Il y a des silences qui s'expliquent mal

Le silence de Ben Laden

On l'a fait parler plus qu'il n'a parlé lui-même

Tribune libre


Comment ne pas s’interroger sur le silence de Ben Laden en rapport à la version officielle de la tragédie du 11 septembre 2001 qui en fait le principal responsable? Sa réplique s’imposait d’autant plus que des milliers de personnes étaient arrêtés et des centaines d’autres amenés à Guantanamo pour y être détenus et interrogés sous la pression de tortures défiant tous les droits humains. Depuis dix ans de nombreuses hypothèses ont été avancées, ayant toutes en commun le fait que la version officielle ne tenait pas la route. Alors pourquoi ce silence de Ben Laden?
S’il a vécu ces dix dernières années, entouré de sa famille, et s’il a suivi les débats et les mises en question de la version officielle de ce qui s’était véritablement passé ce 11 septembre 2001, lui qui savait supposément tout ne pouvait demeurer silencieux. Par contre, s’il ne savait rien, alors que les États-Unis en faisaient le principal responsable, il se devait de mettre à nue la tricherie et de relever les contradictions soulevées par la version officielle.
Qu’il n’ait écrit aucun livre, publié aucun article, diffusé aucune entrevue pour expliquer la mission d’Al Qaïda, le pourquoi de ses actions violentes et surtout pour démentir des versions l’impliquant injustement dans la tragédie du 11 septembre 2001, ne peut se comprendre que sous deux motifs : soit que la mort l’ait rattrapé assez tôt au lendemain du 11 septembre, ne lui permettant aucune intervention, soit qu’il ait été à la solde du gouvernement étasunien pour assurer la couverture des actions terroristes menées par ces derniers tant aux États-Unis et un peu partout dans le monde.
Une des hypothèses des plus plausibles est celle de sa mort en décembre 2001. Diverses sources en font état. La plus percutante et la plus récente est sans nul doute celle d’un haut fonctionnaire des Administrations étasuniennes. Le Dr. Steve R. Pieczenik, entrepreneur, psychiatre de formation (diplômes du MIT et de Harvard), ex-haut fonctionnaire sous Carter, Reagan et Bush sr., responsable des psyops, ayant enseigné les attaques sous faux pavillon au National War College, ex-membre du CFR, ex-capitaine de la marine, maintient le fait que Ben Laden est mort depuis longtemps. Pour prendre connaissance de ce qu’il en dit je vous réfère à cet article, aussi à cette entrevue reproduitesur le site du nouvel ordre mondial Cette version est également reprise par Mondialisation.
Si tel était le cas, il y a alors de quoi fouetter notre sens critique en relation à tout ce qu’on nous raconte. C’est sur la base de cette hypothèse de la mort de Ben Laden, au lendemain du 11 septembre 2001, que Thierry Meyssan du réseau Voltaire donne une explicationde cette mise en scène récente de l’assassinat de Ben Laden.
Je vous laisse donc avec ces références dont les contenus n’ont pas fini d’alimenter le débat sur ce personnage et l’usage que les autorités étasuniennes en auraient fait. La question sur le pourquoi de son silence demeurera à jamais dans le secret de sa mort, à moins que certains de ses proches aient hérité de ses mémoires demeurées à ce jour secrets. Encore là il faudra y regarder de près.
La manipulation, la récupération, le mensonge sont devenues des incontournables qui font en sorte que le citoyen n’arrive plus à s’y reconnaître et à y reconnaître la vérité des faits. Les magiciens de la manipulation ont pour ainsi dire pris le contrôle de nos esprits.
Oscar Fortin
Québec, le 8 mai 2011
http://humanisme.blogspot.com

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citoyen du Québec et du monde

Formation en Science Politique et en théologie. Expérience de travail en relations et coopération internationales ainsi que dans les milieux populaires. Actuellement retraité et sans cesse interpellé par tout ce qui peut rendre nos sociétés plus humaines.





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