Manifestations pour un deuxième référendum en Écosse

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Inévitable dans le contexte de dislocation créé par la situation en Europe et au Royaume-Uni suite au Brexit

Trois à quatre mille personnes ont défilé samedi matin à Glasgow pour réclamer la tenue d'un deuxième référendum sur l'indépendance de l'Écosse, après la décision des Britanniques de quitter l'UE, a constaté sur place un photographe de l'AFP.
Alors que le Royaume-Uni a voté à 52% pour quitter l'UE lors du référendum du 23 juin, l'Écosse a elle voté à 62% pour rester dans le giron européen, ce qui a réveillé les scénarios d'une indépendance écossaise.
À l'issue de la marche, les manifestants, dont beaucoup arboraient des drapeaux écossais, se sont réunis sur la vaste place George Square, dans le centre-ville de la ville, où ils se trouvaient encore à la mi-journée.
La première ministre écossaise Nicola Sturgeon avait déclaré dès le lendemain de la consultation du 23 juin que la question d'un deuxième référendum sur l'indépendance était désormais «sur la table», après celui perdu par les indépendantistes en 2014.
«Si nous considérons que nos intérêts ne peuvent pas être protégés dans le contexte du Royaume-Uni, l'indépendance doit être l'une des options» possibles, a redit la chef du Parti national écossais (SNP) lundi.
Pour autant, selon un sondage YouGov publié samedi, 53% des Écossais se prononceraient en faveur d'un maintien au sein du Royaume-Uni en cas de nouveau référendum, contre 47% pour une indépendance.
55% déclarent par ailleurs préférer vivre au sein d'un Royaume-Uni sorti de l'Union européenne plutôt que dans une Écosse indépendante du Royaume-Uni mais toujours membre de l'Union européenne, contre 45% préférant la seconde option.
En septembre 2014, les Écossais avaient voté à 55,3% pour rester au sein du Royaume-Uni lors d'un premier référendum d'auto-détermination.
Après le Brexit, quel statut pour l'Écosse?
Dario THUBURN, LONDRES - Si les scénarios d'une indépendance ont été réveillés par la décision des Britanniques de quitter l'Union européenne, l'Écosse étudie également d'autres options, qui la feraient rester membre du Royaume-Uni tout en conservant une relation privilégiée avec le bloc des 27.
Alors que le Royaume-Uni a voté à 52 % pour quitter l'UE lors du référendum du 23 juin, l'Écosse s'est elle prononcée à 62 % pour un maintien dans le giron européen.
«Réfléchissons à toutes les options», a déclaré cette semaine la première ministre écossaise Nicola Sturgeon, évoquant une solution «sur mesure» pour l'Écosse.
Pour Alyn Smith, député européen du Parti national écossais (SNP) - dirigé par Mme Sturgeon -, l'indépendance n'est «pas notre première option». «Nous venons juste d'avoir un référendum», explique-t-il à l'AFP, en référence à la consultation organisée en septembre 2014, lors de laquelle les Écossais avaient voté à 55,3 % pour rester au sein du Royaume-Uni.
«Nous avons plusieurs exemples dans l'Union européenne de pays où cohabitent deux systèmes», ajoute celui qui a reçu une ovation au Parlement européen fin juin après avoir appelé ses collègues à ne pas laisser tomber l'Écosse.
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