«Une présence qui transmet la vie
et relance l’existence :
voilà un Québec indépendant».
Présentation
Ce troisième volet du Triptyque vous paraîtra probablement insolite. Cependant cet auteur anonyme termine ses réflexions sur ce que pourrait être un Québec véritablement indépendant : «État français, souverain, jouissant de la reconnaissance juridique internationale.» Un État français «qui nous est légué en héritage, page après page...».
Toutefois, il ne faut pas se faire d’illusions. Car ce québécois comme nous tous et toutes voit bien que «c’est à moi, c’est à toi, c’est à nous, qu’appartient le monde de demain, nous avons une responsabilité, il faut s’en emparer».
Pour s’en emparer, il faudra bien savoir avec certitude là où l’on veut aller. Dans ce troisième volet du triptyque, l’auteur montre son agacement au sujet de nos discours soi-disant indépendantistes. «Assez parlé longtemps, dit-il, longtemps, assez devisé, familièrement conversé, bavardé. Pause. Halte sur le parcours.»
Profondément, l’auteur sent cette fragilité de notre vie… un Québec qui, malgré tout, «nous aura toujours porté, procurant les points d’appui, des moyens de se ressaisir». Finalement, les révolutions politiques n’aboutissent que s’il y a «une intensification du partage et la rébellion joyeuse». Donc, un public prêt à se transformer en un peuple uni pour satisfaire son besoin fondamental de décider par lui-même d’être maître chez lui et d’être présent, collectivement et librement, au monde.
«C’est Québec qui décide.»
Est-ce le Québec des échecs politiques ou le Québec du désir de libération collective – d’indépendance?
Lequel des deux Québec décidera ?
3. Sans illusions
1. Sans illusions. Depuis le premier jour de l’indépendance, Québec, «État français, souverain, jouissant de la reconnaissance internationale», c’est l’Assemblée nationale, à Québec, qui mène le jeu. Elle nous dit les choses lorsque nul ne veut les entendre, elle qui y va quand il faut y aller, elle encore qui permet à chacun(e) de continuer.
Depuis l’indépendance, le Québec est l’auteur(e) de sa propre vie, à la puissance vitale, et souveraine. En apparence, pourtant, l’État québécois raconte l’histoire d’une funeste dépossession. Entre des périodes d’existence ordinaire, et de va-et-vient entre la maison et la France, Paris, et après par la Grande-Bretagne, Londres, le Canada Anglais, Londres et Ottawa de plus en plus pénibles, comme ces paroles qui vinrent, comme ces paroles qui viennent, avec.
Mais nous avons refusé la clôture, poussant la vie jusqu’à ses derniers retranchements. L’Assemblée nationale a pris les choses en main et a décidé de tout, de l’école, des métiers, de ses amours, avec nous humains aux pieds nus, et les autres.
Une présence qui transmet la vie et relance l’existence : voilà un Québec indépendant, «État français, souverain, jouissant de la reconnaissance juridique internationale». On se raconte les douleurs ordinaires, les scandales absolus, qui peuvent d’emblée frapper un enfant. Mais surtout, la franchise, son entrain, à sa manière de créer l’élan. « État français, souverain, jouissant de la reconnaissance internationale », qui nous est légué en héritage, page après page, il donne forme à cette énergie.
Mieux, il nous montre en pleine forme, fragile, et qui se porte très mal, (la fragilité de cette vie-là qui est la nôtre, la vie est si fragile), fragile, mais qui nous aura toujours porté, procurant les points d’appui, des moyens de se ressaisir, de recommencer, dans l’intensification du partage et la rébellion joyeuse. À la fin des fins, c’est encore lui qui trace la ligne et montre le chemin.
C’est Québec qui décide.
2. Sur ce, quant à moi, pour le moment, assez réfléchi profondément sur un sujet comme celui-là, le Québec, «État français, souverain, jouissant de la reconnaissance juridique internationale». Assez parlé longtemps, longtemps, assez devisé, familièrement conversé, bavardé. Pause. Halte sur le parcours.
Que retenir de cette histoire, jeune fille d’action et de réflexion, jeune garçon d’action et de réflexion, transparence réclamée, et du «bon sens». En quête de sens, aussi du plaisir et de la joie, c’est à moi, c’est à toi, c’est à nous, qu’appartient le monde de demain, nous avons une responsabilité, il faut s’en emparer.
Sur ce, mauvais garçon, infréquentable, travailleur de nuit, une pause, méditation et silence, dans cette halte sur le parcours, il ne me reste qu’à te dire au revoir, et, place à la méditation et au silence,
Au revoir.
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1 commentaire
Bruno Deshaies Répondre
29 janvier 20162016-01-29 10:22
Quelques informations supplémentaires pour permettre aux internautes d’accéder à la version complète du Triptyque qui porte sur l’indépendance politique du Québec.
D’abord une modification à la présentation du Premier volet.
Premier volet
Pour la présentation du Premier volet, l’auteur du Triptyque souhaite remplacer le dernier paragraphe par celui-ci :
La démarche s’inspire de la pensée de Maurice Séguin : «Avec la connaissance des Normes, où il expose ses règles, principes, critères, j’ose une méthode radicalement différente, pour « rajeunir », «transformer », pour en finir avec le niaisage, grâce aux mots, avec les mots des Normes». Norme : ce qui correspond à la majorité des cas. La norme est de se lever le matin. Principe servant de règle, de loi, règle à laquelle on doit se conformer pour fabriquer un produit. Respecter les normes de sécurité. Avec les principes, les mots des Normes.
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Pour l’accès aux deux premiers volets du Triptyque, nous suggérons aux internautes d’utiliser les adresses Internet qui suivent :
Premier volet : http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:http://vigile.quebec/L-independance-Politique-du-Quebec
Deuxième volet : http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:xJde6mZEYGUJ:vigile.quebec/Tenir-compte-de-l-autre-sans+&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=ca
N. B. Si vous n’accédez pas du premier coup, vous pourriez plutôt faire un copier-coller.