Ils sont souvent victimes de préjugés, mais pourtant les vins québécois sont de plus en plus populaires.
1 750 000 bouteilles ont été vendues à la SAQ et par les vignerons eux-mêmes cette année.
La société d’État a quant à elle vu ses ventes augmenter de 13,2 % par rapport à 2015.
«On plante de plus en plus de vignes», affirme d’emblée le président de l’Association des vignerons du Québec, Yvan Quirion.
L’Association explique cette augmentation par, entre autres, la visibilité offerte à la SAQ avec sa section Origine Québec et aussi l’adoption du projet de loi 88 sur le développement de l’industrie des boissons alcooliques artisanales.
«On a réglé toutes nos batailles avec le ministre. La balle est dans notre camp», a-t-il dit.
Le ministre des Finances, Carlos Leitão, a permis la vente des vins du Québec dans les épiceries, et ce à compter du mois prochain. Les 63 vignerons de la province misent aussi sur l’appellation IGP (indications géographiques protégées), qui doit entrer en vigueur l’an prochain et qui permettra aux vins québécois d’avoir une reconnaissance officielle et mondiale de qualité.
«La quête est de relever la qualité de tous nos vins à un niveau qui est très très bon», soutient M. Quirion, qui dit être conscient que les vins québécois sont souvent mal-aimés.
«On le vit toujours les jours, surtout les plus vieux. On va avoir l’achat impulsif pour le vin de la Bulgarie, du Zimbabwe, pour des cépages qu’on ne sait pas nommer, et les nôtres, il n’y a pas l’achat impulsif. Sauf pour les jeunes», a confié M. Quirion.
L’Association des vignerons du Québec compte sur les jeunes de 20 à 35 ans pour redonner les lettres de noblesse à l’industrie du vin qui emploie 400 personnes au Québec.