Appel à la nécessaire unité des indépendantistes

Les syndicats seront aussi avec nous pour faire le pays

Tribune libre

PKP : «Ce sera aussi avec les syndicats du Québec que nous ferons du Québec un pays»

Pierre Karl Péladeau a fait connaître sa position favorable aux syndicats, avec beaucoup plus de de clarté et de vigueur, dans sa réponse personnelle à la lettre d’appui qu’il a reçue d’une quinzaine de syndicalistes retraités, publiée dans le quotidien Le Devoir le 15 avril dernier : [http://www.ledevoir.com/politique/quebec/437357/course-au-pq-des-syndicalistes-se-rangent-derriere-pkp]

Sur sa page Facebook le jour même, dans un texte ignoré par tous les médias, le chef d’entreprise devenu homme politique écrit avec force: «Ce sera aussi avec les syndicats du Québec que nous ferons du Québec un pays».

Il ajoute : «Dans ma vie professionnelle, bien que j'ai eu des désaccords avec des associations syndicales, j’ai signé des centaines de conventions collectives et créé des milliers d’emplois».

M. Péladeau salue «de grandes initiatives» comme le Fonds de solidarité de la FTQ, mis sur pied en 1983 par la plus grande centrale syndicale du Québec, et aussi le Fondation de la CSN, qui a amorcé ses activités en 1996. Il ajoute même que «des représentants des travailleurs devraient siéger encore davantage aux conseils d’administration des entreprises pour assumer une pleine responsabilité des défis qu’elles doivent relever».

Le candidat à la direction du PQ précise : «J’ai toujours cru au rôle crucial que les syndicats ont joué dans le processus d’émancipation des Québécois et aussi dans la poursuite d’une destinée plus juste et plus équitable pour l’ensemble des citoyens et pour une société plus égalitaire. Ils ont mené des luttes pour l’obtention de salaires décents, pour l’implantation de la loi sur la santé et la sécurité du travail, pour l’égalité des chances et des rémunérations, pour l’équité au travail et pour bien d’autres grandes réalisations de notre Québec moderne».

Qui a parlé de l’antisyndicalisme de PKP?… Un homme a le droit de préciser sa pensée !

Louis Fournier, un des signataires de la lettre d'appui


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    8 mai 2015

    PKP a aussi émis l'idée d'une participation des employés aux bénéfices de la compagnie. Des partenaires, ça peut diverger d'opinion mais ça travaille ensemble au lieu de passer son temps à s'affronter comme le souhaitent les marxophiles qui vivent au 19è siècle.
    Au cégep de Sorel-Tracy, la clique libérale a essayé de me faire perdre mon emploi: le syndicat m'a défendu avec succès. J'ai enseigné la littérature pendant trente-six ans. J'ai fait partie de l'exécutif du syndicat pendant dix ans et défendu plusieurs collègues entre autres dans des griefs que nous avons tous gagnés. Demandez à l'ancienne Directrice générale qui nous a poursuivis deux fois pour diffamation si je suis un syndicaliste. Elle vous dira que oui après avoir trouvé la question farfelue.Tout ça est raconté dans« La Gibelotte et autres essais.»
    Je voterai pour Pierre Karl Péladeau. Je vis dans le présent et j'espère en l'avenir. Dans le présent, il y a un homme politique qui est dans la situation de faire la différence et de travailler dans l'intérêt général. L'expérience acquise par PKP dans la gestion de ses entreprises lui sera précieuse: pour moi, ce n'est pas un passif, c'est un actif.
    Je crois que ceux qui lui reprochent son passé ne tiennent pas compte des difficultés objectives auxquelles il a dû faire face ce qui est une façon polie de dire qu'ils ne sont pas honnêtes. Ils tournent les coins un peu ronds pour des raisons idéologiques, le genre d'idéologie qui déforme la réalité et tend vers la bêtise.
    PKP a du caractère. Heureusement pour nous. Ce qui me donne l'occasion de dire: «Cultivez la force de votre caractère afin de vous prémunir contre les durs coups de la vie.» «Nurture strength of spirit to shield you in sudden misfortune.» (Max Erhmann)
    Robert Barberis-Gervais, 9 mai 2015