n'exige pas que le Québec soit traité justement parce que c'est la job des libéraux de faire ça? Drôle de bon gouvernement, ça. Puis, le Bloc, lui, il fait quoi dans tout ça, à Ottawa? Bonne question, ça aussi, monsieur Gouin.
    Je suis bien disposé, monsieur Gouin, à dire et redire que le Québec se fait flouer au plan économique par le fédéral, mais je suis aussi capable de voir le Québec tel qu'il est. Et bien souvent, c'est triste à regarder. Je dirais même très triste. Oui, monsieur Gouin, le Québec aime bien tendre le bras pour sa péréquation. Et, prenez ma parole, j'ai payé le prix...du «courage» québécois.
    Salutations,
    Louis Côté

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2012

    M. Côté
    Bonne question mais, comme indépendantiste, obtenir un traitement plus favorable à l'intérieur du Canada n'est pas ma préoccupation. Je pense que c'est le gouvernement québécois actuel, fédéraliste, qui devrait mener les batailles que vous évoquées et mobiliser la population pour créer un rapport de force favorable. Le gouvernement de Jean Charest ne l'a pas fait depuis 2003, peut-être parce qu'il évalue correctement la réponse qui viendrait d'Ottawa et le risque que cela représente pour les fédéralistes québécois. De la part de M. Harper le message me semble clair : si le Québec n'est pas content il n'a qu'à partir.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2012

    M. Gingras
    On s'entend sur l'essentiel, il faut combattre la désinformation anti-Québec. Je ne savais pas que M. Lepage considérait son émission comme un divertissement. Il me semble qu'il choisit quel invité il va tenter de mettre en boîte et à qui il va faire la partie facile, comme il l'a fait avec M. Mulcair récemment.

  • Archives de Vigile Répondre

    10 avril 2012

    C'est triste à dire, mais le Québec gesticule plus vigoureusement pour son bol de péréquation que pour une place honorable dans les politiques économiques fédérales...Vous savez...le Pacte automobile, l'industrie financière, la politique des transports (maritime), les infrastructures de l'ALENA, les contrats militaires, la construction navale, les dépenses dans les plans de relance, etc. Entendez-vous le Québec se plaindre de ça, à part le baratin d'usage à l'occasion? Le Québec a ce qu'il mérite et veut...de la péréquation.
    L. Côté

  • Serge Gingras Répondre

    7 avril 2012

    Bonjour M. Gouin.
    Guy A Lepage a bel et bien affirmé sur les ondes de Radio-Canada, à l'époque interviewé par Marie-France Bazzo, et en réponse à la même accusation, remarque, que son émission en était une de divertissement avant tout, pas d'affaires publiques, et qu'il ne lui revenait pas de confronter ses invités.
    Je suis d'accord avec vous qu'il est plus qu'irritant d'entendre les mêmes mensonges et demie-vérités sur notre capacité à tirer notre épingle du jeu en tant que pays indépendant.
    Nous pouvons répondre sur le site de TLMEP en laissant un message à On jase là! ou des mots à cet effet. Malheureusement, il n'y a aucune garantie que votre message sera choisi.
    Oui, nos adversaires ne sont pas honnêtes, mais tant que nous avons le droit de parole, nous pouvons leur clouer le bec à chaque fois qu'ils l'ouvrent.
    Cordialement.

  • Pierre Gouin Répondre

    5 avril 2012

    Merci M. Gingras, non merci. Madane Kheiriddin a effectivement dit beaucoup de choses ridicules durant cette émission mais elle ne s'est pas ridiculisée. Il aurait fallu pour se faire que les animateurs s'animent. La force de l'idéologie néo-libérale, nécessairement fédéraliste, n'a rien à voir avec les données réelles, mais plutôt avec la répétition inlassable du même message, à quoi les médias de masse se prêtent volontier. Vous semblez ne pas réaliser que cette stratégie réussit assez bien. Environ la moitié des québécois appuient la hausse des frais de scolarité et autant voteraient pour la CAQ ou un parti libéral débarrassé de son chef actuel. La seule façon efficace de contrer cette propagande est de ne pas manquer une occasion de la contredire. Si les producteurs de Tout le monde en parle ne sont pas assez combatifs, ils devraient éviter ces questions. L'émission n'en est pas une de divertissement, Guy A. Lepage n'accepterait pas cette simple étiquette. L'entrevue avec le nouveau cardinal ne me semblait pas un simple divertissement, les animateurs ont démontré qu'ils savaient embêter un invité, et de façon assez malhonnête d'après ce que j'en ai vu.

