« En politique, six mois, c’est une éternité », disait Robert Bourassa. Le temps est effectivement très utile au politicien qui souhaite que le public oublie ses moins bons coups.
Prenez François Legault, par exemple. Il y a quelques jours, il se défendait de l’organisation par son parti d’un souper à 1000 dollars le couvert en disant que s’il est porté au pouvoir, il gardera ses coudées franches face à ces fort généreux donateurs.
Bien sûr, les autre partis en font autant. Mais M. Legault n’est pas sans savoir que l’intérêt des médias pour cet événement venait de ses frasques passées. Alors que la Coalition Avenir Québec n’était pas un parti, elle s’est empressée de recueillir 315 000 dollars non assujettis à la Loi québécoise sur le financement des partis politiques, dont 46 contributions du même cabinet d’avocats.
Certes, la CAQ a rendu publique la liste de ses plus précoces bienfaiteurs, mais la révélation du grand nombre d’erreurs qu’elle contenait a donné lieu à un embarrassant mea culpa de la CAQ, qui a promis qu’elle émettrait une nouvelle liste corrigée.
Et voilà que François Legault espère très fort qu’on oubliera cette promesse toujours non tenue. Ô temps, suspends ton vol…
Christian Gagnon
Montréal
La CAQ de moins en moins transparente
Le temps, c'est du financement
Tribune libre
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CHRISTIAN GAGNON, ing.
_ L’auteur a été président régional du Parti Québécois de Montréal-Centre d’octobre 2002 à décembre 2005
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1 commentaire
Hugo Girard Répondre
9 mars 2012Ici, c'est l'argent qui est maître et qui fait l'ordre. À ce jeux nous serons toujours perdants car nos valeurs se situent dans des sphères plus élevées et plus nobles alors , faisons-nous confiance et regardons en avant. La CAQ c'est une perte de temps; c'est une coquille vide. Les gens qui sont là-dedans n'ont aucune fidélité à quoi que se soit sinon eux-mêmes. Reconnaissons-nous comme une UNITÉ pour l'indépendance et soyons créatif et non ancré dans les idées financières qui nous emprisonnent et grugent notre énergie.