Les Québécois sont contre les expropriations et la fracturation

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Le bon sens même !





Les Québécois sont contre la fracturation hydraulique et l’expropriation favorisant les pétrolières, selon un sondage SOM commandé par un regroupement environnementaliste.


Près de 90 % des répondants sont en désaccord avec la vente aux pétrolières et aux gazières de licences qui leur donnent le droit de chercher du pétrole ou du gaz sur des propriétés privées, et qui leur permettent d’exproprier des propriétaires qui refusent de leur vendre leur terrain pour l’exploitation.


Sondage


Le sondage téléphonique de SOM mené du 6 au 17 octobre auprès de 1020 répondants a été commandé par Regroupement vigilance hydrocarbures Québec. Il est publié au moment où le gouvernement fait l’étude détaillée du projet de loi 106, qui met à la disposition des pétrolières et des gazières le pouvoir d’expropriation au même titre que les minières.


Québec se défend toutefois de donner carte blanche aux entreprises privées puisque cela doit être décidé par un juge et que la décision doit être basée sur l’intérêt public.


Fracturation hydraulique


Le coup de sonde révèle aussi que 65 % des sondés se disent contre l’extraction de pétrole. La question a été posée après une «mise en contexte» soulignant qu’il est «généralement nécessaire de fracturer ou de dissoudre la roche en utilisant des procédés comme la fracturation hydraulique, la fracturation à l’acide ou la stimulation des puits à l’acide».


Par ailleurs, les deux tiers des répondants seraient contre l’adoption d’une loi autorisant l’utilisation de ces procédés d’extraction du pétrole, plus polluants que les forages traditionnels. Plus de 65 % des sondés sont pareillement en désaccord avec l’injection de fonds publics dans des entreprises privées pour faire de la recherche et de la production de pétrole et de gaz au Québec.


Rappelons également que le gouvernement du Québec a une participation dans le projet d’exploration d’hydrocarbures sur l’île d’Anticosti et qu’il a aussi investi cet été dans le projet gazier Bourque par le biais de Ressources Québec, une filiale d’Investissement Québec.




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