Le 16 juin dernier, j'ai publié un texte ici sur vigile pour proposer une union confédérale Québec-Canada. Je pensais à ce moment que ce pouvait être les conditions gagnantes.
Après réflexion, comme il m'arrive à l'occasion, je recule sur cette vieille idée qui est contradictoire avec l'idée d'indépendance d'un pays.
Les Canadiens ne voudront pas mettre en commun trop de leur souveraineté avec un Québec séparé d'ailleurs. Nous de notre côté, nous aurons avantage à maintenir au minimum le partage avec notre ancien pays. Je pense par contre, que nous pourront avoir de la coopération entre nos deux pays.
Ce que je propose maintenant est une frontière fluide entre la frontière du Québec et de l'Ontario et celle du Québec et du Nouveau-Brunswick pour faciliter et garder fluide la circulation des marchandises et des personnes entre les deux États ce qui sera notre intérêt à tous.
Ce serait un passage rapide à des postes frontaliers avec simple présentation de notre permis de conduire ou carte de la RAMQ sans exiger de passeport pour circuler ce qui était mon idée d'une union douanière et d'un passeport conjoint.
Des agents douaniers qui fouilleront les voitures seulement dans le doute pour éviter d'harceler les citoyens et de faire perdre du temps aux passages de la frontière.
On pourra avoir une entente de libre-échange entre nos deux pays ce qui sera moins lourd à gérer. Il faut éviter de tomber dans les travers de l'union européenne.
Proposons plutôt un nouveau système politique et un projet de société pour rallier la majorité au projet de pays au lieu de perdre notre temps avec la souveraineté-partenariat.
Après réflexion, je pense que j'avais pris le problème de la mauvaise façon. D'ailleurs, je pense qu'il faut revenir à un projet progressiste car le PLQ et la CAQ nous propose le recul du progressisme et que le Québec est majoritairement attaché au progressisme. Ce qui fit le succès de Jean Lesage, de René Lévesque et un peu aussi de Bourassa.