Triangle amoureux Charest-Harper-Dumont

Tribune libre 2008

Au cours de la campagne électorale fédérale qui vient de finir, le gouvernement Charest a condamné plusieurs actions et promesses des conservateurs : les coupes en culture et dans les organismes de développement économique, la création d’une commission canadienne des valeurs mobilières, le durcissement des peines pour les jeunes contrevenants, la stratégie en matière de lutte aux changements climatiques, la réforme du Sénat. En plus, il demande l’encadrement du pouvoir fédéral de dépenser, oublié par les Conservateurs
Ce qui précède semble être un coup de Jarnac administré par M. Charest à M. Harper qui avait un peu trop copiné avec M. Dumont ces derniers temps. Le tout a certainement profité au BLOC qui a dit OUI à toutes ce demandes là. Ça devrait aussi aider indirectement au PQ qui sera aidé par la BLOC.
Comme le parti Conservateur est pas mal au bout de son rouleau de ses concessions envers le Québec, comment est-ce que M. Dumont et M. Harper peuvent encore s’entendre quand on sait toutes les concessions que devrait faire M. Harper, pour que M. Dumont réalise son programme autonomiste ? Elles semblent bien irréalistes quuand on pense qu’elles sont proches du Rapport Allaire, très autonomiste.
Le fruit semble trop dur à cueillir pour être assez mûr comme le pense M. Charest et sa troupe full-fédéraliste.


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1 commentaire

  • Archives de Vigile Répondre

    12 novembre 2008

    Je pense que le triangle a perdu un de ses côtés. Mario Dumont est une non-entité, une voie de stationnement pour les gens assis ente deux chaises. A 14% et à 17% l'ADQ ne sera nulle part. Ce qui m'écoeure le plus de l'ADQ c'est le manque de rigueur des journalistes face aux propositions toujours simplistes de l'ADQ. Dumont est tellement démagogue en plus que parfois il fait des promesses de changer des législations qui ne sont même pas de la compétence du Québec. Cet homme est un ignorant en plus. Il ne connaît même pas les juridictions notamment au niveau du code criminel (fédéral). C'est impardonnable et c'est révoltant d'entendre un tel ignorant devenu chef de l'opposition officielle, qui ne sait pas une telle chose de base. Nous sommes loin de René Lévesque.