Les chèques de Justin, l’argent des Québécois

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« En d’autres mots, les fédéraux profitent de la crise pour essayer d’engager un nouveau mouvement de centralisation et asservir les provinces dans leurs domaines de compétences. »


Justin Trudeau a vite compris une chose dans cette crise : le courant ne passait pas avec la population. Enfermé dans son château, rechignant à fermer les frontières au moment où cette mesure aurait pu contenir la pandémie, baragouinant dans un français incompréhensible des phrases creuses et alambiquées, il semblait terriblement incompétent.


À travers lui, le gouvernement fédéral était ébranlé, comme si le Canada se révélait alors pour ce qu’il est : un non-sens politique et géographique. Il devait se ressaisir. Urgemment.


Justin, l’endetteur compulsif


De quelle manière ? La solution s’est vite imposée : en imprimant des chèques à la tonne.


Naturellement, Ottawa devait réagir devant une crise sans précédent et mobiliser des moyens financiers significatifs. Nul ne le conteste.


Mais très rapidement, il y a eu un incroyable emballement autour de la PCU. Ces jours-ci, elle devient accessible aux étudiants. 








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Certains l’ont noté : elle découragera le retour au travail de plusieurs, et entravera la politique mise en place par Québec en envoyant des signaux économiques qui la contredisent.


À travers cela, Ottawa renoue avec son arrogance habituelle et laisse entendre qu’il devra désormais superviser les provinces qui géreraient inadéquatement les services dont elles sont responsables.


En d’autres mots, les fédéraux profitent de la crise pour essayer d’engager un nouveau mouvement de centralisation et asservir les provinces dans leurs domaines de compétences.


Ce n’est pas surprenant. Il en a toujours été ainsi. Pour Ottawa, les provinces sont de grosses municipalités qui doivent apprendre la docilité.


Illusion


De nombreux Québécois se sentent reconnaissants à l’endroit du gouvernement fédéral et s’imaginent qu’ils doivent leur chèque à la générosité de Saint-Justin Trudeau.


Ils s’imaginent qu’il pige dans ses poches pour remplir les nôtres. Illusion funeste : il prend aux Québécois leur argent pour leur en redonner une partie, tout en pillant bêtement la prochaine génération, qui sera endettée jusqu’au trognon.




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