Les petits bateaux bleus et rouges...

Lettre ouverte à Richard Martineau

Tribune libre

Il m'est impossible d'oublier le mot dans le Journal de Montréal où vous aviez comparé Le Dalaï-Lama à Jojo Savard. C'était une connerie inoubliable, l'apothéose de l'ignorance. N'oublions pas non plus le clip où Me. Jacques Verges vous a foutu à la porte de son bureau pour insignifiance (adresse à la fin).

Dans le numéro d'hier, jeudi 9 juillet 2015, du Journal de Montréal, vous avez pété les plombs de l'incohérence avec une abyssale absurdité, démontrant, si besoin était, votre ignorance crasse des sujets que vous abordez...les petits bateaux bleus et rouges qu'un enfant du primaire aurait illico mis aux poubelles en parlant de la Grèce.

Toute l'Europe, sauf peut-être l'Allemagne, est coincée par les banquiers internationaux et les différents états ne contrôlent plus rien sur leur propre territoire. Il ne reste plus aucun pays qui peut arriver à payer sa dette, des dettes construites par de malfaisantes arnaques financières. La Grèce a courageusement fait ce que tous les autres pays devraient faire. Je ne souhaite qu'une chose, c'est que l'effet domino s'amorce, sinon, c'est l'esclavage mondial qui va se poursuivre dans ce phénomène de mondialisation.

L'Euro a été créé dans ce but. Comment voulez-vous unir des monnaies provenant de pays qui ne sont pas égalitaires? C'est incohérent...et ce sont les plus petits qui vont souffrir le plus. Il y a maintenant plusieurs années, les états ont cédé leur monnaie et leurs finances aux banques privées. La FED américaine contrôle les USA et le gouvernement ne contrôle plus ses propres finances, c'est une entreprise privée qui le fait. La FED est une union de banquiers rapaces chapeautée par la banque Rothschild.

C'est facile à vérifier. Ne vous trompez pas, la Banque du Canada est une entreprise privée qui, elle aussi, fait la pluie et le beau temps selon ses intérêts. J'en ai déjà parlé, regardez le billet de un dollar américain. Regardez-le attentivement et vous verrez des choses qui donnent froid dans le dos. Ce billet de banque ne représente pas une valeur mais, une dette. C'est bien mentionné et ce billet est émis, non pas par le gouvernement, mais par la banque de Chicago. Tout le système financier est sur le point de s'écrouler.

La Grèce a prouvé que la démocratie a encore un sens et que ce système d'étranglement par les banques peut être défait si tout le monde se tient, si les populations agissent ensemble. Le montage financier proposé à la Grèce allait l'enfoncer davantage dans une dette encore plus profonde et le peuple a dit NON, à 60%.

Bravo. Comme le disait Marine LePen du Front National : ''C'est un non de liberté, de rébellion face aux diktats européens qui veulent imposer la monnaie unique à tout prix, via l'austérité la plus inhumaine et la plus contre-productive.'' On est loin des insignifiants petits bateaux de sauvetage bleus et rouges de Richard Martineau.

Je pense qu'il prend ses lecteurs pour des demeurés. Est-il lui-même sorti de l'enfance?

https://www.youtube.com/watch?v=PL-VNRs-vy0

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Ivan Parent403 articles

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Pianiste pendant une trentaine d'années, j'ai commencé
à temps partiel d'abord à faire du film industriel, de la vidéo et j'ai
fondé ma compagnie "Les Productions du LOTUS" Les détails seront visibles sur mon site web.
Site web : prolotus.net





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8 commentaires

  • Serge Jean Répondre

    20 juillet 2015

    Bravo les Grecs; merci à vous.

  • Archives de Vigile Répondre

    16 juillet 2015

    Félicitations monsieur Parent pour votre réplique à Richard Martineau. Personnellement, je lui ai écrit à deux reprise sur des sujets d'actualité: L'immigration massive et dangereuse des musulmans et sur L'origine de la Dette de chaque pays, dont le nôtre, par la cupidité des "Banksters" par l'usurpation du contrôle de la monnaie. Il n'a jamais répondu, ni même donné un signe de vie.
    Pour un supposé "Franc-Tireur", on repassera....

  • Gérard Lamontagne Répondre

    15 juillet 2015

    M Parent
    Parait-il que la banque du Canada opère è l'encontre de la charter qui a servi à sa création et ce depuis 1974.
    Si le lien plus bas ne donne pas de résultats, faites COMER sur Google et le tout vous sera expliqué et vous, comme moi, serez peut-être surpris d'apprendre ce que vous apprendrez.
    www.egaliteetreconciliation.fr/COMER-le-collectif-qui-fait-trembler-la-banque-centrale-du-Canada-30795.html

  • Archives de Vigile Répondre

    14 juillet 2015

    Monsieur Parent,
    Je vous remercie pour votre article très intéressant.
    Une fois de plus, Richard Martineau démontre sa légendaire étroitesse d'esprit. Mais il démontre surtout toute la petitesse de son esprit dans le vidéoclip avec Me Jacques Verges. En effet, le chantage à l'antisémitisme est le propre des marionnettes les plus serviles.
    À propos de basse servilité, permettez-moi de pointer l'inégalable petitesse de Lucien Bouchard qui organisa le lynchage de monsieur Yves Michaud en brandissant l'épée du chantage à l'antisémitisme. Éventuellement, l'imposture, la perfidie, et la bassesse nauséabonde de Bouchard seront l'objet d'un chapitre noir de l'histoire du Québec. Quant à monsieur Michaud, il sera toujours reconnu pour sa droiture et son intégrité.

