Mme Pauline Marois, pourtant une fille de la basse-ville de Québec, diplômée du huppé couvent Jésus-Marie et de l'université Laval, commande une étude sur les médias à Québec. Cette recherche sera effectuée par Mme Dominique Payette, fille de Lise, mairesse de Lac-Delage en banlieue de Québec, professeur à l'université Laval et ancienne candidate battue du PQ lors de la dernière élection provinciale. Entre vous et moi, il faut bien encourager ses «ti-zamis». Cela n'est pas mal en soi mais les spécialistes sont unanimes à dire que Mme Payette n'est pas du tout, mais pas du tout la bonne personne pour ce genre d'étude. Mais bon!

Mme Marois cherche à comprendre pourquoi la région de Québec vote différemment de celle de Montréal, comme s'il devait y avoir une pensée provinciale unique dictée par Montréal. Si les Montréalais se peignent tous à droite, le reste de la province doit obligatoirement se peigner à droite! Penser de cette manière serait une grave erreur car les réalités politico-économiques et sociales sont différentes d'une région à l'autre. Par exemple, les problèmes engendrés par le pétrole à l'île d'Anticosti et ceux de la pêcherie en Gaspésie ne sont pas du tout ceux que l'on retrouve à Montréal, Québec ou Gatineau; vice-versa! Tout comme les problèmes de Montréal ne sont pas les mêmes qu'à Sherbrooke ou Sept-Îles. Le Québec est un casse-tête dont chaque pièce est différente. Il faut donc trouver la manière pour les assembler. Bref, l'unité dans la diversité. Voilà le réel défi de PKP, cela pourrait faire l'objet d'un nouveau texte.

On semble pointer du doigt les radio-poubelles à Québec qui dirigeraient l'esprit des faibles. Premièrement, il n'y a plus de ce type de radio à Québec, cela est du passé. On rencontre deux types de radios à Québec: celle d'opinion et celle d'information comme la SRC. Croire qu'il y a encore de la rodio-poubelle à Québec est aussi erroné que penser que le CH joue encore au Forum ou que le métro transporte des éléphants ou que vous pouvez jouer au baseball dans une cabine téléphonique. ( Souvent les reproches proviennent des gens qui n'habitent pas à Québec ). Lorsqu'on embarque dans notre voiture on rit d'eux!

La grande différence entre Québec et Montréal provient du fait que la population de Québec est vieillissante et que les citoyens votent avec retenue et prudence. Voici pourquoi, il n'y a pas d'invasion ethnique et linguistique à Québec comme à Montréal qui, vraisemblablement, subit et perd la partie. Donc, pas d'empressement encore à voter pour l'indépendance, contrairement à Montréal. Si une personne parle anglais à Québec elle est touriste, il n'y a donc pas de menace.

Québec, fière et solide comme son château, demeure donc fidèle à sa réalité comme dans ses besoins.

Mme Marois devrait enquêter sur la montréalisation lorsque les gens de Matane, Fermont ou Sept-Îles se réveillent le matin avec le bulletin d'informations traite abondamment du pont Champlain et de l'échangeur Turcot. Quelle impertinence et manque de respect envers les citoyens. Cela serait de l'argent bien dépensé Mme Marois! Les mystères ne sont donc pas à Québec!