  • Serge Gingras Répondre

    5 avril 2012

    TLMEP n'est pas une émission d'affaires publiques, c'est une émission de divertissement.
    Jean-François Lisée a été invité à TLMEP et il a fait la démonstration que le Québec indépendant serait viable et même prospère. Eric Duhaime aussi. Les téléspecteurs n'ont tout de même pas oublié ces passages.
    Alors, qu'une personne de l'extrème droite vienne dire des âneries ne devrait énerver personne. Nous avons déjà entendu ses élucubrations et on y a déjà répondu avec intelligence et avec des faits, des données.
    Les Conservateurs n'aiment pas les données, les faits qui contredisent leurs préjugés. Alors ne nous énervons pas. Il est bon de donner la chance à nos adversaires de se ridiculiser. C'est ce que nous avons vu à TLMEP.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 avril 2012

    M. Gouin, dans le dernier budget Bachand, dont les documents sont disponibles sur le site du ministère des Finances du Québec, un chapitre entier est consacré aux transferts fédéraux vers les provinces. On y apprend que la péréquation ne représente qu'à peine 1% du budget fédéral (et va en diminuant) et que pour évaluer la juste part qui revient à chaque province dans la fédération il faut aussi tenir compte des transferts fédéraux (éducation, santé, etc.) et surtout de l'ensemble des investissements du gouvernement central. Or le fédéral dépense annuellement environ 1000$ de plus par habitant qu'il ne retire du Québec en impôts, ce qui est beaucoup moins que plusieurs autres provinces. Pourtant au Canada anglais, et chez certains de nos fédéralistes, on colporte le mythe du Québec comme enfant gaté de la fédération.
    Un autre mythe, repris par Martineau dans sa chronique du Journal de Montréal de mardi, veut que le Québec se paie des programmes sociaux chromés avec l'argent de la péréquation. Or, l'objectfif de ce programme veut que toutes les provinces aient au minimum la capacité de se payer des programmes sociaux semblables. Si le Québec a des programmes plus généreux c'est parce que le taux d'imposition y est aussi le plus élevé.

  • Archives de Vigile Répondre

    4 avril 2012

    $1 million!
    Vous êtes sûr?
    $1 million pour lire d'un ton monocorde ses questions écrites d'avance et répéter les blagues faciles qu'André Ducharme lui souffle à l'oreille... époustouflant.
    Un talent limité Guy A. Un simple acteur
    Quelqu'un sait combien est payé le Fou du Roi? Je suis bien assis, vous pouvez me le dire.

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    4 avril 2012

    @ Serge Charbonneau:
    «Et ces animateurs se laissant traîner dans leur champ d’incompétence.»
    Voilà matière à réflexion, peut-être...
    C'est que depuis un peu plus de 10 ans, la tendance que nous avions à faire de grosse vedettes d'humoristes montréalais, au Québec, s'est accentuée de façon telle qu'ils sont aujourd'hui partout! Acteurs, animateurs de télévision, porte-paroles de différentes organisations, etc, etc...
    Alors, quand vient le temps de leur faire faire autre chose que raconter des blagues, ou exécuter de petit sketches comiques, ces gens tombent très vite dans leur (très vaste!) zone d'incompétence!
    Le prix à payer pour cette admiration, adulation exagérée des québécois, face à la bande de l'École nationale de l'humour...?
    Sérieusement, ces humoristes ont une influence indûe, au Québec. Et nous avons besoin d'animateurs professionels, et d'intellectuels digne de ce nom!

