Pour la deuxième fois de l’histoire, un chef du Parti Québécois (PQ) s’est déplacé à Ottawa en pleine campagne électorale provinciale. Paul St-Pierre Plamondon s’est effectivement rendu devant le parlement du pays dénoncer le «fédéralisme de la CAQ».
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«Alors que François Legault promettait de gros gains dans le Canada, il n’a pas été en mesure de faire accepter ne serait-ce qu’une seule des demandes de son projet “nationaliste à l’intérieur du Canada”», a déclaré le chef Paul St-Pierre Plamondon.
Selon lui, le Québec va continuer à «s’affaiblir» si la CAQ est réélue.
- Écoutez l'entrevue avec Paul St-Pierre Plamondon à l’émission de Richard Martineau diffusée chaque jour en direct 9h05 via QUB radio:
«Il n’y aura qu’une fin de non-recevoir, et ce, tant pour les 6 G$ en transferts en santé, pour l’application de la loi 101 aux entreprises à charte fédérale, que pour le rapport d’impôt unique.»
Le chef de la CAQ, François Legault, demande au Québec de lui accorder un mandat fort afin d’augmenter son rapport de force face au premier ministre Justin Trudeau. Il souhaite notamment négocier le rapatriement complet des pouvoirs en matière d’immigration alors qu’il s’agit d’une compétence partagée.»
Mais selon le PQ: «quelques députés supplémentaires de la CAQ n’y changeront absolument rien», a indiqué le parti.
Ainsi, face à ce «constat d’échec», le chef péquiste prône l’indépendance du Québec. «L’indépendance ne réglera pas tous les problèmes, nous ne l’avons jamais prétendu. Mais elle nous permettra certainement de faire nos propres choix et de nous assurer une pérennité», croit M. St-Pierre Plamondon.
En 2018, le chef du PQ, qui était alors Jean-François Lisée, s’était rendu à Ottawa à bord d’un autobus aux couleurs psychédéliques, une première historique. Il avait alors surtout dénoncé le manque de dépenses et d’investissements du fédéral au Québec.
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