M. Jean-Charles Bonenfant, journaliste et essayiste est né 1912. De 1937 à 1939 secrétaire du premier ministre Maurice Duplessis, ensuite, directeur de la Bibliothèque de la Législature de la province du Québec. Il a été membre de la Société royale du Canada et il est décédé en 1977.
M. Bonenfant a écrit « La naissance de la Confédération » en1969, livre dans lequel il écrit dans l’introduction, page 7 ce qui suit : « Notons qu’en 1867, on a employé presque au hasard, en anglais comme en français, les mots confédération, fédération et aussi union. Ce serait prêter aux hommes de l’époque beaucoup de machiavélisme que de prétendre qu’ils ont voulu créer la confusion. En général, ils utilisaient le mot « fédération » pour désigner un système qui ne se serait appliqué qu’aux deux parties du Canada-Uni et ils l’opposaient à la « confédération » de toutes les colonies. Dès le 7 septembre 1864, à l’occasion de la Conférence de Charlottetown, le Courrier du Canada parle de la « Confédération » de toutes les provinces et de la fédération des deux Canadas. »
M. Bonenfant, un fédéraliste convaincu, membre de la Société royale du Canada, se sent le besoin d’expliquer le choix du mot CONFÉDÉRATION pour désigner l’union fédérale canadienne de 1867 en affirmant que l’affaire n’a pas été MACHIAVÉLIQUE, 102 ans après l’événement. Allô !. L’affaire est encore tellement délicate que personne ne veut corriger cette grave erreur de fait.
Si nous avions réellement hérité d’une confédération "Association d’États souverains qui ont délégué certaines compétences à des organes communs", on n’aurait pas besoin de se casser la tête pour touver un moyen de s’en sortir.