  • Archives de Vigile Répondre

    4 avril 2012

    Et dire que Guy A. Lepage est payé un million de dollars par saison pour faire le jeu du «pouvoir fédéraste». Son salaire à lui ne risque sûrement pas les coupures de 10% envisagées par la société radio-Canada...
    Jacques L. (Trois-Rivières)

  • Archives de Vigile Répondre

    3 avril 2012

    C'est quand j'entend cette chère Tasha entonner cette vieille rengaine fasciste de l'«instabilité politique» pour expliquer le mythe de la sous-performance de l'économie québécoise. Elire autre chose que des libéraux, c'est de l'instabilité politique? Tenir des référendums, c'est de l'instabilité politique? La démocratie, c'est de l'instabilité politique? Et Guy-A. qui regarde passer ça avec la même placidité qu'un bouvillon nourri au grain regarde passer un train! Ni lui ni Martineau ne questionnent Tasha sur ce que pourrait bien être la «stabilité politique évidemment. Un belle et bienveillante dictature peut-être?

  • Archives de Vigile Répondre

    3 avril 2012

    À chaque montée du prix du pétrole dans le monde, le pétrole albertain est valorisé et impacte la balance commerciale canado-américaine. Notre dollar monte et met en péril les exportations industrielles. Le Québec y perd alors d'avoir une monnaie commune.
    La péréquation est une pitance de dédommagement.

  • Serge Jean Répondre

    3 avril 2012

    Une ignorante, qui n'a aucune idée d'où provient la richesse justement.Comme tous les ignorants du reste. Le pétrole c'est de la fission économique qui engendre de la dette et de la pollution espèce de niaiseuse démagogue bien éduquée et bien programmée.
    Vu comme ça ce sont les automobiliste du Québec qui font vivre les provinces de l'ouest, pas vrai?

  • Archives de Vigile Répondre

    2 avril 2012

    Je dois admettre cependant qu'il y a un non-sens à avoir des garderies à seulement $7 pour des gens qui occupent des emplois bien rémunérés alors que l'on donne seulement 575$ par mois à un assisté social, sûrement pas assez pour se loger convenablement, se vêtir et manger à sa faim pendant un mois.
    Les programmes sociaux sont peut-être un peu trop généreux d'un côté mais vraiment pas assez d'un autre.
    Voilà pourquoi le revenu de citoyenneté universel que prônait le regretté Michel Chartrand serait une mesure progressiste qui ferait en sorte que tous les Québécois sans exception pourraient vivre décemment.
    J'aimerais connaître l'opinion de madame Tasha sur l'opportunité d'un tel revenu, mais on ne lui a pas posé la question à "tout le monde en parle".

  • Pierre Gouin Répondre

    2 avril 2012

    M. Pomerleau
    Ces études statistiques sont nécessaires pour convaincre les québécois les plus inquiets. Cependant, je suis incapable de me motiver à investir de l'énergie dans ce genre d'exercice. Je suis convaincu que l'écart entre ce que nous recevons et ce que nous payons ne représente que quelques millards de dollars, beaucoup moins que ce que nous coûtent les dédoublements, le gaspillage et les mauvaises priorités du gouvernement fédéral. De plus, depuis que le Québec a osé remettre en question son appartenance à cette fédération dégénérée, le reste du pays se gène encore moins pour s'accaparer les dépenses structurantes du gouvernement fédéral. Cependant, ce que nous coûterait bientôt notre appartenance au Canada est bien plus dramatique, c'est notre histoire , notre langue et notre fierté comme peuple.

  • Ouhgo (Hugues) St-Pierre Répondre

    2 avril 2012

    Ella a leurré le Pape en s'habillant toute de rouge... C'est le même Québécois qui se targue d'idées de gauche, et qui animera encore le spectacle de la Fête nationale au Parc Maisonneuve le prochain 24 juin... en français????

  • Archives de Vigile Répondre

    2 avril 2012

    Monsieur Gouin
    J'avais le feu au c.., lors de cette entrevue, dans laquelle cette invitée qui travaille pour CBC et le National Post, n'a eu aucune réplique de qui que ce soit sauf quelques platitudes venant de Martineau. J'espère que dans les futures coupures à Radio-Canada, qu'on mettra la hache dans cette émission. Je ne paie pas d'impôts à Ottawa pour me faire insulter de la sorte. Radio-Canada, la Presse, le PLC, le PLQ et les Canadiens de Montréal= même combat politique fédéraliste pour caler le Québec comme aimait répéter Pierre Falardeau. Quand allons- nous nous prendre en main et cesser de dépendre de ce pays de merde qu'est devenu le Canada? Il faut croire que nous aimons nos bourreaux; il y a un p'tit fond de masochisme, de reliquat catholique qui traîne encore à quelque part, ne trouvez-vous pas? Nous dormons au gaz comme c'est pas possible au Québec.
    André Gignac 2/4/12