  • Gélinas Claude Répondre

    14 juillet 2015

    Les chroniques d'humeur de Richard Martineau nous apprennent bien peu de choses sauf une opinion reposant le plus souvent sur un argumentaire simpliste comme si le chroniqueur avant d'écrire était incapable de faire l'effort de lire, de réfléchir et de s'inspirer des personnes informées. À preuve ses propos sur la Grèce. C'est ce qui arrive lorsque l'on traite d'un sujet complexe que l'on ne connaît pas.
    Bien évidemment, dans ce contexte, vaut mieux tourner la page et ne pas lire du Richard Martineau.

  • Archives de Vigile Répondre

    13 juillet 2015

    M. Lespérance a raison, depuis belle lurette maintenant, les prêts des banques et, bien sûr aussi, des caisses populaires, devenues aussi rapaces que les banques, prêtent du vent, des chiffres dans des ordinateurs. Peu de gens connaissent ce fait. La même chose s'applique aux prêts aux états. Les taux d'intérêt composés appliqués aux prêts aux états créent des spirales d'endettement auxquelles il n'est à peu près pas possible de s'extirper. Les intérêts par contre proviennent du travail des citoyens. Les grandes banques (entre autres la banque Goldman-Sachs) vont soudoyer les pions à leur service, ceux que l'on appelle les politiciens (Couillard par exemple, chez nous) pour endetter davantage allant jusqu'à ''prêter'' pour payer les intérêts en exigeant d'eux de réduire les dépenses, c'est à dire, les acquis sociaux pour les remettre au privé, le privé qui, par définition, recherche les profits. Donc, réduire les services en augmentant les coûts pour les citoyens. C'est l'étranglement assuré. La Grèce a dit non à cet étranglement dramatique. Tout ce qu'a trouvé notre Martineau national, c'est de comparer les offres de renflouements bidons du FMI, de la BCE et des autres par d'enfantins petits bateaux bleus et rouge, une insulte à l'intelligence.

  • Jean Lespérance Répondre

    12 juillet 2015

    Quand on parle d'un sujet sur lequel on ne connaît rien, il vaut mieux se taire, sinon on se met les pieds dans les plats. Au début de la crise, je prédisais que la BCE allait endetter la Grèce le plus possible pour ensuite la laisser tomber. C'est ce que font tous les banquiers avec le monde ordinaire.
    La BCE prête parce que ça ne coûte rien de prêter, elle prête avec rien. Comme la dette n'est pas remboursable, la BCE doit l'oublier, mais elle ne veut pas. Et si la Grèce dit, on revient à la drachme parce que l'on ne peut pas donner plus que ce qu'elle possède, alors il n'y a plus de discussions possible. Le retour à la drachme peut s'avérer une bonne chose à la condition que la Grèce sorte du système actuel. Une seule banque qui appartient à l'état et la banque ne prête pas ce qu'elle n'a pas. Ce que je pense qu'il va arriver, la BCE va abandonner la Grèce et va essayer de l'endetter avec la drachme.

  • François A. Lachapelle Répondre

    12 juillet 2015

    Félicitations à tous(TES) les Québécois(ES) qui s'intéressent à la crise financière et économique de la Grèce. Ce qui se passe en Grèce pourra facilement et rapidement se produire au Québec surtout si le Pays du Québec voit le jour.
    Dans le présent article, Richard Martineau est un prétexte commode surtout s'il est le miroir de la majorité des citoyens de "mon pays".
    J'aime beaucoup le 3e paragraphe d'Ivan Parent, je cite: « La Grèce a courageusement fait ce que tous les autres pays devraient faire. Je ne souhaite qu’une chose, c’est que l’effet domino s’amorce, sinon, c’est l’esclavage mondial qui va se poursuivre dans ce phénomène de mondialisation.»
    Parlant monnaie et mondialisation, rappelons que l'existence de la monnaie se justifie comme étant un "facilitateur" des échanges entre humains. L'art. 1 de la Déclaration universelle des droits de l'homme (Paris 1948) précise que ces échanges doivent être faits dans un contexte "fraternel". J'ajoute: sans fraternité humaine, pas de vie possible sur terre.
    Le dossier actuel du traitement de la dette de la Grèce exclut comme ingrédient la notion de fraternité. Il ne reste que la comptabilité facilement truquée par les astuces des banquiers qui se nourrissent de l'idéologie du capitalisme narcissique.
    Et cet absence d'esprit fraternel dans la zone euro ne s'améliore pas du fait de la monnaie unique. Tout s'épaissit vers un esclavage permanent jusqu'à l'implosion qui dégénèrera en explosion.
    Pourquoi glisser vers le pessimisme alors que la vie sur terre résulte d'une générosité et d'abondance: essayer de compter les feuilles d'un seul arbre, les semences contenues dans un seul bouton de fleur mûre.
    Il faut être généreux envers la Grèce et envers tous les pays qui en ont besoin. Feu Réal Caouette utiliserait la planche à billets ( plusieurs pays utilisent l'assouplissement quantitatif - "quantitive easing" ) pour rayer une grosse partie de la dette de la Grèce. On fait faillite et on recommence avec fraternité. Et on n'a pas encore parlé de la puissance financière mondiale de la fraternité hébraïque... Accrochez-vous à vos lunettes ! Oups, voir le film québécois "Félix et Meira".