Je ne suis pas économiste. Je suis ingénieur. Les observations et analyses faisant état des surplus de production d’électricité au Québec pour la prochaine décennie et des impacts négatifs sur le fardeau fiscal des Québécois me désolent. Grâce à des décennies d’investissement dans l’hydroélectricité, le Québec est devenu une province riche en infrastructures de production. Il est maintenant temps d’utiliser ce surplus à bon escient, afin d’atténuer notre dépendance au pétrole, mais aussi pour réduire l’empreinte écologique de nos procédés de fabrication et produits de consommation. Le Québec est devenu un chef de file mondial dans la production d’électricité propre. Pourquoi ne deviendrait-il pas un chef de file dans le développement de technologies innovantes utilisant l’électricité comme source d’énergie ? L’électrification des transports est une idée chère aux Québécois (rappelons-nous le moteur-roue), et je me réjouis que notre gouvernement redonne un élan à cet axe stratégique. Pourquoi nous limiter à ceci ? Chers politiciens, en ce temps d’élection, je vous lance une idée : pourquoi ne pas chercher un peu dans les universités, instituts de recherche et petites entreprises du Québec afin de trouver des technologies nouvelles utilisant l’électricité dans les domaines de la conversion des déchets en énergie, de la valorisation des déchets électroniques qui s’accumulent dans nos villes, de la synthèse de nanomatériaux qui peuvent convertir des polluants comme le CO2 en combustibles moins polluants que le pétrole… Ce « surplus » d’électricité représente pour moi un nouveau vecteur de développement économique et de formation de main-d’oeuvre hautement qualifiée et diversifiée pour le Québec.
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