  • Archives de Vigile Répondre

    2 avril 2012

    Le regretté et légendaire syndicaliste Michel Chartrand croyait qu'il y avait assez d'argent au Québec pour instaurer un revenu de citoyenneté universel.
    Monsieur Chartrand croyait cela surtout parce que lui mesurait la prospérité d'après le bonheur de tous sans exception.

  • Archives de Vigile Répondre

    2 avril 2012

    Cette dame dont vous parlez n'a pas besoin des "généreux" programmes sociaux du Québec pour vivre. Voilà pourquoi elle les trouve trop généreux.
    On dirait que lorsqu'on est riche, on veut ôter aux pauvres même le peu qu'ils ont.
    C'est l'humaniste anglais du 16e siècle Thomas More qui disait en parlant de ce travers de l'être humain:
    "La prospérité ne se mesure pas d'après le bonheur de chacun mais d'après le malheur des autres."

  • Jean-Claude Pomerleau Répondre

    2 avril 2012

    M Pierre Gouin
    Connaissez-vous cette étude de Statcan :
    http://www.statcan.gc.ca/pub/11-010-x/00207/9586-fra.htm
    Elle reflète les flux d'argents entre le fédéral et les provinces. En 2004, le Québec recevait 2,1 milliards de plus qu'il n'envoyait à Ottawa (soit 281 $ per capita), alors que la péréquation était à 4,5 milliards. En 2005 l'étude Legault évaluait les coûts de dédoublement qui seraient éliminés si le Québec sortait de la fédération à 3,5 milliards.
    Ces 2 études démontraient que le Québec n'avait rien à gagner à demeurer dans la fédération. Et toute à perdre, à commencer par la dignité; et la chance de se doter d'une stratégie d'État cohérente pour son développement.
    Question : Y a t il une mise à jour de cette étude de Statcan de 2004 ?
    JCPomerleau

  • Serge Charbonneau Répondre

    2 avril 2012

    Oui, quel affront, laisser dire tant d'âneries sans avoir sur place quelqu'un pouvant répliquer.
    Et ces animateurs se laissant traîner dans leur champ d'incompétence.
    Serge Charbonneau
    Québec

  • Jean-François-le-Québécois Répondre

    2 avril 2012

    @ P. Gouin:
    Disons d'abord que la dame en question, une baveuse comme vous dites, écrit dans ce torchon néo-conservateur francophobe de National Post. Ça annonce le genre de discours auquel on aura droit...
    S'appuyer sur des faits, vous dites? Mais justement, les fédéralistes et les assimilateurs ne peuvent se le permettre. Car généralement, l'interprétation des faits irait dans le sens de la souveraineté, dans notre contexte québécois. C'est entre autres pour ça que quand le PLQ a recruté un individu comme Charest, en 1998... Mais ceci est une autre histoire.
    Nous vivrions à leur crochet? Il y a le cas particulier de l'Alberta, mais entre nous, qui vit le plus au crochet de cette province? Le Nunavut, la Saskatchewan, les territoires du Nord Ouest, L'Île du prcince Édouard (par exemple), ou le Québec...?
    On pourrait parler aussi de toute la richesse que le Canada anglais nous a volée pendant des dizaines et des dizaines d'années, sous le système honteux de la péréquation, mais bon, je ne crois pas avoir besoin d'élaborer beaucoup plus sur la question, pour faire comprendre mon point de vue.
    Une dernière chose: effectivement, au lieu d'opposer à la dite baveuse, des invités (et deux animateurs) qui étaient disons, plus ou moins capables de lui répondre (dont un magicien professionnel de nationalité italienne...), il aurait été bon, d'asseoir directement face à elle, quelqu'un comme Jean-François Lisée!
    ... mais n'oublions pas que Guy A. et son émission sont à Radio Canada... Je présume que c'est à considérer.