En souhaitant éliminer la loi 101

M. Maxime Bernier erre de nouveau

La clé, le français, langue de travail

Tribune libre

M. Bernier n’est pas le seul à croire que les Québécois devraient être libres de choisir la langue d'enseignement de leurs enfants, un sondage maison sur Cyberpresse montre que 32 % de Québécois le voudraient aussi. Même M. René Lévesque ne voulait pas de ça, M. Laurin a été obligé de le pousser solidement dans les câbles, pour qu’il accepte.
Le Québec doit « vendre » son réseau d’écoles françaises aux immigrants et aux anglophones, il peut le faire avec le bâton d’une loi ou la carotte d’un bien meilleur enseignement des langues françaises et anglaises afin de ne pas continuer à produire des étudiants « poches» en français et en anglais, en même temps.
Le secret ultime est d’obliger la francisation des entreprises québécoises de 10 à 49 employés comme l'ont été, celles de 50 employés et plus.
Si le français devient essentiel pour aller décrocher un emploi, notre réseau scolaire « amélioré » en langues, sera devenu tellement attrayant, que la loi 101 deviendra plus nécessaire pour restreindre le choix des écoles des Québécois.
Le problème de M. Maxime Bernier est de souhaiter éliminer la loi 101 au complet.
Gilles Bousquet


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3 commentaires

  • Archives de Vigile Répondre

    9 février 2011

    Rions un peu! http://ecoeurement.com/2011/02/09/maxime-bernier-veut-abolir-la-loi-101/

  • Marcel Haché Répondre

    9 février 2011

    Personne ne peut être contre la francisation des entreprises, hormis les démissionnaires comme Max Bernier.
    M. Bousquet, on s’apercevra rapidement avec la catégorie d’employeurs que vous mentionnez, ceux dont le nombre d’employés se situe entre 10-49, une toute autre résistance à la francisation que ce que nous avons pu connaître avec la grande entreprise.
    Les grandes entreprises profitent déjà plus, et depuis longtemps, de toute l’assistance de l’État, en subventions et crédits d’impôts, que la petite. Ça aide…à faire entendre raison à ceux qui croient comme Max, que la loi 101 fut à l’origine une loi nazie.
    Quand même : quel con ce Max !

  • Archives de Vigile Répondre

    9 février 2011

    Il faudrait, à la place de lire dans mon texte : «que la loi 101 deviendra plus nécessaire », lire « que la loi 101 ne deviendra plus nécessaire », ce qui me semble plus clair. S’cusez.