Suite à mon texte du 8 juillet 2013 (Les larmes de l’enrichissement), j'avais décidé de faire une pause en voyant le ton des commentaires dont certains relevaient d'un aveuglement volontaire crasse et arrogant. Certains font l'apologie du pétrole quand on sait tous les malheurs que cette source d'énergie nous a apporté incluant et je dirais surtout dus à la voracité des financiers derrière ce pétrole, ceux qui financent et exploitent se polluant suicidaire, qui fomentent des guerres pour remplir davantage leurs portefeuilles débordant et qui se moquent de faire crever la planète si ça leur rapporte dans l'immédiat.
Il est possible que notre sous-sol recèle des milliards de barils de pétrole mais si l'on cède aux leurres étincelants de l'or noir, que nous restera-t-il ensuite? La dégradation de notre milieu de vie où justement la vie n'aura plus sa place. Les espèces animales et végétales disparaissent les une après les autres et, sans jouer les prophètes de malheur, nous suivrons, c'est inéluctable, c'est une question de temps. Les dérèglements météorologiques n'en sont que des indices apparents mais les financiers voraces et les banquiers qui les sous-tendent ne savent pas lire la nature, aveuglés sont-ils par le profit immédiat. Ils payent les médias pour prêcher aux zozos de ce monde les bienfaits de leurs politiques nécrophiles. Qu'est-ce que l'on retrouve derrière ça, la pollution du pétrole sous toutes ses formes. ...et il y a encore de ces zozos pour croire aux miracles de cette saleté? L'enrichissement immédiat, aucune vue d'ensemble à moyenne et longue échéance. J'entends d'ici les écolos et les granos vociférer contre l'automobile. Ce n'est pas l'automobile le vrai problème mais bien cette énergie sale qui les propulsent. Je vous cite ci-après, une nouvelle que j'ai reçue ce matin. Malgré cela, il ne se passera rien; les Québécois sont tellement amorphes, sans colonnes que l'on peut leur passer à peu près n'importe quoi. Ceux qui protestent se font rabrouer manu- militari par les sbires (SPVM et Sûreté du Québec) au service du capital. Le printemps érables l'a démontré éloquemment. Voici alors cette nouvelle.
Ivan Parent
Cold Lake, Alberta :
Déversement d’hydrocarbures sur un important site d’exploitation des sables bitumineux. «Le déversement est hors de contrôle depuis 6 semaines et on ne sait toujours pas comment y mettre fin», rapporte un scientifique du gouvernement (Traduction libre).
L’incapacité de Canadian Natural Resources Ltd d’arrêter le déversement, qui a causé la mort de nombreux animaux en plus de contaminer lac, forêt et tourbière, remet en question la sécurité entourant les méthodes d’extraction in situ du pétrole des sables bitumineux.
Bien que la compagnie prétend avoir la situation sous contrôle, un scientifique du gouvernement (qui préfère demeurer anonyme) affirme plutôt que les opérations de passent dans le chaos : «Tout le monde est en panique. Personne ne comprend ce qui s’est produit et personne ne sait comment arrêter ce déversement, ou si quelqu’un le sait, aucune mesure n’est mise en place pour le faire».
«Ceci est une nouvelle sorte de déversement de pétrole, et il n’y a pas de bouton off», dit Keith Steward, un analyste en énergie de Greenpeace.
«On ne peut pas le boucher comme on le ferait pour un puits conventionnel, ou fermer les valves comme pour un oléoduc», ajoute-t-il. Selon Steward, dû aux spécificités de cette méthode d’extraction, le déversement risque de se poursuivre pendant encore plusieurs mois.
Le site d’exploitation de Cold Lake se situe sur le territoire traditionnel de la communauté crie de Beaver Lake, laquelle lutte pour dénoncer cette industrie qui viole ses droits issus des traités de chasser, pêcher et trapper sur ce territoire. De plus, la communauté affirme que des sépultures se trouvent le long du lac et que des membres de la communauté ont été incapables d’y accéder...
‘Nobody understands’ spills at Alberta oil sands operation / The Star.com Canada
http://www.thestar.com/news/canada/2013/07/19/nobody_understands_ongoing_spills_at_alberta_oilsands_operation.html